Yvon Coudé du Foresto — Wikipédia

Yvon Coudé du Foresto
Fonctions
Sénateur de la Communauté
-
Sénateur des Deux-Sèvres
-
Secrétaire d'État
Ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique
-
Sous-secrétaire d'État
Ministère de l'Agriculture
-
Sénateur de la Quatrième République
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
NiortVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Alphonse Auguste Marie Yvon Coudé du ForestoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Conflit
Distinction

Yvon Coudé du Foresto est un homme politique français, né à Piedicroce (Corse) le et mort à Niort le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

La famille Coudé du Foresto fait partie des familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie de Bretagne, où elle possédait le fief de Foresto, dans le diocèse de Vannes. Son chef de famille, conseiller au Présidial de Vannes, cherche au XVIIe siècle à s'agréger à la noblesse et essuie un refus de la Chambre des Comptes en 1669[1]. En sont issus notamment l'amiral Louis-Marie Coudé et Joseph-Louis Coudé.

Yvon Coudé du Foresto est le fils de Louis Coudé du Foresto, ingénieur, et de Suzanne Bouteillier.

Carrière[modifier | modifier le code]

Yvon Coudé du Foresto fait ses études au lycée Fontanes de Niort. Il s'engage le jour de ses 18 ans au 8e Dragon puis est affecté à l'armée de l'air et devient instructeur de l'escadrille C 134. Il est gazé en 1917. À sa démobilisation, il est admis à l'Ecole Supérieure d'Electricité et à l'École spéciale de mécanique et d'électricité et ressort diplômé des deux. Il est ensuite ingénieur à Thomson-Houston puis à Alsthom. En 1942, il prend la gestion d'une entreprise familiale de minoterie et d'alimentation du bétail dans les Deux-Sèvres. Il va alors présider de nombreux organismes professionnels nationaux et régionaux, comme le Groupement national des fabricants d'alimentation pour le bétail et la Chambre de commerce de son département.

Élu conseiller municipal de Niort en 1945, il devient en membre (MRP) du Conseil de la République. Il est au palais du Luxembourg un spécialiste reconnu des problèmes alimentaires. Il entre en novembre 1947 dans le gouvernement Robert Schuman puis dans ceux d'André Marie et d'Henri Queuille. L'impopularité de sa fonction, face à la pénurie de l'immédiat après-guerre, le fait battre aux élections de 1948. Il est réélu (RI) en 1952. Il poursuit au Conseil de la République une très grande activité sur des questions nationales et internationales telles que le traité de la CECA, l'énergie ou la recherche scientifique. En , Yvon Coudé du Foresto se prononce pour les pleins pouvoirs au général de Gaulle et est réélu (candidat isolé) en juin 1958 puis aux élections sénatoriales d'. Il reste sénateur jusqu'en 1977, à ses 80 ans, et se suicide trois ans plus tard[2],[3].

Il est évoqué dans le 97e des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans Je me souviens.

Fonctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simil-Nobiliaire français, 2012, p. 236
  2. V. Dictionnaire des parlementaires français.
  3. « Mort d'Yvon Coudé du Foresto ancien rapporteur général de la commission des finances du Sénat », sur Le Monde,

Liens externes[modifier | modifier le code]