Union populaire pour la libération de la Guadeloupe — Wikipédia

Union populaire pour la libération de la Guadeloupe
Image illustrative de l’article Union populaire pour la libération de la Guadeloupe
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire général Jean-Jacob BICEP
Fondation
Positionnement Extrême gauche[1]
Idéologie Indépendantisme guadeloupéen
Couleurs Vert, blanc, rouge et jaune

L'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe (UPLG) est un parti politique guadeloupéen, fondé en 1978 par Lucien Perrutin et Jean Barfleur[2] comme évolution du Groupe d'organisation nationale de la Guadeloupe (GONG). Il lutte en faveur de l'indépendance de l'île.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'UPLG est fondé en 1978 par des anciens du GONG, une des premières organisations indépendantistes guadeloupéennes.

Le , afin de regrouper les forces syndicales de gauche et les indépendantistes, elle constitue le Mouvement pour l’unification des forces de libération nationale de la Guadeloupe (MUFLNG). Cependant, le MUFLNG se voit concurrencé par des groupes armés plus actifs comme le Groupe guadeloupéen de libération armée, le Mouvement populaire pour la Guadeloupe indépendante ou l’Armée de libération nationale.

En 1982, l'organisation s'oppose dans une conférence de presse à la loi de décentralisation et contre ce qu'elle appelle le « colonialisme français ». Ce vif rejet conduit à une initiative commune avec le Mouvement indépendantiste martiniquais et le Front National de libération de la Guyane.

En parallèle, le mouvement indépendantiste se radicalise : entre mars et , l’Alliance révolutionnaire caraïbe (ARC) de Luc Reinette — arrêté en 1984 —, organisa plusieurs attaques terroristes[3] . L'UPLG leur apporte un relatif soutien. Elles se sont poursuivies jusqu’en 1989.

Le , à Pointe-à-Pitre, 4 membres de l'UPLG décèdent dans l’explosion de bombes destinées à un attentat, parmi eux l'architecte Jack Berthelot, l'infirmier psychiatrique Michel-Etienne Uranie, l'enseignant François Casimir et l'ouvrier agricole Fred Pineau[4],[5].

En , l'UPLG abandonne la lutte armée et organise des manifestations à Port-Louis afin de demander la libération des prisonniers politiques. Ces dernières provoquent de violents affrontements avec la police.

Organisation[modifier | modifier le code]

Liste des secrétaires généraux[modifier | modifier le code]

L'actuel secrétaire général est Jean-Jacob BICEP qui a succédé à Gaston SAMUT le .

Début Fin Identité Qualité
? Claude Makouke Médecin
[6] Éric Desfontaines Professeur de comptabilité
Adjoint au maire de Vieux-Habitants
[7] Marie-Christine Myre-Quidal[8] Enseignante
[9] en cours Jean-Jacob BICEP Géographe

Élus[modifier | modifier le code]

  • Jean Barfleur, maire de Port-Louis entre et .

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Année 1er tour Sièges Rang[10] Tête de liste
Voix %
1992 6 674 5,49
2  /  41
6e Roland Thésauros
1993 - 7,75
3  /  41
4e Roland Thésauros
1998 5 390 4,11
0  /  41
6e Roland Thésauros
2004 5 874 3,94
0  /  41
4e Soutien Ary Broussilon
2010 17 175 12,40
4  /  41
3e Soutien Éric Jalton
2015 697 0,50
0  /  41
10e Marie-Christine Myre-Quidal
2021[a] 8 591 9,39
0  /  41
3e Ronald Selbonne

Élections cantonales[modifier | modifier le code]

Cantonales 2011

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. En coalition avec Alyans Nasyonal Gwadloup.
  1. Laurent de Boissieu, « Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe (UPLG) », France Politique,‎ (lire en ligne)
  2. « Jean Barfleur, le maire de Port-Louis a été inhumé dans sa commune », France-Antilles,‎ (lire en ligne)
  3. « L'Alliance révolutionnaire caraïbe revendique les attentats commis en Guadeloupe », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « LES QUATRE POSEURS DE BOMBES MILITAIENT A L'UPLG », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « GUADELOUPE : TROIS INDÉPENDANTISTES DÉCÉDÉS SONT IDENTIFIÉS », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Éric Desfontaines, secrétaire général de l’UPLG », sur XImini.com,
  7. « Marie-Christine Myre-Quidal : "L'avenir doit se jouer sur des propositions concrètes et des actions" », France-Antilles,‎ (lire en ligne)
  8. Elle est la première femme à exercer cette fonction au sein de l'organisation [1]
  9. « Gaston Samut nouveau secrétaire général de l'UPLG », sur La Première Guadeloupe,
  10. En nombre de voix.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]