Yannick Favennec-Bécot — Wikipédia

Yannick Favennec-Bécot
Illustration.
Yannick Favennec-Bécot en 2013.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(21 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
10 juin 2012
18 juin 2017
12 juin 2022
Circonscription 3e de la Mayenne
Législature XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2002-2012)
UDI/LC/UAI (2012-2018)
LT (2018-2020)
MoDem (2020)
UDI (2020-2022)
HOR (2022)
App. HOR (2022-2024)
LIOT (depuis 2024)
Prédécesseur Roger Lestas
Vice-président du conseil régional des Pays de la Loire
chargé de la ruralité

(1 an, 7 mois et 2 jours)
Président Bruno Retailleau
Conseiller régional des Pays de la Loire

(17 ans, 2 mois et 25 jours)
Élection 28 mars 2004
Réélection 21 mars 2010
13 décembre 2015
Président Jacques Auxiette
Bruno Retailleau
Christelle Morançais
Biographie
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Chaudron-en-Mauges (France)
Nationalité Française
Parti politique UDF-PR (1974-1997)
DL (1997-2002)
UMP (2002-2012)
UDI (2012-2022)
Conjoint Eloïse Favennec-Bécot
Profession Directeur de cabinet

Yannick Favennec-Bécot, né le à Chaudron-en-Mauges (France), est un homme politique français.

De sensibilité giscardienne, est successivement membre de l’UDF, de DL, de l'UMP, UDI. Il est député de la troisième circonscription de la Mayenne depuis 2002 et conseiller régional des Pays de la Loire de 2004 à 2021.

Parcours[modifier | modifier le code]

Yannick Favennec connait l'un de ses premiers engagements politiques avec la campagne présidentielle 1974 avec Valéry Giscard d'Estaing[1]. Après des études de droit, il devient assistant parlementaire de François Léotard. Il intègre ensuite le cabinet de ce dernier au ministère de la Défense, qu’il suit en 1986 au ministère de la Culture et de la Communication. En 1991, il quitte le monde politique pour intégrer celui de l’entreprise où il exerce, notamment, la fonction de directeur des relations extérieures de Bull France.

Il devient en 1995 chef de cabinet du secrétaire d’État au commerce extérieur. Il rejoint ensuite François d'Aubert, le maire de Laval alors ministre de la recherche, qui le nomme directeur de cabinet en 1997.

Candidat de l'Union pour un mouvement populaire, il est élu député le dans la troisième circonscription de la Mayenne. Il est membre du groupe de l'Union pour un mouvement populaire (UMP). Le , il est réélu député au premier tour avec 58,95 % des voix. Il est membre de la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire.

Le , il est élu conseiller régional des Pays de la Loire, dans l'opposition.

Candidat dans la ville de Mayenne aux élections municipales de 2008 il obtient 39,75 % des suffrages contre 60,25 % pour son adversaire divers gauche Michel Angot, avec 75,41 % de participation. Il démissionne du conseil municipal quelques semaines plus tard.

Lors des élections régionales de 2010, il est en deuxième place sur la liste de la majorité présidentielle menée par une candidate de l'Alliance centriste. La liste obtient 47,69 % des suffrages au second tour, soit la première défaite de la droite mayennaise dans une élection départementale. Yannick Favennec est toutefois élu pour un nouveau mandat régional.

Il est réélu député dans la troisième circonscription de la Mayenne le , au premier tour, en recueillant 53,94 % des suffrages[2]. Le , il annonce sur Twitter qu'il ne siège pas dans le groupe UMP, mais dans celui de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), le groupe Union des démocrates et indépendants. Le , il annonce son départ de l'UMP et son adhésion à l'UDI[3].

Il soutient Alain Juppé pour la primaire française de la droite et du centre de 2016. Il est réélu en [4].

En 2018, il rejoint le groupe Libertés et territoires à sa création : quelques mois plus tard, Contexte indique qu'il est « venu avec beaucoup d’hésitations, “quasiment à reculons” », mais « ne regrette finalement rien et n’a aucune envie de réintégrer son groupe d’origine »[5].

Il quitte le groupe Libertés et territoires[6] en et rejoint quelques jours plus tard le groupe MoDem[7]. Alors qu'il est pressenti pour rallier le groupe MoDem, ce dernier s'adjoint les services de son épouse Eloïse Kambrun-Favennec comme secrétaire générale adjointe : L'Express relève alors que « le parcours professionnel de Madame épouse opportunément celui de Monsieur », dont elle fut la collaboratrice parlementaire de 2008 à 2018, jusqu'à l'entrée en vigueur de la loi sur la moralisation de la vie politique qui interdit désormais aux parlementaires d'employer leur conjoint, leur enfant ou leur parent[8].

Le , il quitte le groupe MoDem pour rejoindre le groupe UDI[9].

Lors des législatives françaises de 2022, il est élu dès le premier tour et l'un des quinze candidats à avoir dépassé 50 % au 1er tour, obtenant le meilleur score de la majorité présidentielle.

Détail des mandats[modifier | modifier le code]

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
2002 UMP 3e de la Mayenne 7 528 16,64 2e 24 732 58,07 1er Élu
2007 26 703 58,95 1er
2012 23 152 53,94
2017 UDI 16 004 42,16 19 403 61,53 1er
2022 HOR 19 187 57,13

Références[modifier | modifier le code]

  1. Hommage à Valéry Giscard d'Estaing : comment Yannick Favennec a tenté à 16 ans de faire le mur pour un meeting, francebleu.fr, 9 décembre 2020, par Olivia Cohen
  2. « Résultats France - Présidentielle 2012 - 1er et 2nd tour », sur Le Monde.fr (consulté le )
  3. « Yannick Favennec quitte l’UMP et rejoint l’UDI », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  4. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  5. Samuel Le Goff, « À l’Assemblée nationale, le petit dernier a fait son trou, mais pas encore ses preuves », sur Contexte.com, (consulté le ).
  6. Modifications à la composition des groupes.
  7. Modifications à la composition des groupes.
  8. Jean-Baptiste Daoulas, « L'embauche de l'épouse d'un député fait jaser à l'Assemblée », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  9. « Groupes politiques - Légifrance »

Liens externes[modifier | modifier le code]