Yvonne de Bray — Wikipédia

Yvonne de Bray
Description de cette image, également commentée ci-après
Yvonne de Bray en 1913.
Nom de naissance Yvonne Laurence Blanche de Bray
Naissance
Paris 9e, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 66 ans)
Paris 8e, France
Profession actrice
Films notables L'Éternel Retour
Les Parents terribles
Olivia

Yvonne de Bray, née Yvonne Laurence Blanche de Bray le à Paris et morte le dans la même ville, est une actrice française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Yvonne de Bray naît d'un père propriétaire le au no 49 rue Condorcet dans le 9e arrondissement de Paris[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Enfant, Yvonne de Bray débute sur scène aux côtés de Réjane et de Sarah Bernhardt. Puis elle devient la compagne[2] du dramaturge Henry Bataille (1872-1922) et elle interprète au théâtre ses pièces mais aussi celles de Tristan Bernard, de de Flers et Caillavet ou de Georges Feydeau. En 1922, elle abandonne la scène après la mort de son compagnon.

Elle sera l'amante pendant plusieurs années de la championne sportive Violette Morris[3].

En 1938, Jean Cocteau parvient à la convaincre de remonter sur scène pour interpréter, dans Les Parents terribles, le rôle de Sophie, qu'il a écrit spécialement pour elle,la mère de Michel joué par Jean Marais, mais un problème de santé l'empêche de jouer ; en 1948, elle sera Sophie dans le film de Cocteau adapté de la pièce. Au théâtre, elle interprète Cocteau et Jean Giraudoux et tourne quelques films, dont L'Éternel Retour de Jean Delannoy (1943), L'Aigle à deux têtes de Cocteau (1948), Nous sommes tous des assassins d'André Cayatte (1952) ou Quand tu liras cette lettre de Jean-Pierre Melville (1953).

Mort[modifier | modifier le code]

Tombe d'Yvonne de Bray au cimetière du Père-Lachaise (division 8).

Elle meurt le au no 24 rue François-Ier dans le 8e arrondissement[4].

Les circonstances de sa mort sont troubles. Habitant près du Théâtre Marigny où elle jouait dans la pièce de Giraudoux, Pour Lucrèce, elle rentra chez elle à pied sans manteau alors qu'il faisait froid à Paris en ce début de février. Frappée de congestion pulmonaire, elle meurt en lisant, dans son lit. Une autre version de son décès existe : alcoolique avérée, elle aurait succombé à un coma éthylique[5].

Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (8e division)[6].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Louis Gauthier et Yvonne de Bray dans Le Ruisseau.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris 9e, acte de naissance no 817, année 1887 (page 6/31) (avec mention marginale de décès)
  2. Aucune mention de ce mariage sur son acte de naissance ainsi que sur celui d'Henry Bataille. Mention pourtant obligatoire depuis 1897. Par contre, Yvonne était mariée depuis le 10 février 1904 à Paris 9e - acte 146 avec Georges Emmanuel Bonnet, dont elle divorcera en 1909 - registre des mariages à Paris 9e - acte 1175 (vue 16/31).
  3. Coline Cardi (dir.), Geneviève Pruvost (dir.) et Marie-Jo Bonnet, Penser la violence des femmes, La Découverte, (lire en ligne), « Violence symbolique, violence fantasmée, l'exemple de la « scandaleuse » Violette Morris (1893-1944) », p. 201-272
  4. Archives de Paris 8e, acte de décès no 82, année 1954 (vue 9/31)
  5. Carole Weisweiller et Patrick Renaudot, Jean Marais, le bien-aimé, Éditions de La Maule, 2013, page 147
  6. Registre journalier d'inhumation de Paris Père-Lachaise de 1954, en date du 3 février (vue 29/31)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Olivier Barrot et Raymond Chirat, Noir et Blanc, 250 acteurs du cinéma français 1930-1960, Flammarion, 2000

Liens externes[modifier | modifier le code]