Adrien Martial Thomas de Saint-Henry — Wikipédia

Adrien Martial Thomas de Saint-Henry
Titre de noblesse
Baron de l'Empire (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
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Grade militaire
Distinctions
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Adrien Martial Thomas de Saint Henry, vicomte Thomas de Saint Henry, né le à Abbeville (Somme) et mort le à Montreuil (Pas-de-Calais), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service en 1792, comme volontaire à l’armée des côtes, et il reçoit son brevet de capitaine le , au 7e régiment de hussards.

Il est nommé adjudant-général chef de brigade provisoire le , et il est confirmé dans son grade le , avant de rejoindre l’armée d’Italie le . En 1799 - 1800, il prend les fonctions de chef d’état-major de la 1re division de l’armée du Rhin à Landau, puis en , il assume les mêmes fonctions à la division du général Molitor.

En juillet 1801, il fait partie de l’aile droite de l’armée du Rhin, et le suivant, il est mis en non activité. Il est fait officier de la Légion d'honneur le [2]. Le , il est chef d’état-major de la 24e division militaire à Bruxelles[3], et le , il devient chef d’état-major adjoint de l’armée de réserve. Le , il est affecté au 2e corps d’observation de la Gironde, et le , il participe à la campagne d’Autriche, en tant que chef d’état-major de la cavalerie de l’armée d’Italie.

Il est créé baron de l’Empire le [4]. Muté à la 4e division militaire en , il devient chef d’état-major du 1er corps de cavalerie de la Grande Armée le .

Il est placé en non activité le , et il est promu général de brigade le . Le , il passe chef d’état-major de la cavalerie de la Grande Armée.

Lors de la Première Restauration, il est chargé d'une mission à Maastricht le , puis de ramener les prisonniers de guerre en France, en provenance de Bohême et Moravie en , et enfin de Russie en . Le tsar Alexandre Ier le décore à cette occasion de la croix de chevalier de Sainte-Anne de 2e classe. Il est fait chevalier de Saint-Louis en et commandeur de la Légion d’honneur le .

En 1816, il prend le commandement du département de la Seine-Inférieure, succédant à Destabenrath, et par intérim celui de la 15e division militaire[5]. Il demeure rue du Vieux-Palais à Rouen jusqu'en juin 1816 puis rue de Crosne-hors-Ville[6]. Par ordonnance du roi du , il est autorisé à ajouter à son nom celui de Saint-Henri[7].

Il est mis en non activité en 1817, et il est admis à la retraite en 1826.

Il meurt le , à Montreuil-sur-Mer.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Dotation[modifier | modifier le code]

  • Le , donataire d’une rente de 4 000 francs de germinal en Hanovre.

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Nom du baron et blasonnement


Armes du baron Adrien Martial Thomas de Saint Henry et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur

Écartelé au premier d'azur à une ancre d'argent sénestrée d'un lion contre-rampant d'or surmonté en chef à dextre d'une croix pattée à sénestre d'un croissant le tout d'argent ; au deuxième des barons militaires, au 3e de sable au château flanqué de deux tours crénelées chacune de quatre pièces d'or, surmonté d'une étoile d'argent, rayonnante d'or ; au quatrième d'azur au casque taré de fasce d'argent, grillé d'or, au lion naissant du même pour cimier - Livrées : les couleurs de l'écu.

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. « Cote LH/1755/51 », base Léonore, ministère français de la Culture
  3. Napoléon Ier, Michel Kerautret (dir.) et Fondation Napoléon (dir.) (préf. Jean-Claude Casanova), Correspondance générale : Vers le Grand Empire, 1806, Paris, Fayard, , 1480 p., 1 vol. ; 25 cm (ISBN 978-2-213-64385-4, EAN 9782213643854, OCLC 370359788, BNF 42005154, lire en ligne), p. 1471
  4. Émile Campardon et Alphonse Aulard (dir.), « Liste de membres de la noblesse impérial dressée d'après les registres de lettres patentes conservés aux Archives nationales », La Révolution française, Paris, Charavay frères, vol. XVI,‎ , p. 364
  5. « Quinzième division militaire », Journal de Rouen : et du département de la Seine-Inférieure, Rouen, imp. J. Duval, no 290,‎ , p. 4 col. 2 (ISSN 2430-8242, e-ISSN 2505-1911, BNF 44432236, lire en ligne [jpg], consulté le ).
  6. « Avis », Journal de Rouen : et du département de la Seine-Inférieure, Rouen, imp. J. Duval, no 177,‎ , p. 4 col. 2 (ISSN 2430-8242, e-ISSN 2505-1911, BNF 44432236, lire en ligne [jpg], consulté le ).
  7. « Rouen », Journal de Rouen : et du département de la Seine-Inférieure, Rouen, imp. J. Duval, no 30,‎ , p. 4 col. 2 (ISSN 2430-8242, e-ISSN 2505-1911, BNF 44432236, lire en ligne [jpg], consulté le ).
  8. « Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis - Recherche dans la base de données », sur www.saint-louis.info (consulté le )