La virtus est dans la Rome antique la qualité que doit avoir l'homme (vir en latin), mélange d'énergie, de force morale et de courage, dont dérive le mot vertu.
Par extension, ces qualités morales et politiques s'appliquent aux saints et à la figure divine. Ainsi, les récits de miracles sont, pour l'essentiel, prétexte à la manifestation de la virtus divina, le plus souvent d'ailleurs par l'intermédiaire de la virtus des saints dont les chrétiens cherchent à bénéficier de leur intercession et des bienfaits de leur virtus, via différentes pratiques (vénération de reliques, inhumation ad sanctos, etc.)[1].