Église Saint-Vincent du Mas-d'Agenais — Wikipédia

Église Saint-Vincent
du Mas-d'Agenais
L'église Saint-Vincent, entrée sud (janv. 2012)
L'église Saint-Vincent, entrée sud (janv. 2012)
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Saint Vincent
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse d'Agen
Début de la construction XIIe siècle
Style dominant roman
Protection Logo monument historique Classé MH (1840)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Commune Le Mas-d'Agenais
Coordonnées 44° 24′ 43″ nord, 0° 13′ 04″ est
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
(Voir situation sur carte : Lot-et-Garonne)
Église Saint-Vincent du Mas-d'Agenais
Géolocalisation sur la carte : Aquitaine
(Voir situation sur carte : Aquitaine)
Église Saint-Vincent du Mas-d'Agenais
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Vincent du Mas-d'Agenais

L'église Saint-Vincent est une église catholique située dans la commune du Mas-d'Agenais, dans le département de Lot-et-Garonne, en France[1].

Localisation[modifier | modifier le code]

L'église se trouve dans le centre de la ville, sur la place du Marché.

Historique[modifier | modifier le code]

Construite entre la fin du XIe et le début du XIIe siècle, l'église est décorée de chapiteaux historiés romans (scènes vétéro-testamentaires dans l'absidiole et le bas-côté sud ; scènes néo-testamentaires dans le bas-côté nord et sur l'arc triomphal ; scènes non-bibliques dans la nef) et de vitraux du XIXe siècle (légende de saint Vincent du Mas).

L'édifice est classé au titre des monuments historiques par liste de 1840[1].

Description[modifier | modifier le code]

Christ en Croix de Rembrandt[modifier | modifier le code]

Le Christ en croix peint par Rembrandt est daté de 1631. La dimension du tableau montre que ce n'était pas un tableau d'église mais une peinture de dévotion. Le tableau réapparaît en 1804 dans la famille Duffour qui était installée à Dunkerque depuis la fin du XVIIIe siècle ; elle l'a offert à sa paroisse d'origine Saint-Vincent du Mas-d'Agenais. Le tableau a été déposé dans la sacristie où il est découvert en 1850 par Eugène de Lonlay. Il est alors restauré à Paris dans les musées impériaux.

Le tableau a été classé à titre d'objet en 1918[2].

Stalles[modifier | modifier le code]

Les stalles du chœur ont été réalisés par l'atelier de la famille Tournié pour l'abbaye bénédictine de La Réole. Le bail à besogne a été passé entre Dom Nicolas Bégué, prieur du prieuré Saint-Pierre de La Réole, et Jean II Tournié, de Gourdon, le , devant maître Vergnol, notaire à Villefranche-sur-Lot. Le baill prévoyait 63 stalles, 18 stalles hautes et 13 stalles basses de chaque côté de la stalle centrale. Il n'en reste plus aujourd'hui que 49, 14 ont donc été perdues.

Les stalles ont dû être transportées au Mas-d'Agenais, vers 1803. À cette date, en effet, la chaire commandée en même temps que les stalles a été déplacée dans la chapelle de l'hôpital de La Réole[3].

Les stalles ont été classées en 1840[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Inscription de l'église Saint-Vincent », notice no PA00084164, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 9 juin 2013.
  2. « tableau, cadre : Christ en croix (le) », notice no PM47000186, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  3. Philippe Camilli, Les œuvres des ateliers Tournié en Lot-et-Garonne, p. 109-112, Revue de l'Agenais, juillet-septembre 2010
  4. « lambris de revêtement, stalles », notice no PM47000182, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Dubourg-Noves, L'église du Mas-d'Agenais, p. 223-236, dans Congrès archéologique de France. 127e session. Agenais. 1969, Société française d'archéologie, Paris, 1969
  • Pierre Dubourg-Noves, Guyenne romane, p. 29, éditions Zodiaque (collection la nuit des temps no 31), La Pierre-qui-Vire, 1969
  • Georges Tholin, Études sur l'architecture religieuse de l'Agenais du Xe au XVIe siècle suivies d'une notice sur les sépultures du Moyen Âge, p. 23-29, Librairie J. Michel, Agen, 1874 (lire en ligne)
  • 008 - Le Mas-d'Agenais, église Saint-Vincent, p. 32-33, revue Le Festin, Hors série Le Lot-et-Garonne en 101 sites et monuments, année 2014 (ISBN 978-2-36062-103-3)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]