Université Bordeaux-I — Wikipédia

Université Bordeaux-I
Histoire
Fondation
Dissolution
Statut
Type
Forme juridique
Régime linguistique
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
9 800 (2010)[1]
Enseignants
1 000 enseignants et enseignants-chercheurs (2010)[1]
Localisation
Pays
Campus
Ville
Localisation sur la carte d’Aquitaine
voir sur la carte d’Aquitaine
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

L’université Bordeaux-I[2] ou université Bordeaux-1-Sciences-et-Technologies, de nom d’usage « université Bordeaux 1 Sciences et Technologies[3], est une université française publique ayant existé entre 1971 et 2013. Elle fusionne le avec deux autres universités bordelaises pour former l'université de Bordeaux.

Installée dans la banlieue de Bordeaux (Gironde), plus exactement dans le domaine universitaire de Talence Pessac Gradignan, ses activités d’enseignement supérieur de recherche sont dans le champ des sciences et de la technologie.

Historique[modifier | modifier le code]

Avant sa fondation[modifier | modifier le code]

L’université de Bordeaux fut fondée en 1441 par une bulle du pape Eugène IV[4] à l'initiative de Pey Berland. Cette université comptait quatre facultés : art, médecine, droit et théologie[5]. En 1591, François de Foix créa la chaire de mathématiques.

Fondation et disparition[modifier | modifier le code]

Succession des présidents
  • 1970 - 1975 : Jean-Marie Auby (d)
  • 1976 - 1980 : Marcel Rimpault
  • 1981 - 1987 : Dmitri Georges Lavroff
  • 1987 - 1992 : Jean Lascombe
  • 1992 - 1995 : Marc Penouil (d)
  • 1996 - 2001 : Michel Combarnous[6]
  • à  : Francis Hardouin (d)
  • -  : Alain Boudou (d)[7]
  • 2012 - 2013 : Dean Lewis
Le bâtiment du musée d'Aquitaine était occupé par les facultés des sciences et des lettres de l’université de Bordeaux.
Partie du bâtiment A33 (Mathématiques et informatique).
Bâtiment B2 (Biologie animale).

L’université Bordeaux-I a été créée en 1971 à la suite de la division en trois de l’université de Bordeaux. Elle regroupait alors les sciences, les technologies, le droit et les sciences sociales et politiques. Les secteurs « sciences » et « droit » ont tout de même un fonctionnement séparé[8]. Cette université comptait 24 257 étudiants en 1994-1995[9].

En 1995, l’université Bordeaux-IV est créée et Bordeaux-I ne garde que les sciences et les technologies[4],[10].

En 2007, Bordeaux-I est membre fondateur du PRES « Université de Bordeaux »[11].

En , l’université accède aux « compétences élargies »[11].

Initiative d'Excellence : la première Lauréate en est l'université Bordeaux 1 Sciences et Technologies.

Le , l’École polytechnique (située à Palaiseau) et l’université Bordeaux-I signent en présence de Patrick Hetzel, directeur général de l’Enseignement supérieur et de l’Insertion professionnelle, un accord de double diplôme articulant leurs formations respectives d’ingénieur et de master.

L’« université de Bordeaux » est reformée le , c’est le résultat de la fusion des universités Bordeaux-I, Bordeaux-II et Bordeaux-IV[12].

Composantes[modifier | modifier le code]

Conformément au code de l'éducation qui fixe l’organisation légale des universités publiques en France, Bordeaux-I se découpe en plusieurs composantes. On trouve d’une part les unités de formation et de recherche (UFR) et d’autre part les « instituts et écoles ». Ainsi, l’université est structurée de la manière suivante[3] :

  • l’UFR de mathématiques et informatique ;
  • l’UFR de physique ;
  • l’UFR de chimie ;
  • l’UFR de sciences biologiques ;
  • l’UFR de sciences de la terre et de la mer ;
  • l’Institut universitaire de technologie ;
  • l’observatoire aquitain des sciences de l’univers ;
  • le département licence.

Des services permettent un appui transversal aux activités de l’université[3] :

  • les services communs :
    • le service commun de la documentation,
    • le service commun de formation continue et d’apprentissage,
    • le service commun – direction de l’orientation, des stages et de l’insertion professionnelle,
    • le service universitaire des activités physiques et sportives,
    • le service des activités industrielles et commerciales ;
  • les services généraux :
    • le service général fonctionnement commun,
    • le service général enseignement,
    • le service général – direction des ressources informatiques multimédia mutualisées.

L’Institut polytechnique de Bordeaux[13] et l’École supérieure des technologies industrielles avancées[14] sont rattachés à Bordeaux-I.

Campus[modifier | modifier le code]

Campus de Talence[modifier | modifier le code]

Université Bordeaux-I, domaine du Haut-Carré.

Le campus principal de l’université se trouve à Talence, dans un domaine universitaire regroupant trois des quatre universités bordelaises. Il représente 91 hectares (sur les 245 hectares du domaine universitaire)[15]. La plupart des bâtiments date des années 1960, mais 30 % de l’immobilier a été construit depuis les années 1990[16].

Autres[modifier | modifier le code]

L’université dispose également d’antennes à Agen, à Mérignac (Institut de maintenance aéronautique), à Arcachon (station marine d'Arcachon), à Floirac (Observatoire de Bordeaux) et aux Eyzies (Centre d’anthropologie et de préhistoire)[15].

Formation[modifier | modifier le code]

Licences et assimilés[modifier | modifier le code]

Bordeaux-I délivre la licence générale pour le domaine sciences, technologies, santé. La formation se déroule en six semestres. À sa première inscription, l’étudiant choisit un des deux troncs communs : « mathématiques-informatique-sciences de la matière et de l’ingénieur » (MISMI) ou « sciences de la vie, de la Terre et de l’environnement » (SVTE). Le diplôme est ensuite délivré avec l’une des huit mentions : mathématiques, informatique, physique, biologie, etc.[17].

Par ailleurs l’université organise l’enseignement de neuf spécialités du diplôme universitaire de technologie[18] et de quatorze mentions de la licence professionnelle[19].

Le cycle préparatoire de Bordeaux, intégré dans le cycle licence, propose la préparation des concours agronomiques et vétérinaires, aux concours national DEUG et la formation de prépa intégrée pour les écoles d’Aquitaine (celles de l’IPB, l’ENITAB, l’ENSGTI, l’ESTIA)[20].

Il est également proposé une préparation aux concours d’entrée aux écoles paramédicales[21].

Masters et assimilés[modifier | modifier le code]

L’observatoire de l’université situé à Floirac.

Comme pour la licence, l’université Bordeaux-I délivre uniquement le master avec le domaine sciences, technologies, santé. La formation s’étend sur quatre semestres. Le diplôme se décline en 13 mentions[22] et 53 spécialités[1].

Autres formations[modifier | modifier le code]

Bordeaux-I propose également une préparation aux concours de l’enseignement et des diplômes d’universités. Elle a aussi une offre de formation continue et par apprentissage.

Doctorat[modifier | modifier le code]

Les études doctorales sont organisées par le collège doctoral de Bordeaux de l’université de Bordeaux. Il fédère dix écoles doctorales dont cinq accréditées par Bordeaux-I[23] :

  • l’École doctorale de mathématiques et d’informatique ;
  • l'École doctorale sciences et environnement ;
  • l'École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur ;
  • l'École doctorale des sciences chimiques ;
  • l'École doctorale des sciences de la vie et de la santé.

Recherche[modifier | modifier le code]

Axes prioritaires[modifier | modifier le code]

Cinq axes prioritaires ont été retenus dans la politique de recherche de Bordeaux-I[24] :

  • sciences et technologies de l’information et de la communication ;
  • matériaux pour les applications du futur ;
  • optique et lasers ;
  • neurosciences ;
  • environnement et développement durable.

Ces axes font partie des onze pôles de recherche d’excellence définis par l’université de Bordeaux[25].

Laboratoires[modifier | modifier le code]

Dans le cadre du contrat quadriennal 2007-2010, la recherche de Bordeaux-I est organisée en 37 unités de recherche.

Nombre de laboratoires selon le statut et l’UFR de rattachement[26]
Unité mixte CNRS
ou INSERM
ou INRA
Équipe d’accueil Unité propre CNRS partenaire Structure fédérative Total
Observatoire aquitain des Sciences de l'Univers 2 0 0 0 2
UFR de Chimie 5 0 2 0 7
UFR de Mathématiques et Informatique 2 0 0 0 2
UFR de Physique 7 2 0 1 10
UFR de Sciences biologiques 10 3 0 0 13
UFR des Sciences de la Terre et de la Mer 0 1 0 0 1

Scientométrie[modifier | modifier le code]

En 2007 et 2008, Bordeaux-I est 51-75 du classement Shanghai, dans la catégorie informatique et sciences de l'ingénieur, première française dans le classement mondial[27]. En 2009, l’université se situe dans les places 201 à 302 au classement de Shanghai (les universités ne sont pas départagées à ce rang) ; ce qui correspond aux places 8 à 14 des établissements français[28]. Elle apparait également aux places 78 à 100 du classement « Ingénierie et informatique »[29] première française dans le classement mondial.

Elle est 201e au classement Ranking Web of World Universities[30] qui classe six mille écoles ou universités en fonction du volume et de la qualité de leurs publications électroniques (2008).

Vie étudiante[modifier | modifier le code]

Bibliothèques universitaires[31] :

  • à Talence : bâtiment B20, 830 places assises, ouverte d'octobre à mai, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 21 h et le samedi de 9 h à 17 h, ouvertures réduites en dehors de cette période, fermeture trois semaines en août et entre Noël et le Jour de l'An ;
  • à l'IUT de Gradignan : Mediadoc, 40 places assises, ouverte hors vacances scolaires du lundi au mercredi de 8 h 30 à 19 h, le jeudi de 8 h 30 à 18 h, le vendredi de h 30 à 17 h ;
  • à Agen : DUSA, 46 places assises, ouverte hors vacances universitaires du lundi au jeudi de 9 h 30 à 18 h 30, le vendredi de 9 h 30 à 17 h 30.

Ancien enseignant[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Évolution démographique de la population universitaire
1994 1995 2000 2001 2002 2003 2004 2005
24 257[32]11 951[32]10 722[33]10 693[34]10 912[35]11 271[36]11 476[37]11 504[38]
2006 2007 2008 2009 2010 2011 - -
11 512[39]11 028[40]9 421[41]9 005[42]9 453[43]9 401[44]--

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Chiffres clés », sur u-bordeaux1.fr (consulté le ).
  2. Selon le décret no 2000-250 du portant classification d'établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel et la circulaire no 2006-202 du 8-12-2006.
  3. a b et c « Statuts de l’université Bordeaux-I » [PDF], sur u-bordeaux1.fr.
  4. a et b « Historique avant 2000 », sur u-bordeaux1.fr (consulté le ).
  5. (fr) Bernard Lachaise, « L'université de Bordeaux au XXe siècle », sur www.u-bordeaux3.fr
  6. « Michel Combarnous », sur academie-sciences.fr.
  7. « Alain Boudou », sur educpros.fr.
  8. Comité national d'évaluation 2007, p. 12.
  9. Comité national d'évaluation 2007, p. 14.
  10. Décret no 95-675 du 9 mai 1995 portant création d’universités dans l’académie de Bordeaux.
  11. a et b « Historique », sur u-bordeaux1.fr (consulté le ).
  12. Décret no 2013-805 du portant création de l’université de Bordeaux.
  13. Décret no 2009-329 du 25 mars 2009 créant l'Institut polytechnique de Bordeaux.
  14. Décret no 2005-1654 du portant rattachement de l'École supérieure des technologies industrielles avancées aux universités Bordeaux-I et Pau.
  15. a et b « Présentation », sur u-bordeaux1.fr (consulté le ).
  16. « Rapport d’évaluation de l’université Bordeaux 1 Sciences et Technologies, de l’ENSCPB et de l’ENSEIRB », p. 30.
  17. « Licence », sur u-bordeaux1.fr, .
  18. « DUT », sur u-bordeaux1.fr, .
  19. « Licence professionnelle », sur u-bordeaux1.fr, .
  20. « Cycle prépa intégré », sur u-bordeaux1.fr, .
  21. « Concours d’accès aux écoles paramédicales », sur u-bordeaux1.fr, .
  22. « Master », sur u-bordeaux1.fr, .
  23. « Le collège doctoral de Bordeaux », sur univ-bordeaux.fr (consulté le ).
  24. « Politique de recherche », sur u-bordeaux1.fr, .
  25. « L’université de Bordeaux 2009/2010 » [PDF], sur univ-bordeaux.fr.
  26. « Laboratoires », sur u-bordeaux1.fr, .
  27. « Classement de Shanghai 2008: l’UPMC, Paris 11, Bordeaux 1, l’ENS, Paris 7 et Paris 5 se distinguent »,
  28. (en) « Academic Ranking of World Universities - 2009 - France », sur arwu.org.
  29. (en) « Academic Ranking of World Universities in Engineering/Technology and Computer Sciences - 2009 », sur arwu.org.
  30. (en) « Ranking Web of World Universities », sur webometrics.info.
  31. « Bibliothèques », sur u-bordeaux1.fr (consulté le ).
  32. a et b Comité national d'évaluation 2007, p. 6.
  33. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161 (ISBN 2-11-092136-6), sur education.gouv.fr (consulté le 10 août 2010).
  34. Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159 (ISBN 2-11-092152-8), sur education.gouv.fr (consulté le 10 août 2010).
  35. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155 (ISBN 2-11-093455-7), sur education.gouv.fr (consulté le 10 août 2010).
  36. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159 (ISBN 2-11-094345-9), sur education.gouv.fr (consulté le 10 août 2010).
  37. Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2005, Imprimerie nationale, p. 175 (ISBN 2-11-095390 X), sur education.gouv.fr (consulté le 10 août 2010).
  38. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2006, Imprimerie nationale, p. 179, sur education.gouv.fr (consulté le 10 août 2010).
  39. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2007, Imprimerie nationale, p. 181, sur education.gouv.fr (consulté le 10 août 2010).
  40. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2008, Imprimerie nationale, p. 173, sur education.gouv.fr (consulté le 10 août 2010).
  41. Daniel Vitry, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2009, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175 (ISBN 978-2-11-097805-9), sur education.gouv.fr (consulté le 10 août 2010).
  42. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, p. 173 (ISBN 978-2-11-097819-6), sur education.gouv.fr (consulté le 17 septembre 2010).
  43. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, p. 175 (ISBN 978-2-11-097810-3), sur education.gouv.fr (consulté le 2 septembre 2011).
  44. Michel Quéré, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2012, Imprimerie moderne de l’Est, p. 177 (ISBN 978-2-11-099368-7), sur education.gouv.fr (consulté le 30 août 2012).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]