Village planétaire — Wikipédia

Le village planétaire ou village global (en anglais Global Village), est une expression de Marshall McLuhan[1], tirée de son ouvrage The Medium is the Massage paru en 1967, pour qualifier les effets de la mondialisation, des médias et des technologies de l'information et de la communication.

Explications[modifier | modifier le code]

Selon ce philosophe et sociologue, « les moyens de communication audiovisuelle modernes (télévision, radio, etc.) et la communication instantanée de l'information mettent en cause la suprématie de l’écrit »[réf. nécessaire]. Dans ce monde unifié, où l’information véhiculée par les médias de masse fonde l’ensemble des micro-sociétés en une seule, il n’y aurait selon lui désormais plus qu’une culture, comme si le monde n’était qu’un seul et même village, une seule et même communauté « où l'on vivrait dans un même temps, au même rythme et donc dans un même espace »[réf. nécessaire].

La capacité, pour une personne, à récupérer des informations très rapidement en n’importe quel point de la planète (raccordé à un réseau) donne l’impression d’être dans le même endroit virtuel, dans le même village.

Quatre caractéristiques :

  • interactivité : disponibilité forte + faible délai de réponse + coût faible ;
  • communauté : même canal, même langage, mêmes références, lieux d’échanges communs ;
  • variété : mots, images, sons ;
  • vitalité : renouvellements (émergences) ; actions collectives et décisions.

Trois conséquences :

  • bilinguisme et tribalisme : renforcement des identités ;
  • captation des décisions ;
  • prises de conscience planétaires : préoccupations communes sur les ressources communes (écologie, faim, santé, paix politique) et sur la petitesse de la Terre (mouvements de pensée alter-mondialistes).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]