Vladimir Cosma — Wikipédia

Vladimir Cosma
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Vladimir Cosma à Londres, le dans les Studios Abbey Road pour l'enregistrement de son opéra Marius et Fanny.
Naissance (84 ans)
Bucarest, Roumanie
Nationalité Drapeau de la France Française
Drapeau de la Roumanie Roumaine
Profession Compositeur
Violoniste
Chef d'orchestre
Films notables Le Grand Blond avec une chaussure noire
Les Aventures de Rabbi Jacob
La Boum
Diva
Le Bal
Le Plus Beau Métier du monde
Séries notables L'Amour en héritage
Les Mondes engloutis
Site internet http://www.vladimir-cosma.com
Signature de la personnalité

Vladimir Cosma est un compositeur, violoniste et chef d'orchestre franco-roumain, né le à Bucarest (Roumanie).

Il a composé la musique originale d'un grand nombre de films du cinéma français, notamment durant les années 1970, 1980 et 1990. Il a notamment écrit les thèmes célèbres de nombreuses comédies, parmi lesquelles Le Grand Blond avec une chaussure noire, Les Aventures de Rabbi Jacob, L'Aile ou la Cuisse, L'As des as ou La Chèvre, mais aussi pour des films plus dramatiques comme Diva, Le Bal ou La Gloire de mon père. Parmi ses musiques les plus connues, figurent des chansons originales comme Destinée (pour Les Sous-doués en vacances), Reality (La Boum), Your Eyes (La Boum 2), You Call It Love (L'Étudiante).

Il a aussi créé de nombreuses bandes originales pour la télévision, notamment pour les séries Châteauvallon, L'Amour en héritage et Les Cœurs brûlés, la série d'animation Les Mondes engloutis ou le téléfilm L'Été 36.

Pour son travail, Vladimir Cosma a été récompensé à plusieurs reprises, remportant notamment deux fois le César de la meilleure musique originale (pour Diva puis pour Le Bal) et deux 7 d'or.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et débuts[modifier | modifier le code]

Vladimir Cosma en 1966.

Vladimir Cosma est né à Bucarest dans une famille de musiciens. Son père, Teodor Cosma, est pianiste et chef d'orchestre ; sa mère, Carola, est musicienne et championne de natation ; son oncle, Edgar Cosma, est compositeur et chef d'orchestre ; une de ses grand-mères est pianiste, élève de Ferruccio Busoni.

Selon lui, son père le prénomme Vladimir par amour pour la culture française symbolisée par l'ambassadeur de France en Roumanie d'alors, Wladimir d'Ormesson[1], même s'il s'agit d'une erreur puisque l'ambassadeur de France en Roumanie était alors le frère de Wladimir, André d'Ormesson[2].

Vladimir Cosma étudie le violon et la composition à l'université nationale de musique de Bucarest.

Dès l'âge de huit ans, il se produit en concert avec son père.

Après des premiers prix de violon et de composition obtenus à l'université nationale de Bucarest, il arrive à Paris en 1963 et poursuit ses études au Conservatoire national de Paris, notamment avec Nadia Boulanger. En plus de la musique dite « classique », il se passionne très tôt pour le jazz, la musique de films et toutes formes de musique populaire.

À partir de 1964, il effectue de nombreuses tournées à travers le monde comme violoniste concertiste et se consacre de plus en plus à la composition. Il écrit différentes œuvres dont Trois mouvements d’été pour orchestre symphonique, Oblique pour violoncelle et orchestre à cordes, des musiques de scène et de ballet (Volpone pour la Comédie-Française, Fantômas...).

Musiques de films[modifier | modifier le code]

En 1968, Yves Robert lui confie sa première musique de film pour Alexandre le Bienheureux, en remplacement de Michel Legrand, trop occupé[3]. Depuis, Vladimir Cosma a composé plus de trois cents partitions pour des films de longs métrages cinéma et des séries télévisées.

Il collabore notamment avec Yves Robert, Gérard Oury, Francis Veber, Claude Pinoteau, Jean-Jacques Beineix, Claude Zidi, Ettore Scola, Pascal Thomas, Pierre Richard, Yves Boisset, André Cayatte, Jean-Pierre Mocky, Édouard Molinaro et Jean-Marie Poiré.

On lui doit la musique de très nombreux succès du cinéma parmi lesquels : Le Grand Blond avec une chaussure noire, Diva, Les Aventures de Rabbi Jacob, La Boum, le Bal, L'As des as, La Chèvre, Les Compères, Les Fugitifs, Dupont Lajoie, Un éléphant ça trompe énormément, L'Animal, Le père Noël est une ordure, L'Étudiante, La Gloire de mon père, Le Château de ma mère, Les Malheurs d'Alfred, Le Distrait, La moutarde me monte au nez, La Course à l'échalote, Je suis timide mais je me soigne, Le Jouet, Le Coup du parapluie, L'Aile ou la Cuisse, La Zizanie, Banzaï, Inspecteur la Bavure, Les Sous-doués en vacances, La Soif de l'or, Le Dîner de cons

Vladimir Cosma s'est également illustré dans d’importantes productions télévisuelles françaises et américaines : Michel Strogoff, L'Enlèvement de David Balfour (Kidnapped), Médecins de nuit, L'Amour en héritage (Mistral's Daughter), Châteauvallon, Les Mystères de Paris, Les Cœurs brûlés

Autres créations[modifier | modifier le code]

Vladimir Cosma en 2009.

La musique de film lui permet d’aborder et d’approfondir différentes tendances musicales : le jazz (avec des œuvres écrites pour des grands solistes comme Chet Baker, Toots Thielemans, Don Byas, Stéphane Grappelli, Jean-Luc Ponty, Philip Catherine, Tony Coe, Pepper Adams, la chanson (pour Nana Mouskouri, Marie Laforêt, Richard Sanderson, Diane Dufresne, Herbert Léonard, Mireille Mathieu, Nicole Croisille, Lara Fabian, Guy Marchand…), des œuvres d’inspiration folklorique pour Gheorghe Zamfir, Stanciu Simion « Syrinx » (flûte de pan), Liam O'Flynn (uilleann pipes), Romane (guitare), ainsi que de formes classiques (Concerto de Berlin pour violon et orchestre, Concerto pour euphonium et orchestre, Concerto ibérique pour trompette et orchestre, Courts-métrages pour quintette de cuivres…).

En 2006, il dirige, en création mondiale, son œuvre Eh bien ! dansez maintenant, divertissement pour narrateur et orchestre symphonique d’après les Fables de Jean de La Fontaine, lors d’un concert donné au Victoria Hall à Genève, avec l’Orchestre de la Suisse romande et Lambert Wilson comme récitant. C’est à la tête de l’Orchestre national de France qu’il reprend cette œuvre en , en création parisienne au théâtre des Champs-Élysées, avec la participation d’Éric Génovèse, sociétaire de la Comédie-Française.

Vladimir Cosma écrit l’opéra Marius et Fanny, d’après la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol dont la création a lieu en à l’opéra de Marseille, avec Roberto Alagna et Angela Gheorghiu dans les rôles-titres ainsi que Jean-Philippe Lafont dans le rôle de César. Ces représentations ont fait l’objet d’une captation diffusée à la télévision sur les chaînes Arte et France 3.

En 2008, il compose la comédie musicale Les Aventures de Rabbi Jacob, créée au Palais des congrès de Paris, avec Éric Métayer et Marianne James.

Le , Vladimir Cosma dirige en création mondiale dans l'église Sainte-Madeleine de Béziers la cantate 1209 pour soprano, récitant, chœurs d’enfants et orchestre qu’il a écrite à l’occasion du huitième centenaire du sac de Béziers, sur un livret de Marc Henric[4]. Elle est interprétée par les Petits Chanteurs de la Trinité[5], la maîtrise de la cathédrale de Béziers (Pueri Cantores), l'orchestre Baeterra, la soprano Ulrike Van Cotthem et le comédien Dominique Lautré. Cette œuvre fait référence au massacre de milliers d'habitants à Béziers en 1209, lors de la croisade des albigeois.

Parallèlement, il se consacre à la direction d'orchestre et à la réécriture de ses musiques de films dans le but de leur exécution en dehors des salles de cinéma et plus particulièrement pour des concerts symphoniques. Il donne, entre autres, en 2003 un concert à Genève avec l'Orchestre de la Suisse romande, une série de concerts en 2003 avec l’Orchestre national de Lyon, trois concerts en 2005 et deux en 2014 à Paris au Grand Rex et un concert exceptionnel en 2010 avec l'Orchestre national de l'Ile-de-France au théâtre du Châtelet à Paris.

Il se produit également dans de nombreux pays avec de grands orchestres symphoniques et des solistes prestigieux tels que Ivry Gitlis, Vadim Repin, Wilhelmenia Fernandez, Patrice Fontanarosa, Jean-Luc Ponty, Didier Lockwood, Stanciu Simion « Syrinx », Philip Catherine… Un livre d’entretiens avec Vincent Perrot intitulé Vladimir Cosma comme au cinéma est paru en 2009 aux éditions Hors-Collection, ainsi qu'une anthologie phonographique de ses musiques de films regroupant 91 bandes originales intégrales en deux volumes en 2011.

Vladimir Cosma invité d'honneur du Festival du Film de L'Isle-Adam (2013).

Deux soirées lui sont consacrées par France 3 en 2010, qui diffuse son concert au théâtre du Châtelet et un film documentaire intitulé Vladimir Cosma intime. Les 23 et , il donne deux concerts au Grand Rex, qui reprennent quelques-unes de ses musiques de films les plus connues, avec la participation de la chanteuse Nolwenn Leroy. Un extrait de 1209 y est également chanté.

Peu après la mort de son père Teodor Cosma, il revient en Roumanie en , près de cinquante ans après l'avoir quittée, à l'occasion de concerts à l'Athénée roumain où il dirige l'Orchestre philharmonique George-Enescu[6].

Le compositeur se produit à trois reprises du 15 au , une nouvelle fois au Grand Rex.

Fin 2022, il publie ses mémoires, Du rêve à Reality.

En , il programme une série de trois concerts au Grand Rex, sa salle parisienne fétiche depuis quelques années.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Comme compositeur[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Années 1960[modifier | modifier le code]
Années 1970[modifier | modifier le code]
Années 1980[modifier | modifier le code]
Années 1990[modifier | modifier le code]
Années 2000[modifier | modifier le code]
Années 2010[modifier | modifier le code]
Années 2020[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Années 1960-1970[modifier | modifier le code]

Années 1980[modifier | modifier le code]
Années 1990[modifier | modifier le code]
Années 2000[modifier | modifier le code]
Années 2010[modifier | modifier le code]

Séries animées[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]

Comme arrangeur[modifier | modifier le code]

Comme acteur[modifier | modifier le code]

Œuvres scéniques[modifier | modifier le code]

Œuvres symphoniques basées sur des musiques de films[modifier | modifier le code]

  • L’As des as, ouverture (2001 - 2002)
  • La Boum, suite d'orchestre (1991)
  • La Gloire de mon père / Le Château de ma mère, suite d'orchestre (1991- 2006) : Habanera, Les Vacances, Isabelle, Le Parc Borelli, Massalia Rag, Valse d’Augustine
  • Le Grand Blond avec une chaussure noire, danse roumaine (1991)
  • Michel Strogoff, suite d'orchestre (1995) - Thème de Nadia, Danse Tartare
  • Les Aventures de Rabbi Jacob, danses hassidiques (1996)
  • Le Bal, pour trompette et orchestre (1994)
  • La Course à l’échalote, suite d'orchestre (1995)
  • La Dérobade (Solitude) (1995)
  • Le Jaguar (thème de l’Aventure) (1999)
  • Les Aventures de David Balfour (La Légende de David) (2006)
  • Le Placard (2001)
  • La Chèvre (La Cabra) pour Quena ou naï et orchestre (2002)
  • Les Compères (1991)
  • Les Fugitifs, suite d'orchestre (1991)
  • La Boum 2, suite d'orchestre (1998)
  • Diva (Promenade sentimentale), version orchestrale (2002)
  • Un éléphant, ça trompe énormément (Hello Marilyn) (1991)
  • L'Été 36, suite d'orchestre (1995)
  • L'Amour en héritage, version orchestrale (1996)
  • Châteauvallon, version orchestrale (1999)
  • Les Cœurs brûlés, version orchestrale (1996)
  • Le Bal des casse-pieds pour solistes de jazz et orchestre (1999)
  • Le Bal des casse-pieds, version orchestrale (1999)
  • Salut l’artiste (Yves et Danièle) pour solistes de jazz et orchestre (1999)
  • L'Aile ou la Cuisse (Concerto gastronomique) pour solistes de jazz et orchestre (2003)
  • Le Père Noël au Paradis, suite basée sur les musiques des films : Le père Noël est une ordure, Nous irons tous au Paradis, pour solistes de jazz et orchestre (1996 - 1999)
  • Le Dîner de cons, pour solistes de jazz et orchestre (2002)

Musique concertante[modifier | modifier le code]

  • Oblique, pour violoncelle et orchestre à cordes (1969)
  • Concerto pour euphonium et orchestre (commande du festival et concours international de Tuba de Guebwiller, 1997)
  • Concerto ibérique, pour trompette et orchestre (création lors du concours international de cuivres de la ville de Narbonne, 1998)
  • Concerto de Berlin, pour violon et orchestre - version du film La Septième Cible (1984) – env. 9 min ; version intégrale (2001) – env. 29 min

Œuvres pour orchestre d’harmonie[modifier | modifier le code]

  • Concerto pour euphonium et orchestre d’harmonie (commande du Festival et Concours international de Tuba de Guebwiller, 1997)
  • Concerto ibérique, pour trompette et orchestre d’harmonie (création lors du Concours international de cuivres de la ville de Narbonne, 1998)
  • La Boum - suite pour orchestre d’harmonie (2010)
  • La Gloire de mon père / Le Château de ma Mère, suite pour orchestre d’harmonie (2009) - Habanera, Les Vacances, Isabelle, Valse d’Augustine
  • Le Grand Blond avec une chaussure noire : Danse roumaine (2010)
  • Michel Strogoff, suite pour orchestre d’harmonie (2008) - Thème de Nadia, Danse tartare
  • Les Aventures de Rabbi Jacob : Danses hassidiques (2007)
  • L’Aile ou la Cuisse : Concerto gastronomique (2007)
  • Nous irons tous au Paradis : Les Saxs Brothers pour quintette de saxophones, piano, contrebasse et batterie (2008)

Musique de chambre[modifier | modifier le code]

  • Courts-métrages pour quintette de cuivres (commande du Festival et Concours international de Narbonne, 1996)
  • Concerto pour euphonium et orchestre, réduction pour euphonium et piano (1997)
  • Concerto ibérique, réduction pour trompette et piano (1998)
  • Concerto de Berlin, réduction pour violon et piano
    version du film La Septième Cible (1984) – env. 9 min
    version intégrale – env. 29 min (2002)
  • Eh bien ! Dansez maintenant – divertissement d’après les Fables de La Fontaine – partition pour récitant et piano (2006)
  • Marius et Fanny, réduction pour piano et chant (2007)
  • Cantate 1209, réduction pour piano, récitant, soprano, chœurs d’enfants (2009)

Musique vocale[modifier | modifier le code]

Avec orchestre[modifier | modifier le code]

  • Eh bien ! dansez maintenant, divertissement d’après les Fables de La Fontaine pour récitant et orchestre symphonique (2006)
  • Cantate 1209, pour récitant, soprano, chœurs d’enfants et orchestre (2009)
  • Reality du film La Boum, pour voix de ténor et orchestre (2001)
  • L’Amour en héritage (Only Love), pour soprano et orchestre (1996)
  • Your Eyes du film La Boum 2, pour soprano et orchestre (1998)
  • Les Cœurs brûlés, pour soprano et orchestre (1996)
  • Divine du film Diva pour soprano et orchestre (1996)
  • Air de la Wally du film Diva (Alfredo Catalani, argt. V. Cosma), pour soprano et orchestre (1980)
  • You Call It Love du film L'Étudiante pour soprano et orchestre (2002)
  • Eternity du film La Vouivre pour soprano et orchestre (2002)

Chansons (sélection)[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses et certifications[modifier | modifier le code]

Vladimir Cosma a reçu deux fois le César de la meilleure musique originale (sur un total de six nominations) pour Diva (1982) et Le Bal (1984), ainsi que deux 7 d'or.

Il a également obtenu de nombreux disques d'or et de platine à travers le monde (France, Allemagne, Japon, Angleterre, Suisse, Belgique, Italie, Hollande, Scandinavie…).

  • 1981 :
  • 1982 :
    • Prix de la musique du film au festival de Moscou pour Diva.
    • Disques d'or et de platine pour la bande originale de La Boum 2.
  • 1983 : Grand Prix du disque (Sacem) pour l’ensemble de son œuvre à Cannes.
  • 1984 : César de la meilleure musique de film pour Le Bal.
  • 1985 : Disques d’or et de platine pour les bandes originales de L’Amour en Héritage, Les Mondes engloutis et Châteauvallon.
  • 1986 : 7 d'or de la meilleure musique pour la télévision pour le téléfilm en deux parties : L'Été 36.
  • 1988 : Disque d’or pour la bande originale de L’Étudiante.
  • 1990 : Grand prix Sacem de l’« Œuvre musicale audiovisuelle ».
  • 1991 : 7 d'or de la meilleure musique pour la télévision.
  • 2001 : Philip Award au festival de Varsovie (« Greatest Creation accomplishment in European film music »).
  • 2003 : Grand Prix Sacem de la musique de film.
  • 2005 : Lumière d'honneur – Festival La Ciotat - Berceau du cinéma.
  • 2008 : Trophée « Phenix Award » saluant l’ensemble de sa carrière (Festival du film à Spa en Belgique.)
  • 2010 : Prix Henri-Langlois de la Cinémathèque française 2010.
  • 2011 : Président du jury du 4e Festival international du film de Dieppe.
  • 2023 : Rimbaud d'honneur de la 5ème édition du Festival Les Rimbaud du Cinéma

Décorations[modifier | modifier le code]

Lieux[modifier | modifier le code]

Autres honneurs[modifier | modifier le code]

  • Médaille d’honneur de la ville de Beauvais, en 1995.
  • Médaille d’honneur du Conseil général de l’Yonne, en 2000.
  • Médaille d'honneur de la ville et parrain de l’école municipale de musique de Vandœuvre-lès-Nancy, en 2006.
  • Hommage et médaille d'honneur de la ville de Cabourg, en 2007.
  • Hommage et médaille d’honneur de la ville de Béziers, en 2009.
  • Médaille d'honneur de la ville de La Motte-Servolex, en 2012.
  • Membre honoraire de la Confrérie royale des quarteniers de la flamiche de Dinant, en 2018[15].

Publications[modifier | modifier le code]

Vladimir Cosma en 2023 lors d'une séance de dédicace de ses mémoires à Gibert Joseph, Paris 6e.

Partitions

  • Les Musiques de films de Vladimir Cosma, volumes 1 à 4 (1982-1990)
  • La Gloire de mon père – Le Château de ma mère, recueil pour piano (1990)
  • Vladimir Cosma – Les Plus Belles Chansons cinéma et télévision, vol. 1 (1996)
  • Vladimir Cosma – Les Plus Belles Chansons cinéma et télévision, vol. 2 (1996)
  • 9 recueils de musiques de films, pour instruments solistes (flûte, clarinette, hautbois, saxophone alto, cor, euphonium, trompette, trombone, violon) et piano (2011)

Mémoires

  • Mes mémoires: Du Rêve à Reality, Plon, 2022

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Témoignage de Vladimir Cosma dans le documentaire Vladimir Cosma, tout pour la musique.
  2. Voir sur archivesdiplomatiques.diplomatie.gouv.fr.
  3. La Traversée du miroir du 19 février 2012.
  4. [PDF] Lionel Pons, Création attendue de la Cantate 1209 de Vladimir Cosma, Association des amis de la musique française, 10 juin 2009.
  5. Les Petits Chanteurs de la Trinité
  6. a et b « Vladimir Cosma retrouve « ému » sa Roumanie natale, 50 ans après », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  7. a et b « Jeff Jordan - IMDb », sur imdb.com (consulté le ).
  8. Anagramme de Vladimir Cosma
  9. France Culture, « Etonnez moi Benoit »
  10. JO, « Décret Légion d'honneur », sur JO,
  11. Décret du 13 juillet 2004 portant promotion et nomination, Journal officiel de la République française.
  12. (ro) « Decretul nr. 2/2004 privind conferirea Ordinului Meritul Cultural în grad de Mare Ofiţer », sur lege5.ro, Monitorul Oficial, présidence de la Roumanie, .
  13. (en) Daniel Mihailescu, « Romanian born French music composer Vladimir Cosma », sur GettyImages, .
  14. « Vladimir Cosma et l'Union Musicale, 17 Mars 2012 », sur unionmusicalelamotte.com, (consulté le ).
  15. M. M., « Cosma, quartenier d'honneur », L'Avenir,‎ (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alain Lacombe et Claude Rocle, La Musique de film – Vladimir Cosma, éditions Francis van de Velde, Paris, 1979
  • (en) Steve Harris, Film and Television Composers : An International Discography, Mc Farland & Company Inc., Publishers, USA, 1992
  • Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], t. 1 : A-G, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8e éd. (1re éd. 1900), 4728 p. (ISBN 2-221-06510-7), p. 848
  • Stéphane Lerouge, « Vladimir Cosma : Du Grand Blond à Diva, l’autre Cosma », Notes no 14, éditions SACEM / SDRM, Paris, 1995
  • (it) « Vladimir Cosma », Enciclopedia Români in stiinta si cultura occidentala, Los Angeles, CA90027 USA, 1992 ; 2e éd., 1996
  • (it) Viorel Cosma, Muzicieni din România, editura Muzicala, Bucuresti, 1999
  • (en) « Vladimir Cosma », The New Grove Dictionary of Music and Musicians, Macmillan Publishers Limited, 2e éd., 2001
  • Vincent Perrot, B.O.F. : Musiques et compositeurs du cinéma français – Vladimir Cosma, Dreamland éditeur, Paris, 2002
  • Lionel Pons, Le Style de Vladimir Cosma, des studios à la scène, dans Marius et Fanny, éditions Actes Sud, 2007
  • Vladimir Cosma comme au cinéma, entretiens avec Vincent Perrot, éditions Hors-Collection, Paris, 2009 (ISBN 2848551011)
  • Lionel Pons, Vladimir Cosma l’imagier avec des analyses musicologiques incluses dans le coffret discographique Vladimir Cosma – 40 bandes originales pour 40 films, éditions Larghetto Music, Pays-Bas, 2009
  • « Vladimir Cosma », Who is Who in France – Dictionnaire biographique, éditions Laffitte-Hébrard, 41e éd., Paris, 2010
  • (it) Lionel Pons, Vladimir Cosma, prima la musica, avec des analyses musicologiques incluses dans le coffret discographique Vladimir Cosma, vol.2, 51 bandes originales pour 51 films (Ed.Larghetto Music, Pays-Bas, 2010)
  • Vincent Perrot et Vladimir Cosma, Vladimir Cosma, la partition du cinéma français, Arthéléna éditions, Le Chesney, 2012

Documentaires[modifier | modifier le code]

  • Vladimir Cosma intime réalisé par Alain Duault, France 3, .
  • Vladimir Cosma, tout pour la musique, réalisé par Antoine Gandon et Christian Gandon, émission Empreintes du 2 novembre 2012, France 5
  • La Boum éternelle: Histoire d'un grand film sans prétention, réalisé par Céline Chassé et Julie Peyrard, diffusion le 20 janvier 2023, France 5

Liens externes[modifier | modifier le code]

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