8e division d'infanterie (France) — Wikipédia

8e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 8e division d'infanterie (France)
insigne d'épaule de la 8e division d'infanterie

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dissolution 1993
Pays Drapeau de la France France
Type Division d'infanterie
Garnison Amiens
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille des Ardennes
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1914 - Bataille de l'Aisne
1915 - Première bataille de Champagne
1915 - Seconde bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1917 - Bataille des monts de Champagne
1918 - Bataille de Champagne
1918 - Offensive Meuse-Argonne
1940 - Bataille de France

La 8e division d'infanterie (8e DI) était une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale. Dissoute en 1993, son état-major était situé à Amiens à la caserne Dejean et ses régiments répartis dans la région Picardie.

Les chefs de la 8e division d’infanterie[modifier | modifier le code]

  • -  : général Garnier
  • -  : général Jeanningros
  • -  : général Bonnet
  •  : général de Verdière
  •  : général de Saint-Mars
  • -  : général de Verdière
  •  : général de Saint Julien
  •  : général Herson
  • -  : général O'Connor
  • 1902 - 1907 : général Merson
  • -  : général Hardy de Perini
  • : général Mercier-Milon
  •  : général Perreaux
  • -  : général Massiet du Biest
  •  : général Chailley
  • -  : général de Lartigue
  • -  : général Rozée d'Infreville
  • -  : général Aldebert
  • -  : général Têtart
  •  : général Nourrisson
  • -  : général Fournier
  •  : général Mesplé
  • -  : général Hallier
  • 1925 - 1927 : général Gascouin
  • 1927 - 1928 : général Pablo
  • 1er -  : général Dody
  • -  : général Décamp
  • 1948 - 1949 : général Ingold
  • 1951 - 1954 : général Jacquot
  • 1954 - 1957 : général Vézinet
  • 1957 : général de Brebisson
  • 1962 - 1964 : général Goujon
  • 1964 - 1966 : général Lagarde
  • 1966 - 1968 : général Lecointe
  • 1968 - 1970 : général Goubard
  • 1970 - 1972 : général Richter
  • 1972 - 1974 : général Guy Méry
  • 1974 - 1976 : général Marty
  • 1976 - 1979 : général Crousillac
  • 1979 - 1980 : général Bizard[1]
  • 1980 - 1982 : général Philipponnat[2]
  • 1982 - 1984 : général de Tonquedec
  • 1984 - 1986 : général Bonduelle
  • 1986 - 1988 : général Anglard[3]
  • 1988 - 1991 : général Lacapelle[4]
  • 1991 - 1993 : général de Percin Northumberland[5]

De 1871 à 1914[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

  • -  : mouvement vers le nord. À partir du , engagée par fractions, avec la 34e D.I. dans la 1re bataille de Champagne : combats des 19 et , 12 et , vers Perthes-lès-Hurlus.
  • 16 -  : retrait du front et repos vers Suippes.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la ferme des Marquises et la ferme de Moscou.
  • 23 -  : retrait du front ; stationnement vers Sept-Saulx.
  • -  : mouvement vers le front : tenue prête à intervenir, le , dans la région de Saint-Hilaire-le-Grand. Engagée, à partir du , dans la 2e Bataille de Champagne : attaques françaises vers l’Épine de Vedegrange. À partir du 1er octobre, occupation d’un secteur vers l’Épine de Vedegrange, et à l’est : , attaque française vers l’Épine de Vedegrange.
  • -  : retrait du front et repos vers Bassuet, puis, à partir du , vers Saint-Jean-devant-Possesse ; instruction.

1916[modifier | modifier le code]

  • -  : mouvement vers le front ; à partir du , occupation d’un secteur vers la Main de Massiges et Maisons de Champagne :
    •  : attaque allemande vers le mont Têtu.
    • 2 et  : attaques allemandes dans la même région.
  • -  : retrait du front et repos vers Dampierre-le-Château.
  • -  : transport par camions à Verdun. Engagée dans la bataille de Verdun, vers le bois d'Haudromont et la côte de Froideterre : 15 et , attaques françaises sur l’ouvrage de Thiaumont.
  • -  : retrait du front ; transport par V.F. et mouvement par étapes vers l’ouest de Sainte-Menehould ; regroupement. À partir du , occupation d’un secteur vers la butte du Mesnil et Maisons de Champagne.
  • -  : retrait du front ; à partir du , transport par V.F. dans la région de Ville-en-Tardenois : instruction.
  • -  : transport par camions dans la région de Mareuil-sur-Ourcq, puis, à partir du , dans celle d’Auneuil ; repos.
  • -  : transport par camions vers le front et occupation d’un secteur vers le sud de Pressoire et la voie ferrée d’Amiens à Chaulnes.
    •  : mouvement de rocade, et occupation d’un secteur vers Chaulnes et le sud de Chilly.

1917[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front vers Chaussoy-Epagny.
  • -  : mouvement vers le front, puis occupation d’un secteur vers l’étang de Vargévaux et la Meuse.
  • 1er mai : retrait du front, à partir du , transport par camions, de Ligny-en-Barrois, vers la région de Châlons-sur-Marne.
  • 1er -  : mouvement vers le front ; à partir du , occupation d’un secteur vers le Casque et le Téton : attaque locale.
  • -  : retrait du front ; à partir du , repos vers Mairy-sur-Marne.
  • -  : mouvement vers le front, et occupation d’un secteur vers le mont Haut et le mont Cornillet : 14 et , attaques sur le mont Cornillet et le mont Haut (Bataille des Monts).
  • -  : retrait du front ; repos vers Tours-sur-Marne.
  • - : occupation d’un secteur vers le mont Cornillet et la ferme des Marquises.
  • -  : retrait du front ; repos et instruction vers Saint-Germain-la-Ville.

1918[modifier | modifier le code]

  • 6 -  : mouvement vers la région de Tours-sur-Marne ; repos.
  • -  : occupation d’un secteur vers le mont Haut et le mont Cornillet, étendu à droite, le , jusqu’au Téton.
  • -  : retrait du front, puis transport dans la région d’Épernay ; repos et instruction. (Du 8 au , des éléments de la D.I. sont, avec le 1er C.C., en secteur vers Châtillon-sur-Marne)
  • -  : occupation d’un secteur sur la rive sud de la Marne, vers Damery et Tréloup : à partir du , occupation d’un nouveau secteur dans la région Cuisles, Vandières-sous-Châtillon, la Marne : , offensive allemande (4e Bataille de Champagne). Le , premier jour de la bataille de Champagne, à l'ouest de Reims, la division est bombardée durant la nuit. Au matin, elle est submergée par l'armée allemande[6].
  • -  : retrait du front ; repos vers Romilly-sur-Seine.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la ferme de Moscou et le sud du mont Cornillet.
  • -  : engagée dans la bataille de Champagne et d’Argonne : à partir du , poursuite au-delà des Monts ; le , franchissement de la Suippe, vers Pont-Faverger.
  •  : organisation d’un secteur vers Rethel et Nanteuil-sur-Aisne, et le , d’Acy-Romance.
  • 5 -  : engagée dans la poussée vers la Meuse : franchissement de l’Aisne, puis poursuite au-delà de cette rivière ; le , la Meuse est atteinte à Charleville ; combats dans cette région.

Rattachements[modifier | modifier le code]

Affectation organique : 4e Corps d’Armée, d’ à

  • 1re armée
    • 14 –
  • 2e armée
  • 3e armée
    • 5 –
  • 4e armée
  • 5e armée
    • 1er juin –
  • 6e armée
    • 7 –
  • 10e armée
  • Gouvernement militaire de Paris
    • 2 –

L’entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Le la 8e DI, sous les ordres du général Dody, est intégrée à la 3e armée.

À cette date, la 8e division d'infanterie se compose de :

L’après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La 8e division est recréée en 1962. Rattachée au 1er corps, elle est constituée de 1963 à 1967 de la 10e brigade mécanisée, de la 2e brigade blindée et de la 14e brigade mécanisée. À partir de 1967, la division est constituée de la 2e brigade mécanisée (ex-2e brigade, ex-2e brigade blindée), de la 4e brigade motorisée et de la 14e brigade mécanisée. La 2e brigade mécanisée quitte la division en 1975.

En 1979, la division est renommée 8e division d'infanterie, stationnée en Picardie. Elle est rattachée au nouveau 3e corps d'armée.

Elle était composée des régiments suivants :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « • Le général de Barry commandera le 3e corps d'armée • Le général Archambeaud commandera la défense aérienne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « • Le général Philipponnat devient inspecteur général de l'armée de terre. • Le général Houdet commandera les forces françaises en Allemagne fédérale », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Promotions et nominations militaires », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Au conseil des ministres Nominations militaires », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Au conseil des ministres M. Pierre Joxe installe les titulaires des grands commandements du plan " Armées 2000 " », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. André Laffargue, Foch et la bataille de 1918, Arthaud, , 400 p., p. 236

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]