William Whewell — Wikipédia

William Whewell
William Whewell
Fonctions
Président de la British Science Association
-
Président de la Société géologique de Londres
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
CambridgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Trinity College
Dallam School (en)
Lancaster Royal Grammar School (en)
Université de CambridgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Everina Frances Ellis (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maître
John Gough (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Influencé par
John Gough (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Titre honorifique
Révérend (en)

William Whewell FRS FGS, (phon. ˈhjuːəl) est un polymathe anglais, scientifique, philosophe et historien des sciences, né à Lancaster le et mort à Cambridge le .

En 1821, il devient membre de la Royal Society. Il enseigne la minéralogie et la philosophie à l'université de Cambridge. En 1841, il est directeur du Trinity College, et en 1855, vice-chancelier de l'université.

S'opposant à l'empirisme, il soutient que la collection des faits ne peut faire progresser la connaissance si les faits ne sont pas coordonnés par une hypothèse[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils d'un charpentier, John Whewell et d'Elizabeth Bennison dont il est l’aîné de leurs sept enfants[3],[4]. Son père avait l'intention que son fils devienne menuisier mais le curé de la paroisse, Joseph Rowley, reconnu les talents de William et lui a offert une éducation gratuite au lycée de Lancaster. En 1810, William se rendit à Heversham où il passa deux ans. Il a également eu pour professeur en mathématiques John Gough, un mathématicien aveugle[4]. Il devient professeur pendant 28 ans et maître du Trinity College, à Cambridge pendant 25 ans[3].

Notion et concept[modifier | modifier le code]

Le concept de « sciences palétiologiques »[modifier | modifier le code]

La palétiologie vise à expliquer, par les relations de causalité, l'état et les changements passés de la Terre. Ce terme anglophone apparaît pour la première fois dans Histoire des sciences inductives en 1837.

La consilience[modifier | modifier le code]

La consilience qui signifie « sauter ensemble » est un terme du philosophe William Whewell pour désigner le type de démonstration qui apparaît lorsque de nombreuses sources indépendantes concourent à cerner un phénomène historique particulier[5].

Principales œuvres[modifier | modifier le code]

  • Treatise on Mechanics, 1833
  • Analytical Static, 1833
  • Astronomy and general physics considered with reference to natural Theology, 1833
  • Four sermons on the foundations of morals, 1837
  • History of the inductive sciences, 1837
  • Philosophy on the inductive sciences, 1840
  • Elements of morality including polity, 1845
  • Lectures on the history of moral philosophy in England, 1852
  • Of the plurality of worlds, 1853
  • Novum Organon renovatum, Londres, 1858. (Livre II traduit en français par R. Blanché sous le titre De la construction de la science, Paris, Vrin, 1938.)
  • Lectures on political economy, 1863

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir par exemple G. Burniston Brown, Science - Its Method and Its Philosophy, Read Books, 2007, (ISBN 1-4067-6857-X), 9781406768572, partiellement consultable sur Google Books, p. 111.
  2. Encyclopædia Universalis, « WHEWELL WILLIAM (1794-1866) - Index », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  3. a et b Leandro Alegsa, « William Whewell », sur fr.Alegsaonline.com, (consulté le )
  4. a et b (en) « William Whewell - Biography », sur Maths History (consulté le )
  5. Stephen Jay Gould, le renard et le hérisson: comment combler le fossé entre la science et les humanités ? (2003), éd. Point, 2012

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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