Van Taylor — Wikipédia

Van Taylor
Illustration.
Portrait officiel de Taylor au Congrès en 2019.
Fonctions
Représentant des États-Unis

(4 ans)
Élection 6 novembre 2018
Réélection 3 novembre 2020
Circonscription 3e district du Texas
Législature 116e et 117e
Prédécesseur Sam Johnson
Successeur Keith Self
Biographie
Nom de naissance Nicholas Van Campen Taylor
Date de naissance (51 ans)
Lieu de naissance Dallas (Texas, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Diplômé de Université Harvard
Religion Épiscopalisme[1]
Site web vantaylor.house.gov

Nicholas Van Campen Taylor, né le à Dallas, est un homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est élu du Texas à la Chambre des représentants des États-Unis de 2019 à 2023.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière professionnelle et militaire[modifier | modifier le code]

Van Taylor grandit à Midland (Texas) puis à Concord (New Hampshire)[2]. En 1995, il est diplômé de l'université Harvard[3], rédigeant une thèse en histoire[2].

Une fois diplômé, il s'engage dans les United States Marine Corps. Il mène une troupe de reconnaissance puis rejoint le renseignement[4]. Après l'armée, il obtient une maîtrise en administration des affaires de Harvard en 2001[3], tout en restant réserviste[4]. En tant que réserviste, il sert en Irak où il dirige une unité secourant des soldats blessés et des prisonniers de guerre[4]. Il est décoré d'une Commendation Medal « V »[4], un Combat Action Ribbon et une Presidential Unit Citation[5].

À son retour d'Irak, il travaille pour McKinsey & Company, dans l'immobilier puis dans une société d'investissement[4].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Van Taylor se lance en politique lors des élections de 2006. Il est candidat à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 17e district du Texas, qui s'étend du sud de Fort Worth aux banlieues de Houston[4]. Après avoir remporté la primaire républicaine avec 54 % des suffrages[6], Taylor affronte le démocrate sortant Chet Edwards (en), réélu de justesse en 2004 dans une circonscription découpée en sa défaveur et ayant voté à 70 % pour George W. Bush[4]. Taylor critique Edwards pour son manque de conservatisme tandis que le sortant l'attaque pour son parachutage, ayant déménagé récemment de Dallas à West, pour vivre dans la circonscription[4]. Edwards remporte facilement l'élection avec 58,1 % des voix contre 40,3 % pour Taylor[6].

Le républicain s'installe par la suite à Plano. En 2010, Taylor se présente à la Chambre des représentants du Texas pour succéder à Brian McCall, démissionnaire. Soutenu par le Tea Party[7],[8], il remporte la primaire républicaine pour l'élection générale face à Mabrie Jackson avec 58 % des voix[8]. Il est alors certain d'être élu pour le prochain mandant, n'ayant pas d'opposant démocrate[8]. Le mois suivant la primaire, il perd néanmoins l'élection partielle pour terminer le mandat de McCall, Jackson remportant cette élection sans faire campagne avec 56 % des voix[9]. Élu du 66e district, il soutient des mesures en faveur du droit de porter des armes à feu et contre l'avortement, lui valant des scores parfaits de la National Rifle Association (« A ») et du Texas Right to Life (« 100 % pro-vie »)[7]. Il est également désigné « champion des contribuables » par une association de contribuables texans (Texans for Fiscal Responsibility)[10] et fait voter une loi facilitant le vote des militaires stationnés à l'étranger[5].

Lors des élections de 2014, Taylor est élu au Sénat du Texas succédant au républicain Ken Paxton, élu procureur général du Texas. Dans le 8e district, comprenant une partie des comtés de Collin et de Dallas, il rassemble 79 % des suffrages face à un candidat libertarien[10]. Au Sénat, il porte une réforme de moralisation de la vie publique[11].

En 2017, après le retrait de Sam Johnson, Taylor annonce sa candidature au Congrès dans le 3e district du Texas, centré sur le comté de Collin[12]. Il remporte le primaire républicaine avec plus de 84 % des suffrages et devient le favori de l'élection générale dans une circonscription qui n'a pas voté pour un démocrate depuis les années 1960[13]. En novembre, il est élu représentant des États-Unis avec 54,2 % des voix, devant la démocrate Lorie Burch (44,2 %)[6].

Alors qu'il briguait un troisième mandat, il met fin à sa campagne en mais 2022 après avoir reconnu avoir eu une liaison adultère avec une djihadiste entre 2020 et 2021[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Pew Research Center, « Faith on the Hill: Religious affiliation of members of 116th Congress », sur pewforum.org, (consulté le ), p. 10.
  2. a et b (en) « Captain N. Van Taylor USMCR », sur successnorthdallas.org, Success North Dallas, (consulté le ).
  3. a et b (en) « TAYLOR, Nicholas (1972-) », sur bioguideretro.congress.gov, Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
  4. a b c d e f g et h (en) Beth Henary Watson, « The Gerrymander That Didn't Work », sur washingtonexaminer.com, Washington Examiner, (consulté le ).
  5. a et b (en) « Texas New Members 2019 », sur thehill.com, The Hill, (consulté le ).
  6. a b et c (en) « Rep. Van Taylor, R-Texas », sur rollcall.com, Roll Call (consulté le ).
  7. a et b (en) Nicole Cobler, « Republicans, Democrats battle to fill retiring Rep. Sam Johnson's seat, open for first time in two decades », sur dallasnews.com, The Dallas Morning News, (consulté le ).
  8. a b et c (en) « Conservative Van Taylor wins state House race in west Plano », sur dallasnews.com, The Dallas Morning News, (consulté le ).
  9. (en) Ross Ramsey, « 2010: Jackson Beats Taylor [updated] », sur texastribune.org, Texas Tribune, (consulté le ).
  10. a et b (en) Chris Beattie, « Rep. Van Taylor wins Texas Senate District 8 seat », sur starlocalmedia.com, Allen American, (consulté le ).
  11. (en) Jay Root, « Texas Senate passes ethics reform », sur texastribune.org, Texas Tribune, (consulté le ).
  12. (en) Gromer Jeffers Jr., « Plano lawmaker Van Taylor officially starts GOP bid to replace Sam Johnson in Congress », sur dallasnews.com, The Dallas Morning News, (consulté le ).
  13. (en) Haley Samsel, « Will Democrats pick a Sam Johnson to vie to replace U.S. Rep. Sam Johnson? », sur texastribune.org, Texas Tribune, (consulté le ).
  14. « Un représentant républicain et sa relation adultère avec une ex-djihadiste », sur Le blogue de Richard Hétu,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]