Ulrique-Éléonore (reine de Suède) — Wikipédia

Ulrique-Éléonore
Ulrika Eleonora
Illustration.
Titre
Reine de Suède

(1 an, 2 mois et 24 jours)
Couronnement en la cathédrale d'Uppsala
Prédécesseur Charles XII
Successeur Frédéric Ier
Reine consort de Suède

(21 ans et 8 mois)
Prédécesseur Frédéric Ier
Successeur Louise-Ulrique de Prusse
Landgravine consort de Hesse-Cassel

(21 ans et 2 jours)
Prédécesseur Amélie de Courlande
Successeur Marie de Grande-Bretagne
Biographie
Dynastie Maison Palatinat-Deux-Ponts
Nom de naissance Ulrika Eleonora von Pfalz-Zweibrücken-Kleeburg
Date de naissance
Lieu de naissance Stockholm (Suède)
Date de décès (à 53 ans)
Lieu de décès Stockholm (Suède)
Sépulture Église de Riddarholmen
Père Charles XI
Mère Ulrique-Éléonore de Danemark
Conjoint Frédéric Ier
Religion Luthéranisme suédois
Résidence Palais royal de Stockholm

Ulrique-Éléonore (reine de Suède)
Monarques de Suède-Finlande
Reines consorts de Suède-Finlande

Ulrique-Éléonore (en suédois : Ulrika Eleonora), née le à Stockholm et morte le dans la même ville, est reine de Suède-Finlande du au et reine consort jusqu'à sa mort. Elle est régente de 1731 à 1738.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dernière fille du roi Charles XI et de la reine née Ulrique-Eléonore de Danemark, elle succède en 1718 à son frère Charles XII après avoir dû accepter d'abolir la monarchie absolue. Elle accepte en effet la nouvelle constitution qui limite la royauté, partageant le pouvoir entre le monarque, le Sénat et les États. Elle doit en outre renoncer au caractère héréditaire de la couronne pour elle et ses successeurs[1].

Mariée en 1715 à Frédéric Ier, landgrave de Hesse-Cassel, elle abdique en sa faveur en 1720. Son règne et celui de son mari inaugure la période dite ère de la liberté qui est une période de croissance économique et d'épanouissement culturel, mais d'effacement du pouvoir monarchique, devenu purement symbolique.

Sans descendant, elle vit ensuite dans la retraite, se livrant au plaisir de l'étude.

Elle meurt en 1741 de la variole, et avec elle s'éteint la branche suédoise de la dynastie des Deux-Ponts.

Généalogie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Edmond Dziembowski, Le Siècle des Révolutions, Perrin 2018 p. 224

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]