Université Makerere — Wikipédia

Université Makerere
Histoire
Fondation
Statut
Type
Devise
We build for the futureVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Biodiversity Heritage Library, Association des universités africaines, Consortium of Uganda University Libraries (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
40 000 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Localisation
Carte

L'université Makere (en anglais : Makerere University) basée à Kampala, est la plus grande université d'Ouganda.

Historique[modifier | modifier le code]

Le premier bâtiment administratif de l'université Makerere. Septembre 2020.

Il fut d'abord créé une école technique en 1922 qui devint en 1963, l'université d'Afrique orientale, proposant des cours menant aux diplômes généralistes de l'université de Londres. Elle devint une université nationale indépendante en 1970 quand l'Université de l'Afrique de l'Est se divisa en trois université indépendantes : l'université de Nairobi au Kenya, l'université de Dar es Salaam en Tanzanie et l'université Makerere. Aujourd'hui, Makerere possède 22 facultés, instituts et écoles proposant des programmes pour environ 30 000 étudiants undergraduates et 3 000 postgraduates.

Makerere fut le lieu d'étude de plusieurs dirigeants africains d'après l'indépendance des pays africains, dont les anciens présidents ougandais Milton Obote et tanzanien Julius Nyerere. Un autre ancien président tanzanien Benjamin Mkapa et l'actuel président kényan Mwai Kibaki, pourquoi ne pas cite l'ancien président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila sont aussi des anciens de Makerere

Dans les années qui suivirent l'indépendance de l'Ouganda, l'université fut le principal lieu de l'activité littéraire et de la culture nationaliste africaine. Quelques écrivains africains parmi les plus éminents, Nuruddin Farah, Ali Mazrui, David Rubadiri, Okello Oculi, Ngugi wa Thiong'o, John Ruganda, Paul Theroux et Peter Nazareth passèrent par l'université Makerere à un moment de leur carrière d'écrivain ou professorale.

En raison de manifestations étudiantes et d’insatisfaction des professeurs, l'université a été fermée trois fois entre 2006 et 2016[1].

Composition[modifier | modifier le code]

Facultés[modifier | modifier le code]

  • Faculté d'agriculture
  • Faculté des arts
  • Faculté d'informatique et des technologies de l'information [1]
  • Faculté de la forêt et de la conservation de la nature
  • Faculté de droit
  • Faculté de médecine
  • Faculté de sciences
  • Faculté de sciences sociales
  • Faculté de technologie
  • Faculté de médecine vétérinaire

Instituts[modifier | modifier le code]

L'université comporte en 2019 différents instituts de recherche. Un institut des maladies infectieuses (Infectious Diseases Institute ou IDI), un pour les aspects sociaux (Makerere Institute of Social Research ou MISR), et un devoué à la recherche agricole ( Makerere University Agricultural Research Institute Kabanyolo ou MUARIK) [2]

Écoles[modifier | modifier le code]

  • École d'éducation
  • École d'arts et métiers
  • École de science de l'information et de documentation
  • École de management
  • Graduate School

Départements[modifier | modifier le code]

  • Directorat pour le soutien informatique

Personnalités liées à l'université[modifier | modifier le code]

Professeurs[modifier | modifier le code]

Étudiants[modifier | modifier le code]

Présidents et Premiers ministres[modifier | modifier le code]

Vice-présidents[modifier | modifier le code]

Personnalités internationales[modifier | modifier le code]

Chefs d'entreprise[modifier | modifier le code]

Écrivains et journalistes[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Autour de l'université[modifier | modifier le code]

Une conférence historique et controversée sur la littérature africaine en langue anglaise (la première conférence des écrivains africains) a eu lieu à l'université Makerere en 1962, pour débattre de l'état de la littérature africaine post-coloniale. Ceux qui ont assisté incluent Chinua Achebe, Wole Soyinka, Ezéchiel Mphahlele, Lewis Nkosi, Ngugi wa Thiong'o (alors connu sous le nom de James Ngugi) et Rajat Neogy. Plusieurs écrivains nationalistes ont refusé de reconnaître toute la littérature écrite dans des langues non-africaines.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Statement: Makerere Visitation Committee lists responsibilities », Uganda Journalists' Resource Centre, The African Centre for Media Excellence (ACME),‎ (lire en ligne [archive du ])
  2. (en) webadmin, « Academic Units », sur Makerere University, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]