Yasuo Kuniyoshi — Wikipédia

Yasuo Kuniyoshi
Yasuo Kuniyoshi
Naissance
Décès
Sépulture
Mount Evergreen Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
国吉康雄Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Formation
Représenté par
Lieux de travail
Mouvement
Conjoint
Katherine Schmidt (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Rêve (1922), Bridgestone Museum of Art, Tokyo.

Yasuo Kuniyoshi est un peintre et graveur japonais né le à Okayama et mort le à New York. C'est un peintre de compositions animées, figures, nus, paysages, natures mortes, dessinateur.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1906 il s'installe à Seattle où il se livre à divers travaux hétéroclites, avant de s'intéresser à l'art. C'est à Los Angeles qu'il commence ses études artistiques, pour les poursuivre à partir de 1916 à l'Art Students League of New York avec le peintre réaliste, Kenneth Hayes Miller et aux côtés de Kutagawa Tamiji. De 1925 à 1928, il fait deux voyages en Europe où il est très impressionné par ce qu'il voit de Soutine, d'Utrillo et surtout de Jules Pascin. Il participe à des expositions collectives, notamment au musée d'art moderne de New York, et en 1952 à la Biennale de Venise. Il montre ses œuvres dans des expositions personnelles à New York depuis 1922 et au Japon, au musée national d'art moderne de Tokyo en 1931 et 1932[1].

Style et technique[modifier | modifier le code]

Ses premières œuvres, des années vingt, combinent paysages et personnages, particulièrement des enfants, avec des fleurs, dans un style original onirique et humoristique. Ses dessins sont des compositions plus libres, idiomes fantastiques lointainement reliés à des concepts esthétiques orientaux. Comme Pascin, il se concentre sur la femme et les natures mortes, se délectant de la « physicalité » du corps et de l'objet, qu'il rassemble souvent de façon incongrue. Dans les années quarante, les connotations érotiques dominent sa production, où il associe volontiers un réalisme d'atelier à un riche monde imaginaire. Pendant la guerre, les représentations désolées de ruines, dans les gris et les terres, dominent son œuvre, tandis qu'après 1948, il affectionne les thèmes de fête, plus hautes en couleur, sortes de grandes fresques teintées d'ironie[2].

Musées[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol. 8, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2700030184), p. 82-83.
  • (en) B.W. Robinson: Kuniyishi, The Majesty's Stationary Office, Londres, 1961.
  • Dictionnaire universel de la peinture, Le Robert, tome IV, Paris, 1975.
  • L'Art du XXe siècle, Larousse, Paris; 1991.
  • (en) Richard A. Davis, Yasuo Kuniyoshi. The Complete Graphiec Word, Alan Xofsy, San Francisco, 1991.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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