Alexandre Grigny — Wikipédia

Alexandre Grigny
Buste anciennement situé dans le jardin du palais Saint-Vaast à Arras, détruit pendant la Première Guerre mondiale.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
ArrasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Alexandre Charles GrignyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Charles Alexandre Grigny, dit Alexandre Grigny, né à Arras le et mort dans la même ville le , est un architecte diocésain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Alexandre Grigny apprend le métier chez son père Jean Baptiste Joseph Grigny, couvreur, puis entrepreneur en bâtiment : il commence comme apprenti maçon et devient à vingt ans « compagnon du Tour de France » et de Belgique. Autodidacte passionné d'archéologie et d'architecture médiévale, il devient architecte diocésain de l'évêché d'Arras de 1842 à 1867.

Il est membre de la Commission archéologique d'Arras et reçoit en 1846 au congrès de Lille la médaille de la Société française de la conservation des Monuments historiques[1].

Mort à l'âge de 52 ans, il laisse à Clovis Normand le soin d'achever son œuvre professionnelle à peine commencée.

Peu après, ses amis et admirateurs[2] prirent l'initiative d'une souscription pour l'érection d'un monument, qui fut réalisé par le sculpteur Hubert Louis-Noël sous la forme d’un buste, inauguré en 1868, square Saint-Vaast : à sa mort, « ses compatriotes, appréciant la haute valeur de celui qu'ils venaient de perdre, ont ouvert une souscription pour lui ériger un monument funéraire »[3].

Réalisations[modifier | modifier le code]

Architecture religieuse[modifier | modifier le code]

Architecture civile[modifier | modifier le code]

  • Arras : hôtel particulier Deusy, pour Ernest Deusy, rue Saint-Aubert (actuellement propriété de la Chambre de commerce et d'industrie) ;
  • Rouvroy : château pour Louis-Joseph Dubrulle [11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Grigny Alexandre », sur Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle.
  2. La voix du Nord, Les trésors perdus d'Arras, fondus pendant la seconde guerre mondiale, .
  3. Le monde illustré, 1re année,
  4. Abbé Van Drival, chanoine d'Arras, Monographie de l'église des dames Ursulines d'Arras, A. Tierny, , 36 p.
  5. Notice no PA62000032, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. « Chapelle Saint-Roch d'Hénin-Beaumont », sur pabqt.free.fr.
  7. Notice no IA62001141, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. Notice no IA80000179, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. Notice no PA59000004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  10. Alexandre Grigny, Nomenclature des édifices, œuvres d'art et autres constructions conçues et dirigées par Monsieur Alexandre Grigny, architecte, pendant une période de vingt-cinq années, Arras, A. Courtin, , 15 p. (BNF 30541968), lire en ligne sur Gallica.
  11. Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires. t. II, p. 435

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]