Valentin Retz — Wikipédia

Valentin Retz
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Valentin Retz
Naissance (46 ans)
Rennes
Drapeau de la France France

Valentin Retz, né à Rennes le , est un écrivain français. Il est publié depuis 2008 aux éditions Gallimard.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Rennes en 1977, Valentin Retz effectue sa scolarité à Dinan, à l'internat des Cordeliers, un ancien couvent franciscain. Titulaire d'un Master de littérature comparée de l'Université Paris-Sorbonne, il a également obtenu une licence de théologie à l'Institut catholique de Paris. Il anime la revue littéraire Ligne de risque, aux côtés de François Meyronnis et Yannick Haenel.

Œuvres [modifier | modifier le code]

  • Grand Art, Gallimard, coll. « L'Infini », 2008[1],[2]
  • Double, Gallimard, coll. « L'Infini », 2010[3]
  • Noir parfait, Gallimard, coll. « L'Infini », 2015[4],[5]
  • Tout est accompli, Grasset, 2019 (coécrit avec Yannick Haenel et François Meyronnis)[6],[7]
  • Une sorcellerie, Gallimard, coll. « L'Infini », 2021[8],[9],[10]

Spiritualité[11] et ésotérisme sont fondamentaux dans les romans de Valentin Retz[12],[13], certains titres se rapportant même à des moments du Grand Œuvre alchimique[14]. Le catholicisme, l'hermétisme et la kabbale sont aussi très présents.

L'œuvre de Valentin Retz est fondée sur le constat d'une destruction en cours[15] : celle du monde et de la vie intérieure. L'art, la littérature, le langage sont les ressources qui permettent de révéler cette destruction, mais également de la traverser[16].

Influence et références[modifier | modifier le code]

Par sa radicalité, Valentin Retz se place dans la continuité des avant-gardes[17], qu’elles soient musicales, plastiques ou littéraires. Plus largement, son travail se réfère à un « panthéon » d'artistes éclectiques : Antonin Artaud, Samuel Beckett, Jean Genet, André Breton, Thomas Bernard, Roberto Arlt, Malcolm Lowry, Alfred Jarry, Lautréamont, William Blake, Coleridge, Sade, Pascal, Rabelais, L'Arioste, Guillaume de Machaut, Dante, Chrétien de Troyes, etc.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Josyane Savigneau, « "Grand Art" de Valentin Retz », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  2. « O tempora, o mores ! Article de Marc Villemain »
  3. Un cancer de Schönberg (lefigaro.fr)
  4. Sabine Audrerie, « Miroirs d’outre-tombe », sur la-croix.com, (consulté le ).
  5. Noir parfait de Valentin Retz (lire en ligne)
  6. « L’effrayant silence métaphysique de l’espace médiatique », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  7. « Charles Jaigu: «Trois chevaliers de l’Apocalypse» », sur LEFIGARO, (consulté le )
  8. Arnaud Jamin, « La bataille pour la lumière de Valentin Retz : Une sorcellerie », sur DIACRITIK, (consulté le )
  9. fabienribery, « Les voies parallèles du temps, par Valentin Retz, écrivain », sur Le blog de Fabien Ribery, (consulté le )
  10. « Edgar Hilsenrath, Ondine Millot, Jacques Roubaud, Sami Tchak… les brèves critiques « littérature » du « Monde des livres » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Arnaud Jamin, « Valentin Retz : « La littérature me paraît la mieux placée pour aborder la question du miracle » (Une sorcellerie) », sur DIACRITIK, (consulté le )
  12. « VALENTIN RETZ « Je suis irrémédiablement fragmenté et fou » »
  13. « Paroles des jours »
  14. « Valentin Retz, incendié par l’écriture » (consulté le )
  15. Arnaud Jamin, « Contre Elon Musk : Valentin Retz et la littérature comme « remontée à travers la parole » », sur DIACRITIK, (consulté le )
  16. « A la porte du palais du roi | le poulailler », sur le-poulailler.fr (consulté le )
  17. « Un cancer de Schönberg »

Liens externes[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]