Émile Chaline — Wikipédia

Émile Chaline, né le à Brest et mort le à Clamart, est un résistant et militaire français. Vice-amiral d'escadre, il est préfet maritime de Cherbourg de à .

Retraité, président de l'Association des Forces navales françaises libres, il se consacre à la transmission de l'histoire de la France libre, de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'Émile Chaline, premier maître armurier, et de Jeanne Le Saint, Émile Chaline fait ses études secondaires au lycée de Brest. Son père, d'origine russe, est ouvrier à l'arsenal de Brest. Diplômé ingénieur de l'École navale, breveté d'état-major, qualified antisubmarine lieutenant, il est élève au Royal Naval College de Dartmouth en Grande-Bretagne en 1940.

Engagement dans la Résistance[modifier | modifier le code]

Émile Chaline s'engage dans les Forces navales françaises libres le , grâce au concours de son oncle, le soldat Charles Chaline, alors responsable de l'embarquement sur le Meknès. Il participe à la bataille de l'Atlantique à bord du contre-torpilleur Léopard et des corvettes Commandant Drogou et Roselys, ainsi qu'aux opérations de débarquement en Normandie en .

Après la guerre[modifier | modifier le code]

De 1967 à 1969, Émile Chaline est adjoint au chef du cabinet militaire du premier ministre Georges Pompidou, puis, de 1969 à 1971, au chef de l'état-major particulier de Georges Pompidou, président de la République. Il est ensuite le premier commandant du Centre d'Instruction Navale de Saint Mandrier, regroupant de nombreuses écoles de spécialités de la marine, à tous les grades, jusqu'en 1974. Il sera ensuite attaché naval à Washington à partir de 1974.

Il est préfet maritime de Cherbourg entre 1979 et 1980.

De 1988 à 2010, il préside l'Association des Forces navales françaises libres.

Le , il est élevé à la dignité de grand-croix de l'ordre national de la Légion d'honneur par le président de la République, dans le cadre des cérémonies du 70e anniversaire du Débarquement en Normandie[1],[2],[3].

Mort et hommage[modifier | modifier le code]

Il meurt le à Clamart[4],[5],[6],[7],[8]. Une messe a lieu en la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides le , et les honneurs militaires lui sont ensuite rendus lors d'une cérémonie dans la cour d'honneur de l'Hôtel des Invalides[9]. L'hommage est présidé par l'amiral Christophe Prazuck, chef d'état-major de la Marine[10].

En , une place de Lampaul-Plouarzel, où Émile Chaline possédait une propriété, est renommée « Place amiral Émile Chaline »[11],[12].

Décorations[modifier | modifier le code]

Ouvrage[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « L'amiral Chaline grand-croix de la Légion d'honneur », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Émile Chaline, figure des Forces navales françaises libre grand’croix de la Légion d’honneur », sur L'histoire en rafale, (consulté le ).
  3. SIRPA Marine, « Des marins décorés, distingués et récompensés », sur Marine nationale, (consulté le ).
  4. « matchID - Moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )
  5. « Décès de l'amiral Chaline, résistant né à Brest », Ouest-France, no 23087,‎ , p. 7.
  6. « L’amiral Emile Chaline, figure des Forces navales françaises libre s’en est allé », sur L'histoire en rafale, (consulté le ).
  7. Jérôme Pellistrandi, « Un marin "libre" disparaît : le VAE Émile Jean Chaline (T 1175) », Revue Défense nationale,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Décès d'Émile Chaline », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « L’amiral Chaline honoré aux Invalides ce lundi », Le Télégramme,‎ , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).
  10. « L’amiral Émile Chaline, grand résistant, honoré aux Invalides », Le Télégramme,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  11. « La place du Gouerou à Lampaul-Plouarzel devient la place "Amiral-Émile-Chaline" », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Lampaul-Plouarzel. La place Amiral Émile-Chaline a été inaugurée », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Décret du 2 juin 2014 portant élévation.
  14. Décret du 16 décembre 1999 portant élévation.

Liens externes[modifier | modifier le code]