William Brown Hodgson — Wikipédia

William Brown Hodgson
Biographie
Naissance
Décès

William Brown Hodgson, né le à Washington et mort le à New York, est un diplomate états-unien

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

William Brown Hodgson naît le en Virginie[1] ou dans le quartier de Georgetown dans la ville de Washington[2]. Orphelin de son père, il reçoit comme seule éducation formelle un enseignement assuré par le pasteur James Carnahan (en). Exceptionnellement doué pour les langues étrangères, il en maîtrise treize, dont le sanskrit et l'hébreu. En 1824, il reçoit un diplôme honorifique de l'université de Princeton (alors College of New Jersey) sans pour autant y avoir étudié[3].

Carrière diplomatique[modifier | modifier le code]

Alger[modifier | modifier le code]

Grâce à son amitié avec le parlementaire Henry Clay, William Brown Hodgson se fait pistonner au département d'État. Il est alors envoyé vers la côte des Barbaresques pour parfaire sa maîtrise linguistique et met notamment les voiles pour Alger, où il assiste le consul-général William Shaler, auquel il succède brièvement[3],[4]. Il se passionne pour la civilisation berbère et mène d'importantes recherches sur les langues berbères avec l'aide de Sidi Ahmed Ben Ali, son assistant de recherche kabyle. Sa recherche paraît en 1834 sous le titre de Grammatical Sketch and specimens of the Berber Language[5].

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 1842, à Londres, William Hodgson se marie avec Margaret Telfair, la fille benjamine du gouverneur de Géorgie Edward Telfair (en). Le couple vit dans un manoir familial à St. James Square (aujourd'hui Telfair Square) dans la ville de Savannah[3],[6]. Cette union lui donne accès aux vastes plantations de la famille Telfair, ce qui lui permet de parfaire ses connaissances en ethnologie et en linguistique aux contacts des esclaves avec qui il lui arrive de converser dans leurs langues maternelles[3].

Ouvrage[modifier | modifier le code]

  • Grammatical Sketch and specimens of the Berber Language, 1834.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « William Brown Hodgson (1801-1871) », sur Find a Grave (consulté le )
  2. (en) Natalie Operstein, The Lingua Franca : Contact-Induced Language Change in the Mediterranean, Cambridge University Press, , 335 p. (ISBN 978-1-009-00016-1, 978-1-316-51831-1 et 978-1-108-99985-4, DOI 10.1017/9781009000161, lire en ligne), p. 19
  3. a b c et d (en-US) Charles J. Johnson, « William Brown Hodgson », sur New Georgia Encyclopedia, (consulté le )
  4. (en) Walter B. Smith II, America's Diplomats and Consuls of 1776-1865 : A Geographic and Biographic Directory of the Foreign Service from the Declaration of Independence to the End of the Civil War, Washington, D.C., Center for the Study of Foreign Affairs, coll. « Occasional paper » (no 2), , 366 p. (OCLC 15117775, lire en ligne), p. 90
  5. Fatsiha Aoumer, « Essai de grammaire à partir d’un ouvrage manuscrit en langue kabyle, d’un taleb de Bougie, du début du XIX e siècle: », Études et Documents Berbères, vol. N° 35-36, no 1,‎ , p. 105–118 (ISSN 0295-5245, DOI 10.3917/edb.035.0105, lire en ligne, consulté le )
  6. (en-US) « Margaret Telfair Hodgson », sur New Georgia Encyclopedia (consulté le )