Ville frontalière — Wikipédia

Une ville frontalière est une agglomération urbaine située à proximité d’une frontière d’État et dont l'histoire, l’organisation, le développement et le fonctionnement sont influencés par cette présence. La relation entre ville frontalière et frontières d’État est en partie antinomique : la ville exprime la centralité alors que la frontière est associée à l’idée de séparation.

Une ville frontalière nécessite une certaine porosité de la frontière, elle est multi-culturelle, multi-ethnique. On peut citer, en Europe, Strasbourg et son vis-à-vis Kehl, Lille ou Orchies[1],[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Joël Kotek, L'Europe et ses villes-frontières, Editions Complexe, (lire en ligne)
  2. Alain Morel, Limites floues, frontières vives : Des variations culturelles en France et en Europe, Éditions de la Maison des sciences de l’homme,

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Exemples historiques[modifier | modifier le code]

  • Bruno Hamon, Wattrelos ville frontière : trois siècles d'histoire, de la ferme générale à la douane, de la Marlière à Grimonpont, 1992.
  • Marie-Véronique Martinez, « De la notion de ville-frontière à celle de frontière dans la ville. Le cas de Perpignan au XVIIe siècle », in Les frontières dans la ville, Cahiers de la Méditerranée, 73, 2006, p. 19-46 (en ligne).
  • Denis Menjot (dir.), Les villes frontières : Moyen Age - époque moderne, Paris, L'Harmattan, 1997, 226 p. (ISBN 2-7384-4912-3) (en ligne).

Exemples contemporains[modifier | modifier le code]

  • Bernard Reitel et al. (dir.), Villes et frontières, Anthropos, 2002, 275 p.
  • Alain Vanneph, « Villes frontalières Mexique-États-Unis », in Pierre Gondard et Jean Revel-Mouroz (dir.), La frontière Mexique-États-Unis. Mutations économiques, sociales et territoriales, Paris, Éd. de l'IHEAL, 1995, p. 246-259 (en ligne).