Abdelaziz Rassâa — Wikipédia

Abdelaziz Rassâa
Illustration.
Abdelaziz Rassâa en conférence à Sciences Po Paris, le 29 mars 2018.
Fonctions
Ambassadeur de Tunisie en France

(2 ans, 10 mois et 17 jours)
Prédécesseur Mohamed Ali Chihi
Successeur Mohamed Karim El Jamoussi (indirectement)
Ministre tunisien de l'Industrie et de la Technologie

(9 mois et 17 jours)
Président Fouad Mebazaa (intérim)
Moncef Marzouki
Premier ministre Béji Caïd Essebsi
Gouvernement Caïd Essebsi
Prédécesseur Afif Chelbi
Successeur Mohamed Lamine Chakhari (Industrie)
Secrétaire d'État tunisien chargé de l'Énergie renouvelable et des Industries alimentaires[1]

(4 ans)
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Fouad Mebazaa (intérim)
Premier ministre Mohamed Ghannouchi
Gouvernement Ghannouchi I
Ghannouchi II
Prédécesseur Afif Chelbi
Biographie
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Tunis, Tunisie
Nationalité tunisienne
Parti politique Nidaa Tounes

Abdelaziz Rassâa (arabe : عبد العزيز الرصاع), né le à Tunis, est un ingénieur, diplomate et homme politique tunisien. Il est ministre de l'Industrie et de la Technologie du 7 mars au au sein du gouvernement de Béji Caïd Essebsi et ambassadeur de Tunisie en France du au .

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et études[modifier | modifier le code]

Abdelaziz Rassâa étudie à l'École nationale supérieure d'ingénieurs de Nancy (France), où il obtient, en juin 1981, un diplôme en ingénierie de génie chimique[2]. À Paris, il obtient en juin 1982 un diplôme d'études approfondies en génie chimique et un diplôme d'ingénieur en pétrole. Au sein de l'École des hautes études commerciales de Montréal, il obtient, en juin 1992, un diplôme d'études spécialisées en gestion des entreprises pétrolières[2].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Il commence à travailler à l'Entreprise tunisienne d'activités pétrolières (ETAP) en [2]. Il devient chef de projet pour le développement en 1984, poste qu'il conserve jusqu'en 1986, puis sous-directeur de la production, entre 1992 et 1994[2]. Il poursuit sa carrière au sein du ministère de l'Économie où il est chargé, de 1994 à 1995, des questions énergétiques et minières puis au sein du ministère de l'Industrie comme chargé, de 1995 à 1999, du programme triennal de promotion de la qualité. Entre décembre 1999 et 2007, il y est directeur général de l'Énergie[2].

Il est membre du Conseil de l'ordre des ingénieurs.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En 2007, il est nommé secrétaire d'État chargé de l'Énergie renouvelable et des Industries alimentaires[2] dans le premier gouvernement Ghannouchi. À la suite de la révolution de 2011, il devient ministre de l'Industrie et de la Technologie dans le gouvernement de Béji Caïd Essebsi, le 7 mars. Son secrétaire d'État est Adel Gaâloul.

Le , le parti Nidaa Tounes annonce son ralliement[3].

Carrière diplomatique[modifier | modifier le code]

Le est officialisé qu'il doit devenir ambassadeur de Tunisie en France[4]. Le , il est officiellement nommé à ce poste en remplacement de Mohamed Ali Chihi[5].

Le décret du met fin à sa mission en date du [6]. Ceci fait suite à l'ouverture d'une enquête sur une suspicion de corruption au sein de l'ambassade de Tunisie à Paris[7].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est marié et père de deux enfants[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le 4 janvier 2011, sa titulature change en « secrétaire d'État auprès du ministre de l'Industrie et de la Technologie, chargé de l'Énergie renouvelable et des Industries agroalimentaires » puis, le 17 janvier, en « secrétaire d'État auprès du ministre de l'Industrie et de la Technologie, chargé de l'Énergie ».
  2. a b c d e f et g Sadok Sayedi, « Biographie de M. Abdelaziz Rassâa, nouveau ministre provisoire de l'Industrie et de la Technologie », sur tunisienumerique.com, (consulté le ).
  3. « Quelles sont les personnalités qui ont rejoint Nidaa Tounès », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  4. « Qui est Abdelaziz Rassaa, nouvel ambassadeur de Tunisie à Paris », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  5. « France : fin de mission de l'ambassadeur de Tunisie à Paris », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
  6. « L'ambassadeur et le consul général de Tunisie à Paris arrivent au terme de leur mission », sur news.gnet.tn, (consulté le ).
  7. « Kais Saied met fin aux missions de l'ambassadeur et du consul tunisiens à Paris », sur webdo.tn, (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]