Yzeure — Wikipédia

Yzeure
Yzeure
Vue aérienne du centre d’Yzeure.
Blason de Yzeure
Blason
Yzeure
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Moulins
Intercommunalité Communauté d'agglomération Moulins Communauté
Maire
Mandat
Pascal Perrin
2020-2026
Code postal 03400
Code commune 03321
Démographie
Gentilé Yzeuriens
Population
municipale
12 598 hab. (2021 en diminution de 3,74 % par rapport à 2015)
Densité 291 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 01″ nord, 3° 21′ 19″ est
Altitude Min. 217 m
Max. 278 m
Superficie 43,24 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Moulins
(banlieue)
Aire d'attraction Moulins
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Yzeure
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Yzeure
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Yzeure
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Yzeure
Liens
Site web ville-yzeure.com

Yzeure est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Située à l'est de la préfecture Moulins, elle comptait 12 598 habitants en 2021, appelés les Yzeuriens et les Yzeuriennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située au nord du département de l'Allier[1], en Sologne bourbonnaise. C'est la cinquième commune du département de l'Allier en nombre d'habitants, au recensement de 2021[2]. Elle jouxte à l'ouest et au sud-ouest la commune de Moulins, préfecture de l'Allier, avec laquelle elle forme une agglomération incluant également la ville d'Avermes[3].

Nevers est à 57 km au nord, Bourges à 100 km au nord-ouest, Clermont-Ferrand à 105 km au sud-sud-ouest, Mâcon à 133 km à l’est, Beaune à 145 km au nord-est[4].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Sept communes sont limitrophes[3] : Les communes limitrophes sont Avermes, Chézy, Gennetines, Lusigny, Montbeugny, Moulins et Toulon-sur-Allier.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'Allier, très proche à l'ouest, traverse Moulins dans le sens sud-nord. Plusieurs petits cours d'eau prennent naissance sur la commune ou la traversent et coulent vers l'ouest pour rejoindre ce gros affluent de la Loire ; ils forment à eux deux une vingtaine d'étangs au sud et au nord d'Yzeure. Au sud-ouest et à l'ouest de la ville, deux petits affluents de l'Ozon forment une dizaine d'étangs avant de quitter le territoire communal vers l'ouest[5].

Le territoire communal est parsemé d'étangs

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 752 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 795,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records YZEURE (03) - alt : 242m, lat : 46°34'45"N, lon : 3°21'13"E
Records établis sur la période du 01-01-1959 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,6 2,7 4,9 8,9 12,4 14,2 13,9 10,2 7,8 3,8 1,3 6,8
Température moyenne (°C) 3,9 4,6 8 10,9 14,7 18,5 20,6 20,5 16,3 12,4 7,4 4,5 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,6 13,2 16,8 20,6 24,6 27 27,1 22,4 17 11 7,6 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−21
09.01.1985
−19
05.02.1963
−12
01.03.05
−5,3
01.04.20
−1,2
01.05.1960
2,2
02.06.1975
5
06.07.1964
3
26.08.1966
−0,9
27.09.1972
−6,8
30.10.1997
−9
21.11.1998
−15,2
26.12.10
−21
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,2
01.01.23
25,8
28.02.1960
26
31.03.21
29,6
20.04.18
33,2
27.05.05
40,9
27.06.19
43,2
25.07.19
42
09.08.03
36,1
10.09.23
31,9
02.10.23
23,6
08.11.15
19
14.12.1989
43,2
2019
Précipitations (mm) 60,1 49,5 51,9 64,9 81,1 70,8 67,6 63,5 67,6 70,6 83 65,1 795,7
Source : « Fiche 3321001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Yzeure est une commune urbaine[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Moulins, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[14] et 38 313 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,8 %), forêts (22,3 %), zones urbanisées (15,1 %), terres arables (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[19].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La route nationale 7 contournée passe par le territoire de la commune. Trois échangeurs la desservent[3] :

  • l'échangeur 45, situé à la frontière communale avec Avermes, débouche sur la route de Decize (route départementale 979a) et dessert le lieu-dit du Haut-Barrieux et le quartier des Chartreux, à Moulins ;
  • l'échangeur 46, situé à la sortie est de la ville par la route départementale 779 en direction de Chevagnes, Bourbon-Lancy et Autun, desservant notamment le quartier de Saint-Bonnet par la route de Bourgogne ;
  • l'échangeur 47, situé à la sortie sud-est de la ville par la route départementale 12 et desservant la zone d'activités.

L'ancienne route nationale 7, correspondant à la route de Lyon, marque la frontière communale avec Moulins, et est gérée par le département de l'Allier (D 707).

Depuis Yzeure, passent la D 12 (route de Montbeugny, en direction de Montbeugny et de Dompierre-sur-Besbre, la D 30 (vers La Chapelle-aux-Chasses), la D 194 (vers Gennetines), la D 225 (vers Lusigny), la D 493 et la D 494[3].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare de Moulins-sur-Allier est la gare SNCF la plus proche. Les bus des lignes C et D peuvent donner correspondance à un train TER Auvergne-Rhône-Alpes en direction de la gare de Clermont-Ferrand ou à des Intercités à cette même destination ou les gares de Nevers ou de Paris-Bercy.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par cinq lignes du réseau Aléo[20] :

  • la ligne B, reliant Portes d'Avermes à la place Jean-Moulin en desservant le parking Grillet, l'hôtel de ville et le collège François-Villon ;
  • la ligne C, reliant le centre commercial des Portes de l'Allier au quartier du Plessis via les quartiers des Bataillots et des Chartreux ;
  • la ligne D, reliant le quartier du Plessis à Place des Martyrs (en rive gauche de Moulins) ;
  • la ligne F, reliant le parking de la place Grillet à Bressolles ;
  • la ligne S5, ligne scolaire reliant l'hôtel de ville à la place d'Allier, au lycée Théodore-de-Banville et aux collèges Anne-de-Beaujeu et Émile-Guillaumin à Moulins.

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le plan local d'urbanisme a été approuvé par le conseil municipal le 15 février 2013[Y 1].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2015, la commune comptait 6 622 logements, contre 6 328 en 2010. Parmi ces logements, 89,6 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 78,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,3 % des appartements[a 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 68,3 %, en hausse sensible par rapport à 2010 (68 %). La part de logements HLM loués vides était de 11,4 % (contre 11 %)[a 2].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

La commune aménage Yzatis (médiathèque, cyber-base, espace forme)[Y 1].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est soumise à deux risques : séisme (zone de sismicité de niveau 2) et transport de matières dangereuses. Elle a élaboré un plan communal de sauvegarde (PCS) mais ne possède pas de dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM)[21].

La présence d'une canalisation de gaz naturel et l'utilisation de la route nationale 7 et de la route départementale 707 par les véhicules de transport de matières dangereuses, ainsi que l'existence de voies ferrées, justifient le classement d'Yzeure à ce risque technologique[22].

Retrait-gonflements des sols argileux[modifier | modifier le code]

Exposition au retrait-gonflement des sols argileux dans la commune : Oui (exposition moyen)[23].

Commune soumise à un Plan de prévention des risques retrait-gonflement des sols argileux : Non[24].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Origine gauloise du nom[modifier | modifier le code]

Le nom « Yzeure » vient de Isodorum qui signifie le « marché d'Isos » en gaulois[25].

Mentions médiévales[modifier | modifier le code]

Selon Ernest Nègre[26] et Stéphane Gendron[27], la forme écrite la plus ancienne désignant Yzeure, Isodrus en latin, date de 912. Au XIe siècle, on rencontre le nom, Ysodurum.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Période gauloise (Éduens)[modifier | modifier le code]

Les peuples gaulois du département de l'Allier. En marron sont les Éduens (avec Yzeure et Moulins), en vert les Arvernes et en bleu, les Bituriges.

Durant l'Antiquité (âge du Fer), l'agglomération d'Isodorum, tout comme la ville voisine de Moulins, faisait partie du territoire du peuple gaulois des Éduens[28].

Une liste de noms en langue gauloise gravés sur un vase retrouvé au début du XXe siècle ont permis de trouver des noms de langue gauloise : ATIPASTU, ADAXILU, ABINOS, ATONILLOS, ASSULATOS, ANDROULOS, ATIASSU.

L'atelier de poterie antique de Saint-Bonnet[modifier | modifier le code]

Le site de Saint-Bonnet à Yzeure[29] n'est longtemps connu que par une fouille sur quelques dizaines de mètres carrés[30]. En 1827 des ateliers de poterie sont découverts à Saint-Bonnet[31],[Note 3]. Entre 1863 et 1865, A. Bertrand[Note 4] fouille le quartier[33] ; il signale « un demi-moule d’un buste en terre cuite, à tête capuchonnée ». En 1900 il découvre deux fours , et cinq autres en 1901[34]. Deux fours sont entièrement dégagés[35].

Les déblais de l'atelier contiennent de nombreux morceaux de fresques et le pied-droit d'un four inclut un morceau de colonne ; ce qui indiquerait que l'atelier de poterie a été construit sur le site d'un bâtiment rasé qui, lui, n'était pas un lieu de production[36],[Note 5].
Les alentours immédiats sont parsemés de fragments de sigillée unis et ornés. Certains des fragments de sigillée unie portent les marques « AFRICANI », « SOLANI », « CINTVSVMIF ». Un vestige de vase moulé porte la marque de Putrius, connue comme provenant de l'atelier de Lezoux[35].

Le site a produit des statuettes en terre cuite blanche, et presque certainement de la sigillée lisse et peut-être aussi moulée[35]. Vertet indique que la sigillée pourrait dater de l'époque de Trajan (98-117)[37]. Il mentionne des statuettes peintes[38] et une quantité importante de figurines[37], parmi lesquelles des bustes, paons, coqs et édicules[39]. Talvas précise que certaines figurines sont de facture médiocre[40] mais d'autres sont lissées avec soin et certains endroits peints[41] : yeux, lèvres, pointes de seins pour les Vénus[40],[Note 6].

Corrocher mentionne Saint-Bonnet comme un des ateliers de Gaule du Centre producteurs de céramique à glaçure plombifère[42].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1206, Guy II de Dampierre et Mathilde de Bourbon, sa femme, de concert avec le prieur de Souvigny, créèrent, sur la hauteur de Saint-Bonnet, tout près de Moulins, une ville franche, dont les revenus devaient appartenir, par moitié, au prieur et au sire de Bourbon[43].

Au Moyen Âge, il y avait une maison forte, aujourd'hui disparue, dite de « Pré Puttet » ou le « Champ Putet »[44],[45] datant probablement du XIVe siècle et qui fut occupée jusqu'à la fin du XVIIe siècle.

La maison forte se trouvait au fond d'un vallon, le côté nord s'appuyant sur le ruisseau de la Rigollée. Elle se dressait sur une plate-forme rectangulaire fossoyée surélevée de 28 × 30 m[46] construite à partir des matériaux de creusement des fossés. Les fossés en forme de « U » ont une largeur de 9 m et sont profond de 1,60 m. Son organisation, nous est connu, des fouilles ont mis au jour : un mur d'enceinte de 0,80 m de large épousant le tracé de la plate-forme, une cour d'une superficie de 250 m2, qui s'étendait devant la maison forte[47] et la présence d'une tour ronde de 5 m de diamètre. Un puits se trouvait au centre de la cour[48].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1633, est cité Antoine des Essars, sieur de Putay.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Entre 1795 et 1800, la commune absorbe celle voisine de Saint-Bonnet-et-Saint-Jean, soit une augmentation de population de 349 habitants[49] ; cette dernière porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Mont-Grillet[49].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Aux élections municipales de 2014, le député-maire sortant, Guy Chambefort, ne s'est pas représenté[50]. Le premier tour n'a pas désigné d'élu dans l'immédiat. Au second tour, Pascal Perrin est élu maire d'Yzeure, où près de deux électeurs sur trois (66,63 %) ont voté[51].

Aux élections départementales de 2015, le binôme socialiste Pascale Foucault - Pascal Perrin a recueilli 65,94 % des suffrages exprimés (3 074 voix sur 4 662), avec un taux de participation de 53,49 % (5 152 votants sur 9 631 inscrits)[52] et est élu dans le canton avec 63,56 % des voix, avec un taux de participation légèrement inférieur à celui de la commune bureau centralisateur (53,27 %)[53].

Aux élections municipales de 2020, Pascal Perrin est réélu avec une abstention de 57,71% au second tour. Il obtient 53,70% des suffrages exprimés.

Récapitulatif de résultats électoraux récents[modifier | modifier le code]

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 PS 41,76 DVD 29,28 FG 28,95 Pas de 4e PS 42,61 DVD 30,93 FG 26,44
Européennes 2014 PS 24,73 UMP 19,44 FN 17,43 FG 12,02 Tour unique
Régionales 2015 PS 33,07 UMP 26,89 FN 19,34 PCF 10,90 PS-PCF-EELV 49,65 UMP 33,22 FN 17,13
Présidentielle 2017 EM 28,78 LFI 22,80 FN 16,89 LR 15,46 LREM 71,59 FN 28,41 Pas de 3e
Législatives 2017 EM 30,44 PCF 23,17 LR 15,73 PS 15,04 PCF 53,82 LREM 46,18 Pas de 3e
Européennes 2019 RN 21,33 LREM 21,21 EELV 11,08 PS-PP 8,98 Tour unique
Présidentielles

2022

LREM 29.82 RN 22.25 LFI 20.49 Reco 5.45 LREM 62,01 RN 37,99

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Mairie
Mairie.

Le maire sortant, Pascal Perrin, a été réélu au premier tour à la suite des élections municipales de 2020. Le conseil municipal, réuni le pour élire le maire, a désigné neuf adjoints[54].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1919 1920 Antoine Deforge SFIO Domestique agricole, cheminot, puis expert-comptable
1920 1938 Joseph Baudron    
1938 1955 Claude Dussour    
1955 mars 1971 Paul Maridet CNI puis app.UNR Médecin - Député (1958-1962)
mars 1971 mars 1977 Louis Guillot    
mars 1977 mars 1989 Jean-Paul Desgranges PS Député de la 1re circonscription de l'Allier (1981-1986)[55]
Conseiller général (1973-1985)
mars 1989 avril 2014 Guy Chambefort PS puis DVG Député de la 1re circonscription de l'Allier (depuis 2007)
Conseiller général (1985-2007)
avril 2014 En cours Pascal Perrin[56] PS Conseiller en formation continue [retraité]
Conseiller général (2007-2015) puis départemental (depuis 2015)
Réélu le [54]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Le budget 2014 de la commune s'élève à 24 954 824  réparti comme suit[57] :

  • investissement : 7 687 395  ;
  • fonctionnement : 17 267 429 .

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Yzeure est jumelée avec deux communes[58] :

Par ailleurs, elle mène des actions de coopération décentralisée avec Drapeau du Sénégal Kafountine (Sénégal) depuis 1988[63].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Yzeuriens et les Yzeuriennes[64].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[65],[Note 7].

En 2021, la commune comptait 12 598 habitants[Note 8], en diminution de 3,74 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9642 8031 3221 6421 8862 0602 4752 6102 988
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2403 2913 5853 8504 1954 1644 4645 2895 703
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 9606 1336 5396 0846 2377 0357 5738 1868 374
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10 00011 66513 71513 19713 46112 69612 48812 99013 230
2021 - - - - - - - -
12 598--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Au recensement de 2021, Yzeure est la 5e commune la plus peuplée du département de l'Allier derrière Montluçon, Vichy, Moulins et Cusset. La population de la commune diminue (−3,7 % par rapport à 2015) et suit la tendance de l'agglomération moulinoise et du département[2].

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,3 % la même année, alors qu'il est de 34,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 6 130 hommes pour 6 769 femmes, soit un taux de 52,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,05 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[68]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
2,2 
10,3 
75-89 ans
13,6 
18,5 
60-74 ans
20,8 
22,2 
45-59 ans
21,6 
16,5 
30-44 ans
14,9 
15,9 
15-29 ans
12,4 
15,6 
0-14 ans
14,5 
Pyramide des âges du département de l'Allier en 2020 en pourcentage[69]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,8 
9,8 
75-89 ans
13,5 
21 
60-74 ans
21,7 
20,9 
45-59 ans
19,8 
15,8 
30-44 ans
15,1 
15,5 
15-29 ans
12,9 
15,9 
0-14 ans
14,1 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Yzeure dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

Dans l'enseignement public, les élèves commencent leur scolarité dans l'une des quatre écoles maternelles publiques (Jacques-Prévert, Les Bataillots, Les Cladets, Louise-Michel), puis dans l'une des cinq écoles élémentaires publiques (Ampère, Jacques-Prévert, Jules-Ferry, Les Cladets, Louise-Michel)[Y 2]. Ils poursuivent au collège François-Villon[Y 3], géré par le conseil départemental de l'Allier, puis au lycée Jean-Monnet[Y 3], géré par le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Dans l'enseignement privé, les élèves vont à l'école Saint-Pierre[Y 2].

Il existe un centre d'information et d'orientation.

Culture[modifier | modifier le code]

Pendant plusieurs décennies jusqu'en 1997, l'usine Leblanc, a employé jusqu'à presque deux cents salariés à certaines périodes, pour la fabrication des pièces destinées à la réalisation de clarinettes, flûtes et hautbois, dont la clarinette réputée mondialement Leblanc-Noblet[70].

Une exposition consacrée à la clarinette à Moulins en 2015 évoque celle-ci[71].

Sports[modifier | modifier le code]

Le 12 mars 2019, la ville d'Yzeure a accueilli, avec Moulins, l'arrivée de la 3e étape du Paris-Nice 2019[73],[74], La ligne d'arrivée était située route de Lyon[75].

Yzeure a tenté, depuis des années, d'être ville de départ du Paris-Nice. Elle s'est unie avec Moulins au milieu de l'année 2018 afin, notamment, de renforcer leur attractivité médiatique en tant que ville d'arrivée[76]. La ville d'arrivée est officialisée en octobre 2018[77].

Économie[modifier | modifier le code]

Le tissu économique local est dominé par les activités de transport et logistique : Yzeure abrite une importante unité logistique d'achat du groupe Leclerc : Scacentre[78].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 7 894 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,6 % d'actifs dont 62,5 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs[a 3].

On comptait 6 751 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 4 973, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 135,7 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[a 4].

4 513 des 4 972 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 90,8 %) sont des salariés[a 5]. 38,4 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 6].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au , Yzeure comptait 490 entreprises : 38 dans l'industrie, 71 dans la construction, 162 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 103 dans les services aux entreprises et 116 dans les services aux particuliers[a 7].

En outre, elle comptait 625 établissements[a 8].

Yzeure abrite le siège de nombreuses entreprises de transport, dont les Transports Yzeuriens et les Transports Bourrat. On peut également citer parmi les grandes entreprises MCF (matériaux de construction).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Église romane Saint-Pierre d'Yzeure.
  • L'église Saint-Pierre, joyau de l'époque romane, est remarquable par l'ornementation de sa façade du XIIe siècle et par sa crypte des IXe et Xe siècles. Le portail d'influence bourguignonne présente des chapiteaux ornés de monstres, des motifs antiquisants et des modillons à décors fantastiques. Dans la nef et les bas-côtés, 32 chapiteaux du XIIe siècle sont sculptés de rinceaux et de végétaux. Le mobilier est également exceptionnel comme les bancs d'œuvre des corporations, la statue polychrome de la Vierge à l'enfant, dont le drapé permet une datation du XIVe siècle, et la chaire en bois sculpté de 1623.
  • L'église Sainte-Jeanne-d'Arc d'Yzeure, moderne (XXe siècle) aux Bataillots.
  • Chapelle du château de Plaisance.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le château Renaissance de Panloup.
  • château de Pouzeux
  • Château de Panloup : demeure seigneuriale du XVIe siècle avec un très grand parc. À l'intérieur, la porte menant à l'ancienne chapelle est ornée d’une pierre du XIIe ou XIIIe siècle représentant l'agneau pascal.
  • Château de Bellevue construit en 1881-1882. Le château était à l'origine un établissement d'enseignement privé dirigé par les pères jésuites. Il servit d'hôpital pendant la Première Guerre mondiale. En 1946, il devient la propriété du département de l'Allier et abrite des services administratifs départementaux. Le nouveau bâtiment des Archives départementales de l'Allier a été construit en contrebas du château, dans le parc ; il a ouvert en 1987.
  • Château de Joulet : château fort du XVIIe siècle
  • Le Parc : simple maison de campagne à l'origine, fut achetée par la duchesse Anne de Beaujeu à l'aube du XVIe siècle. Dès 1503, elle y habita et vint s'y reposer chaque fois que les charges de la régence le lui permettaient. La résidence était alors connue sous le nom de Beaumanoir. Gilbert de Marillac, secrétaire du connétable de Bourbon, rapporte dans ses Mémoires que les « espoussailles et noces » de celui-ci et de Suzanne de Bourbon s'y déroulèrent « au moys de may suivant l'an mil cinq cens cinq ». Le roi François Ier y fut hébergé par deux fois une dizaine de jours en 1538 puis en 1541, et pour clore le séjour moulinois du roi Charles IX, Catherine de Médicis y organisa une de ces grandes fêtes qu'a décrites sa fille Marguerite dans ses mémoires. Ce fut également l'un des tout premiers parcs créés par les ducs de Bourbonnais et le lieu-dit « les Lys » qui le jouxte était orthographié « les lices » au cadastre de 1828[79].
  • Motte signalée par Charles-Laurent Salch[80].

Sites[modifier | modifier le code]

  • Plan d'eau des Ozières (baignade, pédalos, etc.), à l'est de la ville.
  • Domaine des Vesvres : 85 hectares de bois et d'étangs, ouverts à la promenade.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Anne de Beaujeu (1461-1522), princesse et régente du royaume de France.
  • Albert Fleury (1923-2006), poète.
  • Honoré d'Urfé (1568-1625), propriétaire du château de Pouzeux.
  • Aimé Laussedat (1819-1907), directeur du Conservatoire des Arts et Métiers. Membre de l’Académie des Sciences, inventeur de la photogrammétrie. Un buste à sa mémoire se trouve dans son ancienne propriété à Yzeure dont le parc, aujourd’hui municipal, porte son nom.
  • Maurice Eblé (1880-1942), né à Yzeure, avocat engagé dans le catholicisme social, fondateur d'associations et de revues, promoteur de progrès sociaux comme les allocations familiales.
  • Joseph Voisin (1882-1969), né et mort à Yzeure, romancier, poète, journaliste, médaillé militaire. Il obtint le prix du Printemps de la Société des Gens de Lettres en 1915 et celui du Feuilleton en 1918[81].
  • Claude Dussour (1889-1955), obtient la croix de guerre et est fait chevalier de la Légion d’honneur pendant la première guerre mondiale. Conseiller municipal en 1925, il devient maire en 1938. Dès 1940, il entre dans la résistance. Arrêté en 1944, il est déporté à Buchenwald. Il est ensuite élu conseiller général de Moulins-Sud en 1945 et 1955. Un prix Claude-Dussour est décerné chaque année aux élèves méritants de la commune.
  • Henri Laville (1915-1958), instituteur, journaliste et écrivain, décédé à Yzeure, où il est inhumé. Le groupe scolaire de la rue Parmentier (devenu la maison des arts et des sciences) porte son nom[82].
  • Didier Boulaud (1950-), instituteur, conseiller en formation continue auprès de l'Éducation nationale, directeur de cabinet du maire de Nevers, Pierre Bérégovoy de 1983 à 1993, élu maire de Nevers depuis 1993, président de la Communauté d'agglomération de Nevers depuis 2003, député de la Nièvre de 1993 à 2001 puis sénateur de la Nièvre depuis septembre 2001, vice-président de la commission de la Défense à l'Assemblée nationale de 1997 à 2001, secrétaire du Sénat depuis 2004, il est également membre de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, et de la Délégation parlementaire au renseignement.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

D'azur au pairle d'or accompagné en chef d'un casque du même ailé de gueules et accosté de deux chardons aussi d'or fleuris aussi de gueules.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Paul Desgranges (dir.), Yzeure, 2000 ans d'histoire, Cercle des amis d'Yzeure, , 572 p., illustré - 28 cm (ISBN 978-2-9514119-0-6)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Un petit four et des figurines en argile datant du premier siècle avant notre ère auraient été découvertes par Claude-Henri Dufour en 1827. Ces trouvailles seraient appelées trésor de Saint-Bonnet. Les statuettes gallo-romaines témoigneraient d'une religion populaire ignorée.[réf. nécessaire]
  4. A. Bertrand est un archéologue de Moulins (Allier) et conservateur du musée des Antiquités Nationales[32].
  5. L'atelier de Lezoux au lieu-dit Mon Repos est lui aussi installé sur l'emplacement d'une maison rasée, avec une cave emplie de gravats et de déchets de cuisson ; et, toujours à Lezoux mais au lieu-dit Audouart, les fondations de l'atelier sont une petite construction rasée entourée d'un fossé nivelé[36].
  6. Talvas 2007, p. 63 donne la photo d'une statuette féminine provenant de Saint-Bonnet, qui présenterait les mêmes particularités que la Vénus de Bourgheim.
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

Site de la mairie[modifier | modifier le code]

  1. a et b Urbanisme sur le site de la mairie (consulté le 5 juin 2014).
  2. a et b « Écoles primaires » (consulté le ).
  3. a et b « Collège et lycée » (consulté le ).

Dossier complet INSEE[modifier | modifier le code]

« Dossier complet – Commune d'Yzeure (03321) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ) :

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  4. EMP T5 – Emploi et activité.
  5. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2015.
  6. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  7. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  8. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Yzeure »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Lion 1906.
  2. a et b Antoine Delacou, Mathieu Perrinault, Martial Delecluse (texte) et Nicolas Certes (infographie), « L'Allier continue de perdre des habitants, découvrez comment la population a évolué dans votre commune » Accès libre, sur lamontagne.fr, La Montagne, (consulté le ).
  3. a b c et d Carte d'Yzeure sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 15 mars 2019).
  4. « Yzeure », sur google.fr/maps.
    Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
  5. « Archéo'site, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces orthodromiques se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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