Villa Giulia (Rome) — Wikipédia

Villa Giulia
Présentation
Type
Fondation
Style
Architectes
Créateur
Taddeo Zuccari (série de fresques)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
(musée)Voir et modifier les données sur Wikidata
Commanditaire
Occupant
Propriétaire
Patrimonialité
Bien culturel italien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation
Localisation
00196 Rome
 Italie
Coordonnées
Carte

La villa Giulia est un palais de Rome. Elle tire son nom de son commanditaire, le pape Jules III (1550-1555), qui la fait bâtir entre 1551 et 1553 sur les terres familiales du mont Valentino (actuel quartier Parioli). L'édifice abrite aujourd'hui le musée national étrusque de la villa Giulia.

Histoire[modifier | modifier le code]

Vasari revendique la paternité des plans qui, toujours selon lui, sont ensuite révisés par Michel-Ange, puis parachevés d'une part par Vignola, pour les bâtiments, et d'autre part par Ammannati et Vasari, assistés de Pietro Venale da Imola, Prospero Fontana et Taddeo Zuccari, pour la décoration. Les plans originaux subissent plusieurs modifications suivant ce que Vasari appelle les « caprices » du pape. Cette villa constitue une expérience formatrice pour Vasari dont les réflexions sur les principes de l'architecture classique ultérieurement présentés dans l'ouvrage Règle des cinq ordres d'architecture ont été élaborées à partir des expérimentations menées à la villa Giulia[1].

La villa Giulia est organisée selon l'axe de la vallée dans laquelle elle est bâtie. Destinée à l'agrément, elle se caractérise par une grande cour en hémicycle, des loggias, un nymphée décoré de mosaïques romaines, des rocailles et une décoration à fresque typique de la seconde moitié du XVIe siècle. Elle est desservie par une route spécialement creusée (l'actuelle Via di Villa Giulia), qui relie la Via Flaminia au Tibre.

Elle fait l'objet de nouveaux aménagements au XVIIIe puis au XIXe siècle, alors qu'elle abrite une école vétérinaire. Enfin, elle subit des modifications de grande envergure lorsqu'elle entre en la possession de l'État italien, qui la transforme en musée : le musée national étrusque de la villa Giulia.


Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Source[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Anna Maria Sgubini Moretti (éd.), The Villa Giulia National Etruscan Museum, L'Erma et Ingegneria per la Cultura, Rome, 2001 (ISBN 88-8265-012-X).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sophie Bajard, Palais et jardins de Rome, Paris, Terrail, , p. 89