3e division légère mécanique — Wikipédia

3e division légère mécanique
Image illustrative de l’article 3e division légère mécanique
Char du 1er régiment de cuirassiers, perdu en mai 1940.

Création février 1940
Dissolution juin 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Cavalerie française
Type Division légère mécanique
Composée de 1er régiment de cuirassiers
2e régiment de cuirassiers
12e régiment de cuirassiers
11e régiment de dragons portés
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Bataille de Hannut
Bataille de Dunkerque

La 3e division légère mécanique est une unité française de blindés, créée en 1940 et qui combat pendant la bataille de France.

Avant juin 1940[modifier | modifier le code]

Organisation[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

L'état-major demande la création de la division pour le . La division est regroupée fin février au camp de Sissonne où elle s'entraîne jusqu'à la mi-mars[1].

Elle rejoint ensuite le corps de cavalerie du général Prioux, où elle remplace la 1re DLM. En cas d'attaque allemande en Belgique, le corps de cavalerie doit couvrir la montée des forces alliées vers le Nord dans le cadre du Plan Dyle[1].

Reformation en juin 1940[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

La division compte après évacuation 5 542 hommes en Normandie et 2 000 autres en région parisienne. Elle est reformée avec[4] :

  • 6e brigade légère mécanique :
    • 1er/2e régiment de cuirassiers : deux escadrons de chars, soit 22 Somua S35 ;
    • 12e régiment de cuirassiers : deux escadrons mixtes motocyclistes/automitrailleuses, avec cinq Panhard ;
  • 11e régiment de dragons portés, transportés sur camions GMC ACK, avec quelques Laffly S20 et Licorne V15T ;
  • 17e régiment de dragons portés (rejoint le 15 juin).

Historique[modifier | modifier le code]

La division est citée à l'ordre de l'armée le [1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j « 3e Division Légère Mécanique », sur www.tanaka-world.net, (consulté le )
  2. a b et c François Vauvillier, « Notre cavalerie mécanique à son apogée le 10 mai 1940 », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 75,‎ , p. 47
  3. Erik Barbanson, « Etienne Morin : aquarelles de guerre », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 74,‎ , p. 20-25
  4. Jacques Belle, « De nouvelles unités mécaniques pour la Ligne Weygand », Guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 135,‎ , p. 53-64

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]