Université technique de Berlin — Wikipédia

Université de technologie de Berlin
Histoire
Fondation
Statut
Type
Forme juridique
Personne morale de droit public en Allemagne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel
Technische Universität BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Régime linguistique
Recteur
Geraldine Rauch (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Devise
« Wir haben die Ideen für die Zukunft » (Nous avons les idées pour le futur)
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
35 156 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif
7 516 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Budget
659,3 millions d’euros ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Campus
Urbain (Charlottenburg)
Localisation
Carte
L'École technique de Charlottenburg en 1895.
Bâtiment principal de l'université.

L'université technique de Berlin (Technische Universität Berlin ou TU Berlin) est avec l'université libre de Berlin, l'université Humboldt et l'Université des arts de Berlin l'une des quatre universités de Berlin. Elle a été fondée en 1879.

Succédant à la Technischen Hochschule Berlin fermée en 1945, elle a pris son nom actuel à sa réouverture le .

50 filières sont proposées, et plus de 31 000 étudiants y prennent leurs cours. C'est la plus grande université de Berlin. Le campus est situé dans le quartier de Charlottenburg, dans la partie ouest de Berlin, sur la Straße des 17. Juni. Le bâtiment principal de l'université a été construit en 1884 par Richard Lucae.

La TU propose un enseignement majoritairement scientifique et technique, mais elle s'est ouverte aux autres disciplines après-guerre. Près de 20 % de ses étudiants sont étrangers, ce qui en fait l'une des institutions les plus internationales d'Allemagne.

Elle est membre du réseau européen de mobilité d'étudiants et de doubles diplômes TIME (Top International Managers in Engineering).

Histoire[modifier | modifier le code]

L’École technique supérieure de Berlin a été créée le par fusion de l’Académie d'architecture de Berlin et de l’Institut technique de Charlottenbourg. Le , les nouveaux locaux de l'École de Charlottenburg furent inaugurés solennellement. Le , l’École des mines de Berlin fut à son tour fusionnée avec la Technische Hochschule en tant qu'institut des Mines, et à l'automne 1927, c'était au tour du département de Géodésie de l'Institut d'agronomie de Berlin (Landwirtschaftliche Hochschule Berlin)[1].

L’École technique supérieure de Berlin fut la première école d'ingénieurs d'Allemagne (1899) à obtenir, à l'initiative d’Adolf Slaby, le droit de collation des titres universitaires. Outre le titre d'ingénieur (Diplom-Ingenieur), introduit cette année-là pôur la première fois en Allemagne, l'École pouvait accorder le doctorat (Doktor-Ingenieur[2]).

En 1919, elle reçoit l’appellation officielle de Technische Hochschule zu Berlin.

La fondation d'une faculté des techniques de l'armement (Wehrtechnische Fakultät) était l'un des principaux projets du Troisième Reich, mais le suicide de son directeur désigné, Becker ne permit pas sa concrétisation, malgré la construction des premiers bâtiments derrière la tour Telefunken dans la Bismarckstraße (Berlin-Charlottenburg) et en contrebas de l'actuel Teufelsberg.

Le , la Technische Hochschule Berlin fermait ses portes. Le , un conseil provisoire de 15 professeurs, parmi lesquels Gustav Hertz, Max Volmer, Werner Hahmann[3] et Walter Kucharski élurent Gustav Hertz recteur et Max Volmer pro-recteur. Tous deux étaient en relation avec les forces d'occupation russes. Mais comme une semaine plus tard ces deux physiciens avaient disparu, la commission élut Georg Schnadel et Walter Kucharski à leur place[4]. Le , l'Ecole en ruine, rattachée à présent au secteur britannique de Berlin, rouvrit ses portes en tant que Technische Universität Berlin, avec une orientation académique humaniste (Studium generale). La Faculté des Humanités fut inaugurée le .

Le prix Clara von Simson est décerné chaque année par l'université pour les meilleures thèses d'étudiantes, en particulier en sciences naturelles et techniques[5].

Organisation[modifier | modifier le code]

Le , la TU a modifié son organisation interne en créant 8 facultés qui regroupent désormais les 14 sections d'enseignement (anciennement 22) :

Faculté I : sciences humaines[modifier | modifier le code]

  • Communication et histoire (anciennement section 1)
  • Sciences sociales (anciennement section 2)
  • Institut de philosophie, philosophie des sciences, histoire des sciences et des techniques
  • Institut de littérature
  • Institut d'histoire et d'histoire de l'art
  • Institut de sciences des civilisations et de sciences politiques
  • Institut de sciences de l'enseignement
  • Institut des langues et de la communication
  • Institut de formation professionnelle et polytechnique
  • Départements de la faculté I :
    • Centre de recherche sur les droits des femmes et l'égalité des sexes
    • Centre de recherche sur les métropoles
    • Centre de recherche sur la France
    • Centre de recherche sur l'antisémitisme

Faculté II : mathématiques et sciences naturelles[modifier | modifier le code]

  • Mathématiques (anciennement section 3)
  • Physique (anciennement section 4)
  • Chimie (anciennement section 5)
  • Institut des mathématiques
  • Institut de physique des solides
  • Institut de physique théorique
  • Institut d'optique et de physique nucléaire
  • Institut de chimie
  • Départements de la faculté II:
    • Centre d'astronomie et d'astrophysique

Faculté III : génie des procédés[modifier | modifier le code]

  • Génie des transports, de l'environnement et des procédés (anciennement section 6)
  • Sciences du vivant et biotechnologie (anciennement section 15)
  • Institut de l'énergie
  • Institut de génie des procédés et de transports
  • Institut du développement durable
  • Institut de génie des procédés
  • Institut des biotechnologies
  • Institut de chimie et de technique du vivant

Faculté IV : informatique et électrotechnique[modifier | modifier le code]

  • Électrotechnique (anciennement section 12)
  • Informatique (anciennement section 13)
  • Institut des systèmes automatiques
  • Institut des semi-conducteurs et des systèmes à haute fréquence
  • Institut des télécommunications
  • Institut de microélectronique et d'informatique technique
  • Institut d'informatique théorique
  • Institut des méthodes quantitatives et de sciences informatiques

Faculté V : transports[modifier | modifier le code]

  • Mécaniques (anciennement section 10)
  • Machines et techniques de production (anciennement section 11)
  • Institut de mécanique
  • Institut de mécanique des transferts et d'acoustique
  • Institut de psychologie du travail
  • Institut des transports terrestres et maritimes
  • Institut d'aéronautique et d'aérospatiale
  • Institut des constructions
  • Institut du génie industriel

Faculté VI : architecture, génie civil et environnement[modifier | modifier le code]

Réunion des anciennes facultés 6 "Architecture" et 7 "Génie civil et environnement".

  • Environnement et société (anciennement section 7)
  • Architectures (anciennement section 8)
  • Génie civil et Sciences de la Terre (anciennement section 9)
  • Institut de géologie appliquée
  • Institut d'architecture
  • Institut du génie civil
  • Institut de géodésie et de technologie de géologie
  • Institut d'organisation terrestre et de procédés environnementaux
  • Institut d'écologie
  • Institut de sociologie
  • Institut d'organisation régionale et territoriale

Faculté VII : économie et management[modifier | modifier le code]

  • Économie et Management (anciennement section 9)
  • Institut d'économie politique et de droit
  • Institut des sciences de l'entreprise
  • Institut du management des technologies
  • Institut du management des systèmes de santé

Personnalités liées à l'université[modifier | modifier le code]

Professeurs[modifier | modifier le code]

Étudiants[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. D'après Friedrich Schucht et Michael Doeberl (dir.), Das akademische Deutschland., vol. 1 : Landwirtschaftliche Hochschule Berlin, Berlin, , p. 645-646.
  2. D'après Ernst M. Schmachtenberg (éd.), Glückwunsch, Dipl.-Ing.! Ein Gütesiegel made in Germany wird 111 Jahre alt', Allianz der führenden Technischen Universitäten in Deutschland, coll. « TU9 ».
  3. Werner Hahmann: Wie die Technische Universität entstand, 1965 éd. Heenemann
  4. vgl. Oskar Blumentritt: Max Volmer (1885–1965). Eine Biographie, Technische Universität Berlin, Berlin 1985, (ISBN 3-7983-1053-X), 1985, S. 50 ff.
  5. « Koordinationsbüro für Frauenförderung und Gleichstellung: Clara von Simson-Preis », sur www.tu-berlin.de (consulté le )
  6. (en) Carl Bosch, The Development of the Chemical High Pressure Method During the Establishment of the New Ammonia Industry, Oslo (Suède), Fondation Nobel, , 45 p. (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]