Véronique Riotton — Wikipédia

Véronique Riotton
Illustration.
Fonctions
Présidente de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l'Assemblée nationale
(intérim)

(1 mois et 26 jours)
Législature XVe (Cinquième République)
Prédécesseur Barbara Pompili
Successeur Laurence Maillart-Méhaignerie
Députée française
En fonction depuis le
(6 ans, 10 mois et 2 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 1re de la Haute-Savoie
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique LREM (2017-2022)
RE (depuis 2022)
Prédécesseur Bernard Accoyer
Biographie
Date de naissance (54 ans)
Lieu de naissance Bonneville (Haute-Savoie, France)
Nationalité Française
Parti politique LREM/RE
Diplômée de INSEEC Chambéry
Profession Coach en ressources humaines

Véronique Riotton, née le à Bonneville (Haute-Savoie), est une femme politique française.

Membre de La République en marche (LREM) puis de Renaissance (RE), elle est députée de la 1re circonscription de la Haute-Savoie depuis 2017.

De 2018 à 2019, elle est vice-présidente du groupe LREM. En , elle est nommée co-rapporteure du projet de loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, promulguée le . En 2020, elle est successivement vice-présidente puis présidente par intérim de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l'Assemblée nationale. En 2022, elle est élue Présidente de la Délégation au Droits des Femmes et de l'Égalité Femmes-Hommes à l'Assemblée nationale[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Née d’un père haut-savoyard et d’une mère catalane, mère de deux enfants, Véronique Riotton a pratiqué le patinage artistique en sport-études à Annecy. Elle possède une licence de l’École supérieure de commerce de Chambéry Savoie[3].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Elle commence sa carrière dans le développement commercial des entreprises[réf. nécessaire], notamment pour l'équipementier Salomon, avant de devenir consultante en ressources humaines[3].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Députée[modifier | modifier le code]

Investie par La République en marche en 2017, elle se présente aux élections législatives de 2017 dans la 1re circonscription de la Haute-Savoie. Au deuxième tour, elle obtient 64,32 % des suffrages exprimés face à la candidate Annabel André-Laurent du parti Les Républicains (LR)[4],[5],[6]. Elle succède à Bernard Accoyer, membre de LR et ancien Président de l'Assemblée Nationale

En , après l'élection de Gilles Le Gendre comme président du groupe La République en marche, elle devient vice-présidente du groupe chargée de la valorisation des talents et l'organisation générale[7].

Elle est co-rapporteure, avec Stéphanie Kerbarh, du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire[8]. Lors des débats sur ce projet de loi, elle s'oppose, de même que la secrétaire d'État Brune Poirson, à un amendement visant à interdire la publicité pour les vols intranationaux[9].

Elle est élue vice-présidente de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l’Assemblée nationale en [10], puis présidente le mois suivant, succédant à Barbara Pompili, nommée au gouvernement[11]. Laurence Maillart-Méhaignerie lui succède ensuite.

Selon Contexte, elle appartient au pôle écologiste du groupe LREM[3]. Elle indique qu'elle « milite pour une écologie pragmatique, pour une alliance entre l’écologie et l’économie », et plaide pour « un Grenelle de l’industrie décarbonée »[11]. Elle préside le Conseil national de l'économie circulaire (CNEC) depuis 2021.

Elle est réélue députée en juin 2022, recueillant 62,65 % des voix face à Anne-Valérie Duval (NUPES)[12].

En juillet 2022, elle rejoint alors la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation et la délégation aux Droits des Femmes où elle est élue Présidente, succédant à Marie-Pierre Rixain.

Polémiques[modifier | modifier le code]

Le , lors des débats sur la loi dite « anti-casseurs », Alexis Corbière, député LFI, s'interrompt au milieu de son intervention et accuse Véronique Riotton, se tenant debout à quelques mètres de lui, de l'avoir insulté. Cette dernière regagne son siège après que le président de séance le lui demande. Elle se défend de toute insulte et assume avoir commenté les propos de son collègue en les qualifiant de « conneries »[13],[14],[15].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Assemblée nationale, « Composition - Délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes », sur Assemblée nationale (consulté le )
  2. https://plus.google.com/u/0/104409810089626057344/posts, « Véronique Riotton, présidente de la délégation aux droits des femmes », sur Projet Arcadie (consulté le )
  3. a b et c Yann Guégan et Diane de Fortanier, « La galaxie LRM à l’Assemblée nationale », sur contexte.com, (consulté le ).
  4. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  5. « Législatives : qui est Véronique Riotton, la nouvelle députée (REM) de la 1re circonscription de Haute-Savoie ? », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Législatives - 2nd tour : qui sont les députés élus en Haute-Savoie ? », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Groupe En marche à l'Assemblée : Gilles Le Gendre a choisi ses 5 vice-présidents », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  8. « Projet de loi Convention citoyenne : les députés à suivre », sur Contexte, (consulté le ).
  9. Justine Guitton-Boussion, « Convention climat : les propositions que le gouvernement a déjà refusées », sur Reporterre, (consulté le ).
  10. « Assemblée Nationale : Véronique Riotton élue vice-présidente de la commission développement durable », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  11. a et b « La Haute-Savoyarde Véronique Riotton élue présidente de commission à l'Assemblée nationale », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  12. https://www.ledauphine.com/elections/2022/06/19/haute-savoie-veronique-riotton-(ensemble-)-reelue-largement-avec-62-65-des-voix-sur-la-premiere-circonscription
  13. « La colère de Corbière contre cette députée LREM », sur huffpost,
  14. Jean-Baptiste Daoulas, « Corbière-Riotton : la polémique qu'on aurait pu s'épargner », sur lexpress.fr,
  15. « Corbière-Riotton : marquage à l'assemblée en images »

Voir aussi[modifier | modifier le code]