Wilhelm Johannsen — Wikipédia

Wilhelm Johannsen
Wilhelm Johannsen.
Fonction
Recteur
Université de Copenhague
-
Knud Faber (d)
Viggo Bentzon (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
CopenhagueVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Wilhelm Ludvig JohannsenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Fratrie
Helene Johannsen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions

Wilhelm Ludvig Johannsen (né le à Copenhague et mort le dans cette même ville) est un botaniste, physiologiste et généticien danois.

Formation et carrière[modifier | modifier le code]

Son père ne pouvant financer ses études universitaires, il entreprend une carrière de pharmacien. Pendant la dernière année de formation à ce métier, il peut tout de même étudier la botanique et la chimie à l'université. En 1881 il est engagé comme chimiste aux laboratoires de la brasserie Carlsberg à Copenhague où il travaille sur l'orge sous la direction de Johan Kjeldahl[1]. (Le laboratoire de la brasserie Carlsberg à Copenhague, créé après la publication des Études sur la bière par Pasteur)

En 1887 il quitte les laboratoires Carlsberg, mais poursuit ses recherches sur l'orge — notamment sur la dormance — à Copenhague et dans des universités allemandes[1].

En 1892 il est recruté comme lecteur en physiologie végétale au Collège royal d'agriculture et de médecine vétérinaire[1],[2].

En 1905, il devient professeur de physiologie végétale à l'université de Copenhague[1].

Il a aussi travaillé à l'Institut agricole de Copenhague avant d'enseigner l'agriculture à l'université de la ville.

Il devient membre de l'Académie des sciences naturelles de Philadelphie en 1915.

Il est enterré au cimetière Vestre.

Apports[modifier | modifier le code]

En 1903, il démontre, dans ce qui deviendra connu sous le nom d'« expérience de Johannsen », certaines limites de la sélection massale.

En 1909, il invente le terme de gène[3], par opposition au terme darwinien de pangene qui implique que l'ensemble de l'organisme participe de l'hérédité. En 1911 il propose les termes de génotype et de phénotype. Il définit aussi le terme de « population » en biologie.

Liste partielle des publications[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Jean Deutsch, Le gène - Un concept en évolution, Le Seuil, coll. « Science ouverte », octobre 2012
  2. Aujourd'hui, la faculté des sciences de la vie de l'université de Copenhague.
  3. D'après le Grand Robert, version 3.1.0 (7.0), le mot est apparu d'abord en allemand, puis en anglais.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]