Alain Monnier — Wikipédia

Alain Monnier
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Alain Monnier en 2011.
Nom de naissance Alain Dreuil
Naissance (69 ans)
Narbonne, Aude, Drapeau de la France France
Activité principale
Distinctions
Prix des Lettres 2015 de l'Académie d'Occitanie
Prix Thyde Monnier
Prix de la ville de Balma
Attention Talent Fnac
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • Série Parpot (1994-2015)
  • Les Ombres d’Hannah (1999)
  • Givrée (2006)
  • Je vous raconterai (2009)
  • Tout va pour le mieux (2012)
  • L'Esprit des Lieux (2019)

Alain Monnier, nom de plume d'Alain Dreuil né le à Narbonne, dans le département de l'Aude, est un écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études scientifiques, un diplôme d’ingénieur[1] des travaux publics et un doctorat en Environnement, il travaille dans la recherche puis dans la promotion des technologies nouvelles à Rabat et à Paris.

Il s’installe à Toulouse en 1984 et publie en 1994 son premier roman, Signé Parpot[2], salué pour sa construction sans narrateur à partir d’une compilation de traces écrites de toute sorte, qui « met en scène un personnage décalé, Barthélémy Parpot [qui] réapparaît dans Un amour de Parpot (1996), une histoire drôle mais violente où il vient en aide à une jeune fille à la recherche d'un chauffard »[3],[4]. Les troisième et quatrième titres de la série abandonnent le genre du roman policier humoristique : Parpot le bienheureux (2004) montre comment le héros, de retour dans sa ville de Toulouse, « décide d'acquérir la foi qui sauve en s'adressant à un imam, à un rabbin, à un curé et au Pape lui-même »[4] ; À votre santé, monsieur Papot ! (2015) garde la même structure narrative et montre Parpot, atteint d'une grave maladie, face aux divers acteurs de la santé.

Durant cette même période, Alain Monnier publie une douzaine d’ouvrages dans des genres très différents - fable, roman psychologique, roman noir - dans lesquels se retrouve souvent, par-delà les contraintes qu’il se plaît à s’imposer, une critique de notre modernité.

C'est le cas dans Je vous raconterai (2009)[5] où un SDF est contraint de jouer à la roulette russe ; dans Côté jardin (1998), où la victime d'une tumeur au cerveau cherche à savoir pourquoi son chirurgien a tout fait pour que l'opération le laisse à l'état de légume ; dans Les Ombres d'Hannah (1999), dont l'héroïne est séquestrée par un fonctionnaire de l'État consciencieux et cynique ; et dans Givrée (2006)[6], récit absurde où Marie, une jeune femme que le sexe ennuie, voit son appartement envahi de frigos. Dans un registre plus grave, Survivance : les Fargier, 1890-2060 (2002) propose une contre-utopie où l'espèce humaine tente d'échapper à l'Histoire.

Alain Monnier a par ailleurs écrit des billets d’humeur dans Marianne 2. Il revisite également des œuvres classiques : en 2012, Candide de Voltaire dans Tout va pour le mieux ! et en 2019 Tartuffe de Molière dans Bas les masques !

Œuvre[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Récits[modifier | modifier le code]

  • Rivesaltes, un camp en France, Flaujac-Poujois, La Louve éditions, coll. « Terre de mémoire » no 8, 2008 (ISBN 978-2-916488-18-9)
  • L'Esprit des lieux, Paris, Climats - Flammarion, 2019 (ISBN 978-2-0814-8141-1)
  • Petit éloge amoureux de l'Occitanie, Privat, 2022

Recueil de nouvelles[modifier | modifier le code]

  • L’Insoluble Problème de la présence sur terre, Castelnau-le-Lez, Éditions Climats, 2000 (ISBN 2-84158-157-8)

Scénario de film[modifier | modifier le code]

  • Méprises de Bernard Declerq, collaboration adaptation de Côté Jardin (2017) avec Pascal Greggory, Moana Ferré et Fabrizio Rongione

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Alain Monnier biographie », sur www.evene.fr (consulté le )
  2. « Alain Monnier - Biographie », sur www.lexpress.fr (consulté le )
  3. « Un amour de roman », sur LExpress.fr (consulté le )
  4. a et b Dictionnaire des littératures policières, volume 2, p. 377.
  5. « La mort aux tempes », sur Bibliobs (consulté le )
  6. lefigaro.fr, « SERVICE CLIENTÈLE », sur Le Figaro (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]