Ussel (Corrèze) — Wikipédia

Ussel
Ussel (Corrèze)
La place Joffre à Ussel.
Blason de Ussel
Blason
Ussel (Corrèze)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
(Sous-préfecture)
Arrondissement Ussel
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté
(siège)
Maire
Mandat
Christophe Arfeuillère (LR)
2020-2026
Code postal 19200
Code commune 19275
Démographie
Gentilé Ussellois
Population
municipale
9 159 hab. (2021 en diminution de 6,38 % par rapport à 2015)
Densité 182 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 32′ 56″ nord, 2° 18′ 36″ est
Altitude Min. 588 m
Max. 781 m
Superficie 50,37 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Ussel
(ville isolée)
Aire d'attraction Ussel
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Ussel
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Ussel
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Ussel
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Ussel
Liens
Site web ussel19.fr

Ussel (en occitan : Ussèl[1],[2]) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Ussellois. Ussel est la deuxième sous-préfecture de la Corrèze.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

OpenStreetMap Limite communale.

Située à 631 m d'altitude, dans le Massif central sur les derniers contreforts du plateau de Millevaches, la commune d'Ussel est traversée par la Méridienne verte. La ville repose sur une croupe molle entre la vallée de la Diège et celle de la Sarsonne.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de 9 communes.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Trois cours d'eau traversent la commune, la Diège (la ville est parfois appelée Ussel-sur-Diège), la Sarsonne et le ruisseau de l'Étang Roux[3].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 50,37 km2; son altitude varie de 588 à 761 mètres. Ussel est la neuvième plus grande commune du département de la Corrèze. La commune est aux portes du parc naturel régional de Millevaches en Limousin.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 091 mm, avec 14,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 156,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records USSEL-LAMARTINE (19) - alt : 654m, lat : 45°33'31"N, lon : 2°19'16"E
Records établis sur la période du 01-11-1937 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,6 −2 0,2 2,3 5,9 9,4 11 10,6 7,3 4,9 1,4 −1 4
Température moyenne (°C) 2,7 3,1 6,2 8,7 12,5 16,1 18 17,8 14 10,6 6 3,3 9,9
Température maximale moyenne (°C) 7 8,2 12,2 15 19 22,7 25 25 20,8 16,4 10,6 7,6 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−27
09.01.1985
−26
15.02.1956
−19,3
01.03.05
−10,1
13.04.1958
−7
02.05.1938
−3
03.06.1938
−1
03.07.1939
−2
30.08.1938
−3
19.09.1962
−7,5
26.10.03
−12,9
22.11.1998
−22
30.12.1939
−27
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
19,2
08.01.1976
26,2
27.02.19
26
04.03.1940
29,5
19.04.1949
33,1
28.05.1947
39,1
27.06.19
38,6
23.07.19
38,4
07.08.20
35,4
04.09.23
31,4
08.10.23
24,1
13.11.1948
21,8
14.12.1971
39,1
2019
Précipitations (mm) 99,5 82,7 81,2 104,9 100,4 90,3 80 82,6 93,7 99,9 122,7 118,2 1 156,1
Source : « Fiche 19275001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ussel est une commune urbaine[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].

Elle appartient à l'unité urbaine d'Ussel, une unité urbaine monocommunale[13] de 9 159 habitants en 2021, constituant une ville isolée[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ussel, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,9 %), prairies (28,4 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), zones urbanisées (13,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)[18].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Quartiers d'Ussel[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Ussel comptait 5 822 logements en 2015, selon l'INSEE, dont 81,7 % de résidences principales, 5,4 % de résidences secondaires et 13 % de logements vacants. De plus en 2015, 52,1 % des Ussellois sont propriétaires de leur logement.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Routes

L'accès à Ussel se fait notamment par l'autoroute A89 par la sortie Sortie 23 Ussel-Ouest, au sud-ouest de la ville, et par la sortie Sortie 24 Ussel-Centre au nord-est de la ville.

La construction de l'A 89 à partir de 1991 a permis une amélioration de la sécurité, puisqu'il est à présent possible d'éviter la traversée de la commune. Cette autoroute est une composante de la route européenne 70.

Ussel est traversée par la RN 89, route nationale qui a été déclassée en route départementale 1089 sur le département de la Corrèze et qui relie Bordeaux à Lyon via Clermont-Ferrand.

La route nationale 682 qui relie Aubusson à Mauriac en passant par Neuvic et Ussel a été déclassée en route départementale 982 sur le département de la Corrèze. Cette route rejoint la RD 979 à La Serre sur la commune de Mestes.

La RD 979 (anciennement RN 679) qui relie Limoges à Bort-les-Orgues traverse aussi le sud de la commune et rejoint l'A89 et l’ex-RN 89 à l’échangeur de la sortie Sortie 23 Ussel-Ouest.

Chemin de fer

Ussel était l'aboutissement de la ligne du chemin de fer Transcorrézien allant de Tulle à Ussel en passant par Marcillac-la-Croisille, Lapleau, le viaduc des Rochers Noirs, Soursac, Neuvic, Liginiac… Cette ligne appartenait aux tramways de la Corrèze.

La ligne de Felletin à Bort-les-Orgues via Ussel était inscrite au plan Freycinet mais n'a jamais été achevée dans sa partie méridionale, seul le tronçon de Felletin à Ussel ayant été ouvert[19].

Transports[modifier | modifier le code]

La gare d'Ussel.

La gare d'Ussel se trouve sur une des principales lignes transversales : la ligne de Lyon à Bordeaux qui comporte à Meymac un embranchement vers Limoges. Le train rapide entre Bordeaux et Clermont-Ferrand prend le nom de Ventadour. Cette gare fut importante à l'époque du PO et du PLM. Elle reste toujours active grâce au TER Nouvelle-Aquitaine. Au service d'été 2014, Ussel devient le terminus des trains en provenance de l'ouest, le trafic entre Ussel et Clermont-Ferrand étant reporté sur la route par autobus.

Les aéroports les plus proches sont, au choix, en fonction des destinations et des opportunités : Limoges-Bellegarde[20], Clermont-Ferrand[21] et Brive-Vallée de la Dordogne.

L'aérodrome d'Ussel - Thalamy permet une petite activité aérienne sur la ville. Il est situé sur les communes de Saint-Exupéry-les-Roches et de Saint-Bonnet-près-Bort, entre Ussel et Thalamy.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Ussel est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tulle-Brive, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Corrèze et de la Vézère (17 dans la Corrèze et trois dans la Dordogne), un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[24]. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2001, 2008 et 2016[26],[22]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Corrèze et affluents du bassin de Brive-la-Gaillarde », approuvé le [27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ussel.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 671 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 394 sont en aléa moyen ou fort, soit 11 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[29].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011, 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe A[Note 3] situé dans la Corrèze et disposant d'une retenue de 20,5 millions de mètres cubes[32]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[33].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ussel est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[34].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les origines[modifier | modifier le code]

Cadran solaire mural en centre-ville d'Ussel.

L'origine d'Ussel remonterait à l'époque gauloise (Âge du fer), alors que le site corrézien faisait partie de la civitas (ou cité, territoire) des Lémovices[35]. Par ailleurs, son nom, à l'instar de ses homonymes localisés dans les départements du Cantal, du Lot et de l'Allier est probablement issu du gaulois Uxello-, ou Uxo-, signifiant « élevé »[36], adjectif qualifiant ce site de hauteur située entre Diège et Sarsonne ou qualifiant une divinité celte connue sous le théonyme d'Uxisama (voir Oisseau-le-Petit[37],[36]).

Le lieu est alors défendu par l'oppidum du Charlat également appelé oppidum du Camp de César[38],[35],[39]. Le camp de Charlat est un oppidum modeste couvrant 1,4 ha, mais de nombreux indices d'occupation à son pied suggèrent que le secteur est dynamique et peuplé[40].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1371, Duguesclin est devant Ussel[41].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Au XVIe siècle, Ussel devient le centre administratif du duché-pairie de Ventadour. La justice seigneuriale est alors déplacée d’Égletons à Ussel.

Du XVIIe au XVIIIe siècle, Ussel est une ville vouée à la boucherie et à ses activités dérivées, dont la tannerie, ce qui a donné le surnom de « Pelauds » à ses habitants[42].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le 7 juillet 1942, le maréchal Pétain parti du camp de La Courtine arrive à Ussel et reçoit les honneurs du 41e régiment d'infanterie, puis il regagne son train spécial en gare d'Ussel[43].

En 1944, la commune connaît deux évènements particulièrement graves : le massacre d'Ussel et le combat d'Ussel.

Le massacre d'Ussel[modifier | modifier le code]

Au moment du débarquement de Normandie, une compagnie du premier régiment de France est stationnée à l'école primaire supérieure et une garnison allemande de 180 hommes appartenant au 95e régiment de sécurité[44] à l'école Jean-Jaurès. Cette garnison est principalement constituée de jeunes recrues en provenance de Reichenberg, en Sudétie[44]. Les Allemands, se sentant menacés, se mettent sous la protection du 1er RF.

Le 10 juin, les Allemands massacrent 47 jeunes maquisards qui se sont présentés devant l'école primaire supérieure.

Le combat d'Ussel[modifier | modifier le code]

Ussel est ensuite le quartier général de la colonne de répression du général Kurt Von Jesser, chargée de pacifier la région face au maquis du Limousin. La brigade allemande est attaquée dans la nuit du 15 au 16 août par un important détachement de maquisards de l'Armée secrète et des FTP. De violents combats se déroulent tout au long de la journée du 16 et s'achèvent dans la nuit avec la reddition des Allemands, qui ont eu 8 morts, 15 blessés et 88 faits prisonniers. L'Armée secrète compte 3 morts et 11 blessés, et les FTP 3 morts et 16 blessés.

La commune fusionne avec Saint-Dézery par arrêté préfectoral du , puis avec La Tourette par arrêté préfectoral du . Ces deux anciennes communes sont, depuis, des communes associées.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire d'Ussel sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Tendance politique Début de mandat Fin de mandat
Municipales Commune d'Ussel Maire d'Ussel Christophe Arfeuillère LR 2026
Départementales Canton d'Ussel Conseillers départementaux Christophe Arfeuillère et Marilou Padilla-Ratelade LR 2021
Législatives Première circonscription de la Corrèze Député Christophe Jerretie MoDem
Régionales Nouvelle-Aquitaine Président du conseil régional Alain Rousset PS 2021
Présidentielle France Président de la République Emmanuel Macron LREM

Récapitulatif de résultats électoraux récents[modifier | modifier le code]

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 UMP 40,47 PS 33,99 DVD 25,52 Pas de 4e UMP 60,89 PS 39,10 Pas de 3e
Européennes 2014 UMP 29,95 PS 22,47 FN 20,53 FG 5,98 Tour unique
Départementales 2015 UMP 49,64 PS 22,26 FN 17,76 FG 10,34 Pas de 2d tour
Régionales 2015 LR 39,05 PS 23,03 FN 19,96 FG 6,21 LR 44,99 PS 36,39 FN 18,63
Présidentielle 2017 EM 25,77 LFI 19,48 FN 19,22 LR 17,65 EM 70,44 FN 29,56 Pas de 3e
Législatives 2017 LREM 33,13 LR 28,13 PS 11,04 LFI 9,68 LREM 60,50 PS 39,50 Pas de 3e
Européennes 2019 RN 21,83 LREM 18,38 LR 12,46 EÉLV 10,21 Tour unique
Municipales 2020 LR 48,22 PS 36,44 DVD 15,32 Pas de 4e LR 55,25 PS 44,74 Pas de 3e
Régionales 2021 LR 29,37 PS 25,01 RN 14,30 LREM 10,54 LR 34,64 PS 32,14 RN 15,32
Départementales 2021 LR 56,93 PS 31,72 RN 11,35 Pas de 4e LR 63,24 PS 36,76 Pas de 3e
Présidentielle 2022 LREM 21,99 RN 20,50 LFI 19,87 LR 9,70 LREM 55,70 RN 44,30 Pas de 3e
Législatives 2022 LREM 25,39 LR 21,75 LFI 18,08 RN 15,65

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 5 000 et 9 999 habitants au recensement de 2017, vingt-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2014.

Maire[modifier | modifier le code]

Christophe Arfeuillère (LR) est le maire d'Ussel depuis le , réélu le . Il est conseiller départemental du canton d'Ussel et le 1ervice-président du conseil départemental de la Corrèze. Il succède à Martine Leclerc (PS).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Ussel fait partie de la communauté de communes, « Haute-Corrèze Communauté », dont elle est le siège. La commune fait aussi partie du Syndicat de la Diège[45].

Canton[modifier | modifier le code]

Ussel est le bureau centralisateur du canton d'Ussel, créé en 1790[46].

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Ussel relève du conseil de prud'hommes de Tulle, de la Cour administrative d'appel de Bordeaux, de la Cour d'appel de Limoges, de la Cour d'assises de la Corrèze à Tulle, du tribunal administratif de Limoges, du tribunal d'instance de Tulle, du tribunal de commerce de Brive-la-Gaillarde, du tribunal de grande instance de Tulle et du tribunal pour enfants de Brive-la-Gaillarde[47].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Ussel est jumelée avec Drapeau de la France Auray (France), ville du Morbihan.

Communes associées[modifier | modifier le code]

Par arrêté préfectoral du , Saint-Dézery est rattachée le à la commune d'Ussel sous la forme d'une fusion-association.

La Tourette est rattachée le à la commune d'Ussel sous la forme d'une fusion-association à la suite de l'arrêté préfectoral du .

Liste des communes associées
Nom Superficie
(km²)
Population Densité
(hab./km²)
Maire délégué
La Tourette 7,18 198 (2020) 23 Martine Pannetier
Saint-Dézery 4,84 153 (2020) 31 Sébastien Devallière

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 9 159 habitants[Note 5], en diminution de 6,38 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Au , Ussel est la troisième commune la plus peuplée du département de la Corrèze. Le pic de population a été atteint en 1982 avec 11 765 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0073 0362 9303 4723 9634 1354 1684 2634 306
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 0223 8744 0293 8304 2314 5345 2524 8324 843
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 6934 7484 9795 5206 1206 2356 2757 0507 088
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 6558 21810 66411 76511 44810 75310 2509 9489 782
2021 - - - - - - - -
9 159--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (28,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34 % la même année, alors qu'il est de 34,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 543 hommes pour 5 012 femmes, soit un taux de 52,45 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,47 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,8 
9,3 
75-89 ans
12,7 
20,4 
60-74 ans
21,3 
20,5 
45-59 ans
18,9 
15,2 
30-44 ans
14,5 
17,1 
15-29 ans
15,7 
16,4 
0-14 ans
13,9 
Pyramide des âges du département de la Corrèze en 2020 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
9,8 
75-89 ans
13,5 
21 
60-74 ans
21,7 
21 
45-59 ans
20 
16,3 
30-44 ans
15,6 
15,6 
15-29 ans
12,6 
15,3 
0-14 ans
13,6 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ussel appartient à l'Académie de Limoges et à la direction des services départementaux de l'Éducation nationale de la Corrèze qui eux-mêmes appartiennent à la région académique de la Nouvelle-Aquitaine. La commune est dans la zone A du calendrier scolaire français.

La ville administre deux écoles maternelles et primaires. Une médiathèque est présente au centre-ville d'Ussel, elle est administrée par la Haute-Corrèze Communauté. Un collège public est également présent sur la commune : le collège Voltaire[53]. Le collège Voltaire comptait 591 collégiens durant la rentrée scolaire de 2018, contre 683 lors de la rentrée 2017[54].

Ussel compte sur sa commune un lycée public général-technologique et professionnel[55], le lycée Bernart de Ventadour qui offre les formations suivantes :

Durant l'année scolaire 2017-2018, on y compte 681 lycéens[55]. En , le joueur de rugby à XV Thomas Combezou devient le parrain du lycée[56]. Le , Jacques Chirac alors ministre de l’Agriculture et du Développement rural, avait inauguré l'établissement[57].

Ussel possède également un établissement privé de l'enseignement catholique, l'ensemble scolaire Notre-Dame-de-la-Providence[58], qui va de la maternelle au lycée.

Une école d'infirmières et d'aides soignantes est également présente près de l'hôpital.

Santé[modifier | modifier le code]

Le centre hospitalier de Haute-Corrèze couvre une zone géographique comprenant la Haute-Corrèze, le nord-ouest du Cantal, le sud-ouest du Puy-de-Dôme et le sud-est de la Creuse. C'est le seul hôpital qui possède un service d'urgence et d'une maternité à plus de 30 km à la ronde.

Sports[modifier | modifier le code]

Rugby à XV[modifier | modifier le code]

L'Union sportive usselloise (USU)[59] est un club français de rugby à XV créé en 1945 et affilié au comité Limousin. Il évolue en championnat Fédérale 3.

Les joueurs et entraîneurs célèbres sont : Noël Baudry, Terry Bouhraoua, Pierre Chadebech, Thomas Combezou, Fabien Domingo, Thomas Domingo, Loïc Jacquet, Marcel Lewin, Damien Neveu, Gérard Picolo, Philippe Hufschmidt

Cyclisme[modifier | modifier le code]

Ussel n'a jamais été ville étape du Tour de France[60], mais la ville reçoit régulièrement les deux courses professionnelles du Limousin : le Tour du Limousin et Paris-Corrèze.

La ville accueille en 2009, l'arrivée de la 1re étape du 42e Tour du Limousin et voit la victoire de Borut Božič. Par le passé, cette course était déjà arrivée onze fois à Ussel[61]. Les derniers vainqueurs sont David Moncoutié en 2001, Francis Castaing en 1985 et André Chalmel en 1980. Auparavant, Ussel était quasiment tous les ans ville étape avec notamment les victoires de Mariano Martinez, Francis Campaner, Pierre-Raymond Villemiane, Pierre Martelozzo.

La course Paris-Corrèze fait deux fois étape à Ussel. En 2003, l'arrivée finale a lieu sur l'Avenue Thiers à hauteur de la place Voltaire. Nicolas Fritsch gagne l'étape et Cédric Vasseur le classement final. En 2005, la ville donne le départ de la troisième et dernière étape. Frédéric Finot gagne l'étape et le classement final.

Il faut ajouter à ces courses professionnelles, l'organisation par la ville de quatre championnats de France Espoirs[62]. Les vainqueurs Espoirs sont Stéphane Bergès en 1997, Yann Pollet en 2002, Florian Morizot en 2006[63] et Damien Le Fustec en 2011.

Par le passé, le grand prix d'Ussel était renommé et a vu les victoires de Antonin Rolland en 1952, de Pierre Molinéris en 1953, de Hugo Koblet en 1955, de Raymond Poulidor à trois reprises (1961, 1962 et 1963), et de Cyrille Guimard en 1971.

Début , Ussel accueille la deuxième manche du championnat de France de VTT[64].

Économie[modifier | modifier le code]

La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de la Corrèze.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2015, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 003 euros. Durant la même année, 14,4 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[65].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015, parmi la population âgée de 15 à 64 ans, on comptait ? % d'actifs dont ? % ayant un emploi et 12,4 % de chômeurs. Le nombre total d'emploi, en 2015, s'élevait à 5 522[65].

Industrie et artisanat[modifier | modifier le code]

Au , Ussel comptait 910 établissements : 50 dans l’agriculture, 62 dans l'industrie, 89 dans la construction, 547 dans le commerce-transports-services divers et 162 étaient relatifs au secteur administratif[65].

Industrie agroalimentaire[modifier | modifier le code]

La ville est le centre d'une région d'élevage marquée à la fois par la race bovine limousine et l'élevage porcin. Le groupe charcutier Loste possède un site de production de salaisons sèches dans la zone industrielle de l'Empereur.

En 2002, l'idée d'un marché au cadran pour renforcer l'activité a été lancée. Le marché est inauguré en décembre 2004. En mars 2009, ce marché est incendié et les initiales ALF, traditionnellement associées au Front de libération des animaux, sont trouvées sur les lieux. Aucune preuve n'a toutefois permis d’attribuer avec certitude cet acte à ce mouvement.

Les produits régionaux sont les viandes de porc et de bœuf, les produits de la chasse et de la pêche, et les produits de cueillette (cèpes, girolles, myrtilles…).

Les spécialités locales sont, par exemple, le tourtou et la farcidure.

Industrie pharmaceutique[modifier | modifier le code]

Ce secteur industriel s'implante en haute Corrèze à partir de 1990 quand Bristol-Myers Squibb installe un site de production sur la commune de Meymac, site repris en 2015 par le groupe pakistanais Martin Dow (en).

En 1999, les Laboratoires Pierre Fabre arrivent à Ussel et construisent un centre de distribution et de logistique dans la zone industrielle de l'Empereur.

La société Westrock possède une unité de production spécialisée dans les emballages pour l'industrie pharmaceutique, située elle aussi dans la zone industrielle de l'Empereur.

Exploitation forestière et industrie du bois[modifier | modifier le code]

Ussel abrite plusieurs entreprises dans le secteur du bois comme le producteur de panneaux MDF Isoroy, le concepteur de revêtements décoratifs stratifiés Polyrey, le fabricant de portes d'intérieur Jeld-Wen…

Industrie métallurgique[modifier | modifier le code]

La Société des fonderies d'Ussel (SFU) est l’un des derniers représentants métallurgique de la région. Après divers rachats, notamment par le groupe Rio Tinto Alcan, cette industrie, aujourd'hui passée dans le groupe Constellium spécialisé dans la fabrication de produits en aluminium, possède une usine à Ussel[66]. Cette usine est spécialisée dans l'aérospatiale et le transport[66].

Exploitation minière[modifier | modifier le code]

Cérusite de la mine des Farges.
Pyromorphite de la mine des Farges.

La mine des Farges, à 3 kilomètres à l'est d'Ussel, fait partie des exploitations minières du Limousin.

On y pratiquait l'extraction de plomb, d'argent, de barite, de cérusite, de pyromorphite, de pyrargyrite et de dyscrasite jusqu'à sa fermeture en 1981.

Les données de l'IRSN répertorient, au lieu-dit les Salles, en limite sud-ouest de la ville, un site d'extraction d'uranium potentiel, testé en 1961 par la CFMU (Compagnie française des minerais d'uranium).

Zones d'activité et zones commerciales[modifier | modifier le code]

  • Zone d'activité du Bois Saint-Michel (sortie Ussel-Ouest de l'A89).
  • Zone commerciale de la Maison Rouge, située au sud de la commune (sortie vers Tulle) : supermarché Leclerc, grandes surfaces de sport, de bricolage, de jardinage…, restaurant, fast-food.
  • Zone commerciale du Theil, située au nord-est d'Ussel (sortie vers Clermont-Ferrand), qui compte plusieurs concessionnaires automobiles.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

Châteaux et demeures seigneuriales[modifier | modifier le code]
Commune d’Ussel[modifier | modifier le code]
Communes associées[modifier | modifier le code]
Églises, chapelles et couvents[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Martin du XIIIe siècle. Le Transept et le chœur sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis 1926[73],[74].
  • Chapelle Saint-Martial, dite « chapelle des Pénitents »[75],[74].
  • Chapelle Notre-Dame de la Chabanne[74].
  • Chapelle de l'Hôpital des Filles de la Charité, détruite vers 1953[74].
  • Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, dans l'ancien cimetière, attestée en 1793, aujourd'hui disparue[74].
  • Les Ursulines (devenu le tribunal d'Ussel, boulevard Clemenceau, et dont il reste la façade) et chapelle Saint-Joseph, aujourd'hui détruite[74].
  • Les Récollets Saint-Joseph, ancien couvent sur l'actuelle place Voltaire, rasé après la guerre à la suite de l'incendie des 16- lors des combats pour la libération d'Ussel[74].
  • Chapelle Saint-Charles du collège, aujourd'hui disparue, avenue Carnot[74].
  • Chapelle des Pénitents blancs, détruite en 1793[74].
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste, située sur la terrasse du château, détruite en 1637[74].
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption à La Tourette.
  • Église Saint-Dizier à Saint-Dézery.
Autres[modifier | modifier le code]
  • Aigle romaine de la place Voltaire. Ce monument taillé dans le granite a été découvert au moulin du Peuch, sur la Sarsonne, à l'emplacement de l'oppidum du Peyrot qui fut le berceau de la ville. Il a été nettoyé et déplacé en 2009 lors de la réfection de la place Voltaire[76].

Parcs et espaces verts[modifier | modifier le code]

Ussel possède six espaces verts et naturels, le parc de la mairie, le parc du musée, le parc du château de la Diège, la zone voisine de la rivière Diège (dotée d'équipements sportifs de canoë-kayak), le parc de Grammont et la zone naturelle de Ponty. Ces deux derniers espaces offrent des sentiers de promenade, de randonnée et de VTT, ainsi qu'une zone aquarécréative de lac et d'étangs à Ponty.

En plus de ces six jardins, Ussel bénéficie également du jardin remarquable de la Ganille[77], ouvert au public, qui est une initiative privée.

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[78].

Musée d'Ussel[modifier | modifier le code]

Le musée du pays d'Ussel[79], labellisé musée de France, est consacré à l’histoire, aux arts et aux traditions du pays d’Ussel, entre le plateau de Millevaches, la vallée de la Triouzoune et la haute vallée de la Dordogne ; une section est consacrée à l'histoire de l'imprimerie et à des expositions sur le thème de l'estampe.

Une grande partie des objets exposés concernant les métiers agricoles ont été fournis gracieusement par Ernest Chiocconi qui était brocanteur, et de ce fait, récupérait dans les exploitations agricoles les objets qui n'étaient plus utilisés.

Philatélie[modifier | modifier le code]

Un timbre postal, d'une valeur de 2 francs, représentant l'hôtel de Ventadour a été émis le [68].

Médias[modifier | modifier le code]

Presse locale[modifier | modifier le code]

  • La Montagne, journal régional, avec un local dans le centre-ville
  • L’Écho de la Corrèze (jusqu'en )
  • La Vie Corrézienne, journal local
  • Le P'tit Corrézien, journal local
  • Action Ussel, magazine municipal d'information
  • Le Mag de Haute-Corrèze, magazine d'information intercommunale

Radios locales[modifier | modifier le code]

Musique, danse et théâtre[modifier | modifier le code]

La ville d'Ussel héberge le siège de l'école Théadamuse destinée à l'enseignement de la musique, du théâtre et de la danse pour les enfants et les adultes de Haute-Corrèze Communauté[80]. Théadamuse propose une offre qui, en fonction des demandes, porte les enseignements au plus près des populations, dans les communes[81].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]


« Huis scelle mon droit »

« D'azur à la porte d'or; la serrure et les bris d'huis de sable; et trois étoiles d'or, deux en chef et une en pointe. »
Le blason de cette ville sont des armes parlantes dont la clef est donnée par la devise (huis = porte) : « Huis scelle » étant une allitération de Ussel.

Présidents de la Ve République[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Chanoine Léonard Billet, Ussel, guide touristique et religieux, Ussel, imprimerie G. Chauvin, 1951 (en ligne).
  • Daniel Borzeix, Histoire d'Ussel-sur-Sarsonne, Treignac, éd. Les Monédières, 1995.
  • Christophe Jerretie, La Gare d'Ussel et son quartier, Treignac, éditions Les Monédières, 2007.
  • Yves Lavalade, Les Noms de lieux des pays d'Ussel et d'Eygurande (Corrèze) : Chaveroche, Lignareix, Mestes, St-Angel, St-Etienne-aux-Clos, St-Exupéry-les-Roches, St-Fréjoux, St-Pardoux-le-Vieux, Ussel, Valiergues ; Aix, Couffy-sur-Sarsonne, Courteix, Eygurande, Feyt, Lamazière-Haute, Laroche-près-Feyt, Merlines, Monestier-Merlines, St-Pardoux-le-Neuf, Éditions de l'Esperluette, Limoges, 2019.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[31].
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Notes de type « carte »
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Cartes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Yves Lavalade, Les Noms de lieux des Pays d'Ussel et d'Eygurande (Corrèze) : Chaveroche, Lignareix, Mestes, St-Angel, St-Etienne-aux-Clos, St-Exupéry-les-Roches, St-Fréjoux, St-Pardoux-le-Vieux, Ussel, Valiergues ; Aix, Couffy-sur-Sarsonne, Courteix, Eygurande, Feyt, Lamazière-Haute, Laroche-près-Feyt, Merlines, Monestier-Merlines, St-Pardoux-le-Neuf, Éditions de l'Esperluette, Limoges, 2019.
  2. (oc) Domergue Sumien, « Classificacion dei dialèctes occitans », Linguistica occitana - VII, Montpellier,‎ , p. 4/56 (ISSN 1773-0538, lire en ligne [PDF]).
  3. Le ruisseau de l'Étang Roux sur le site du sandre.
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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  7. « Station Météo-France « Ussel-Lamartine » (commune de Brive-la-Gaillarde) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Ussel-Lamartine » (commune de Ussel) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 d'Ussel », sur insee.fr/ (consulté le ).
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  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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  21. Le site de l'aéroport de Clermont-Ferrand-Auvergne
  22. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Ussel », sur Géorisques (consulté le )
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  71. Marie-Madeleine Macary, op. cit. — pp. 268-269.
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