Université islamique de Médine — Wikipédia

Université islamique de Médine
Histoire
Fondation
Statut
Type
Nom officiel
الجامعة الإسلامية بالمدينة المنورة
Régime linguistique
Site web
Localisation
Pays
Ville
Localisation sur la carte d’Arabie saoudite
voir sur la carte d’Arabie saoudite

L'université islamique de Médine est une université saoudienne fondée en 1961 et spécialisée en études islamiques.

Histoire[modifier | modifier le code]

Dans le but de contenir l'expansion de l'idéologie socialiste et progressiste promue par Nasser et incarnée par la création de l'université Al-Azhar, l'Arabie saoudite décida de créer en 1961 l'université islamique de Médine. L'objectif est qu'elle devienne un vecteur de diffusion du pure Islam sans Innovation selon le Quran et la Sunnah et les compagnon et pieux prédécesseur dans le monde via les musulmans de tous les pays islamiques qui viennent y étudier pour ensuite retourner chez eux et enseigner à leur tour[1].

Elle a été créée par un décret royal délivré par le roi Saoud ben Abdelaziz Al Saoud.

Organisation[modifier | modifier le code]

L'université islamique de Médine est placée sous la tutelle du ministère saoudien de l'Enseignement supérieur et est dirigée par le professeur Mohammed bin Ali bin Farrag Al-oqla.

Recteurs de l'université[modifier | modifier le code]

  • Cheikh Muhammad ibn Ibrahim.
  • Cheikh Abdul Aziz bin Abdullah bin Baz.
  • Cheikh Abdul Mohsen Al-Bader.
  • Dr Abdullah Al Zayed.
  • Dr Abdullah bin Saleh Obaid.
  • Dr Saleh Al-Aboud.
  • Pr Mohammed Al Okla.
  • Pr Dr Abdoul Rahman ibn Abdallah ibn Mohammed al Sindi
  • Dr Hatim Al Marzouqi

Facultés et instituts[modifier | modifier le code]

  • Faculté charia (loi islamique).
  • Faculté de Dawah (appel islamique) et de théologie.
  • Faculté du Saint Coran et d'études islamiques.
  • Faculté de langue arabe.
  • Faculté du hadith et d'études islamiques.
  • Institut de langue arabe aux non-locuteurs natifs.
  • Institut secondaire (lycée).
  • Institut intermédiaire (collège).
  • Dar Al-Hadith mecquoise.
  • Dar Al-Hadith médinoise.
  • Institut de recherches et d'études consultatives.

Décanats auxiliaires[modifier | modifier le code]

  • Décanat de l'Admission et de l'Inscription.
  • Décanat des Affaires étudiantes.
  • Décanat du Service à la communauté.
  • Décanat des Cycles post-universitaires.
  • Décanat de la Recherche scientifique.
  • Décanat des Affaires des bibliothèques.
  • Décanat du Développement académique et administratif.
  • Décanat de l'Enseignement à distance.
  • Décanat des Affaires des diplômés.
  • Décanat de la Qualité et de l'Accréditation académique.
  • Décanat des Technologies de l'information

Personnalités liées à l'université[modifier | modifier le code]

Professeurs[modifier | modifier le code]

Étudiants[modifier | modifier le code]

Controverse[modifier | modifier le code]

L'université de Médine est régulièrement accusée d'être un vecteur majeur de la diffusion du wahhabisme dans le monde via les étudiants étrangers, principalement originaires d'Afrique, qui sont boursiers et représentent la majorité de ses milliers d’étrangers[2]. De retour dans leur pays, ces derniers s'engagent ainsi dans la prédication[3]. Elle a pu, à cet égard, être comparée à l'université Patrice-Lumumba en URSS[3].

Environ 30 000 personnes auraient été à ce jour formées dans ces universités islamiques saoudiennes[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jeanny Lorgeoux et Jean-Marie Bockel, L'Afrique est notre avenir (rapport d'information du Sénat), , 501 p. (lire en ligne), p. 198.
  2. Laurent Bonnefoy et Stéphane Lacroix, « Le problème saoudien : Le wahhabisme, rempart ou inspirateur de l’État islamique ? », Revue du Crieur, no 3,‎ , p. 34-49 (lire en ligne).
  3. a b et c Armin Arefi et Pauline Tissot, « "L'Arabie saoudite, pays géniteur du radicalisme" », Le Point,‎ (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]