William Cullen Bryant — Wikipédia

William Cullen Bryant
William Cullen Bryant
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Roslyn (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Peter Bryant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Sarah Snell (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Cyrus Bryant (en)
Sarah Snell Bryant (d)
John Howard Bryant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Frances Fairchild Bryant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Frances Bryant Godwin (d)
Julia Sands Bryant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
Parti politique
Membre de
Genre artistique
Distinction
Œuvres principales
Robert of Lincoln (d), Our Country’s Call (d), The Hunter’s Serenade (d), Thanatopsis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de William Cullen Bryant
Signature

William Cullen Bryant ( - ) était un poète romantique et journaliste américain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Né à Cummington dans le Massachusetts, il est le deuxième fils de Peter Bryant, un médecin prestigieux. Son lieu de naissance, où il passait ses étés, est maintenant devenu un musée. Ses ancêtres, du côté de son père et de sa mère, sont venus sur le Mayflower. Après ses études universitaires au Williams College de à Williamstown (Massachusetts), il veut suivre des études de droit à l'université Yale, bien qu'admis il ne peut s'y inscrire pour des raisons financière, aussi il étudie le droit en prenant des cours privés auprès de juristes à Worthington et à Bridgewater et ayant les compétences nécessaires il est admis au barreau en 1815[1],[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

William Cullen Bryant était intéressé par la poésie depuis sa tendre enfance. Son premier livre de versification, The Embargo, fut publié en 1808. Il publia son premier poème dès l'âge de dix ans. À l'âge de dix-sept ans, Bryant commença son premier grand ouvrage, le Thanatopsis, qui parut dans la North American Review en 1817[3]. Il fut amélioré et élargi au fur et à mesure que les années passèrent. Le sujet du Thanatopsis est la destinée commune et unificatrice de la mort pour l'humanité. Le Thanatopsis était un des poèmes les plus lus de son époque. Bryant a aussi écrit Lines To a Waterfowl. L'œuvre de Bryant, écrit dans le style romantique anglais, célèbre la ruralité de la Nouvelle-Angleterre. Elle fut bien reçue du public. Parmi ce poèmes les plus connus figurent The Rivulet, The West Wind, The Forest Hymn et The Fringed Gentian[4].

Il exerça le métier d'avocat à Northampton, à Plainfield (Massachusetts) et à Great Barrington jusqu'en 1825 lorsqu'il se maria et déménagea à New York pour travailler au New York Review puis au New York Evening Post[5].

D'abord un rédacteur en chef adjoint, il devint rédacteur en chef en 1829 et conserva ce poste jusqu'à sa mort. Son journal était libéral et abolitionniste et il était farouchement opposé à l'esclavage[6].

William Cullen Bryant était un partisan politique pendant toute sa vie, d'abord en faveur du Free Soil Party, puis partisan du Parti républicain[7]. Il était un fervent supporteur de la candidature présidentielle d'Abraham Lincoln en 1860. Mais il s'en éloignera pour ne pas avoir dès son investiture immédiatement aboli l'esclavage[8].

Aussi, Bryant fonde le New York Medical College (en) en 1860[9],[10].

Vers la fin de sa vie, William Cullen Bryant se concentra à analyser et à traduire les classiques grecs et latins, comme l'Iliade et l'Odyssée de Homère[11].

La poésie de William Cullen Bryant est tendre et gracieuse, remplie d'une mélancolie contemplative et d'un amour pour la solitude et le silence de la forêt. Bien qu'il fût élevé dans l'admiration d'Alexander Pope, et même l'imitât dans sa jeunesse, il fut l'un des premiers poètes américains à exercer sa propre influence[3].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

En 1821, William Cullen Bryant épouse Frances « Fanny » Fairchild, le couple donne naissance à deux enfants : Frances en 1822 et Julia en 1832[12],[1].

William Cullen Bryant décède en 1878 des complications liées à la suite d'une chute accidentelle.

William Cullen Bryant est inhumé au cimetière de Roslyn dans le comté de Nassau (État de New York)[13].

Divers[modifier | modifier le code]

Statue de William Bryant au Bryant Park à New York

On retrouve une poésie de Bryant dans le Journal Champêtre d'Edith Holden, Notes de la vie rustique sous le règne d'Edouard VII, 1906 : "Mars".

"Mars le ténébreux est enfin arrivé. Vent, nuages et ciel changeant; J'entends s'engouffrer les rafales Qui s'élancent dans la vallée couverte de neige..."

Le Bryant Park à New York est nommé en son honneur.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poèmes et prose[modifier | modifier le code]

Correspondance[modifier | modifier le code]

  • The Letters of William Cullen Bryant: Volume I, 1809–1836, Fordham University Press, 1975, rééd. 2020, 502 p. (ISBN 9780823209910),
  • The Letters of William Cullen Bryant: Volume II, 1836-1849, Fordham University Press, , 568 p. (ISBN 9780823209927),
  • The Letters of William Cullen Bryant: Volume III, 1849-1857, Fordham University Press, , 564 p. (ISBN 9780823209934),

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en-US) « William Cullen Bryant | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  2. (en) « William Cullen Bryant | American author », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  3. a et b (en-US) Poetry Foundation, « William Cullen Bryant », sur Poetry Foundation, (consulté le )
  4. (en-US) « William Cullen Bryant », sur biography.yourdictionary.com (consulté le )
  5. (en-US) Academy of American Poets, « About William Cullen Bryant | Academy of American Poets », sur poets.org (consulté le )
  6. (en-US) « Bryant, William Cullen | Infoplease », sur www.infoplease.com (consulté le )
  7. (en-US) « On William Cullen Bryant », sur archive.vcu.edu (consulté le )
  8. « William Cullen Bryant Poems > My poetic side », sur mypoeticside.com (consulté le )
  9. (en-US) « NYMC Honors Founder William Cullen Bryant », sur New York Medical College
  10. (en-US) New York Medical College, « Mission & History », sur www.nymc.edu (consulté le )
  11. (en-US) « Who was William Cullen Bryant? Everything You Need to Know », sur www.thefamouspeople.com (consulté le )
  12. (en-US) « New-York Historical Society | Mrs. William Cullen Bryant (1797-1865) », sur www.nyhistory.org (consulté le )
  13. « William Cullen Bryant (1794-1878) - Mémorial Find... », sur fr.findagrave.com (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

  • (en-US) William Aspenwall Bradley, William Cullen Bryant, New York, The Macmillan company, , 252 p. (lire en ligne),
  • (en-US) Albert F. McLean Jr., William Cullen Bryant, Twayne Publishers, juin 1964, rééd. 1 mars 1989, 168 p. (ISBN 9780805775280, lire en ligne),
  • (en-US) John Bigelow, William Cullen Bryant (réimpr. 2004, éd. University Press of the Pacific) (1re éd. 1970, éd. Gale Research Co), 376 p. (ISBN 9781410213907, lire en ligne),
  • (en-US) Charles Henry Brown, William Cullen Bryant, Charles Scribner's Sons, , 616 p. (ISBN 9780684123707, lire en ligne),
  • (en-US) Gilbert H. Muller, William Cullen Bryant: Author of America, State University of New York Press, , 468 p. (ISBN 9780791474679, lire en ligne),

Articles[modifier | modifier le code]

  • (en-US) William J. Free, « William Cullen Bryant on Nationalism, Imitation, and Originality in Poetry », Studies in Philology, Vol. 66, No. 4,‎ , p. 672-687 (16 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Robert A. Ferguson, « William Cullen Bryant: The Creative Context of the Poet », The New England Quarterly, Vol. 53, No. 4,‎ , p. 431-463 (33 pages) (lire en ligne),

Liens externes[modifier | modifier le code]