Ukrzaliznytsia — Wikipédia

Ukrzaliznitsya
Укрзалізниця
logo de Ukrzaliznytsia
illustration de Ukrzaliznytsia

Création
Forme juridique Entreprise publique
Siège social Kiev
Drapeau de l'Ukraine Ukraine
Direction Volodymyr Kozak[1]
Actionnaires Gouvernement ukrainien (100 %)
Activité Transport de voyageurs
Transport de marchandises
Exploitation ferroviaire
gestion d'infrastructure
Filiales Réseau ferré de Donetsk
Cisdnieper Railways (en)
Pivdenno-Zakhidna zaliznytsia
Réseau ferré d'Odessa
Chemins de fer de Lviv
Southern Railway (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 230 000 (2022)
Site web (uk) www.uz.gov.ua

Chiffre d'affaires 8,109 milliards CHF (2010)
Résultat net 1,7 milliard de hryvnias (2005)
HRCS2.
ЭКр1 fabriqué par KVSZ.
Kyiv Boryspil Express.

Ukrzaliznytsya est le gestionnaire et l'exploitant du réseau ferroviaire ukrainien.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , à la suite de la résolution du Conseil suprême d'Ukraine sur la séparation de l'Union soviétique, toute l'administration des chemins de fer a été temporairement transférée aux chemins de fer du sud-ouest. Selon la résolution, tous les actifs situés dans les frontières de l'ex-République socialiste soviétique d'Ukraine sont devenus la propriété de l'Ukraine. Le réseau fonctionne avec des opérateurs régionaux : réseau ferré de Donestk, réseau ferré de Lviv, réseau ferré d'Odessa, Near-Dnipro Railways (en), Southwestern Railways et Southern Railway.

Pour améliorer l'efficacité de cette administration, une administration centralisée spéciale a été créée. Le , le Conseil des ministres de l'Ukraine prend la résolution no 356 « De la création de l'Administration d’État de chemin de fer Transport en Ukraine », qui institue Ukrzaliznytsia comme organisme gouvernemental dans le transport administration de chemin de fer qui réunit les six compagnies de chemin de fer précédentes.

Durant des décennies, la pesanteur bureaucratique, la corruption politique et individuelle bloque la modernisation du réseau ukrainien qui reste dépendant largement de la Russie. Le projet européen Rail Baltica lancé en 2010 et l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014 l'oblige à se réformer et à se séparer d'un tiers de ses effectifs. Fin 2021, pour la première fois de son histoire, l'entreprise n'est pas en déficit. Le 8 février 2022, Alstom reçoit une commande de 130 locomotives électriques, première commande de ce type hors Russie[2]. Lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie se déclenchant le 24 février 2022, la situation d'urgence oblige au départe à une décentralisation pour évacuer les populations des zones de guerre et effectuer la logistique militaire nécessaire à la défense du pays. Elle à, fin 2022, convoyait plus de quatre millions de réfugiés, 300 000 tonnes de biens humanitaires, 220 délégations diplomatiques. Promis à la réforme, les trains diesel ont continué à rouler, même après le pilonnage des sous-stations électriques[3].[Quoi ?]

Infrastructure[modifier | modifier le code]

Le réseau comprend actuellement 23 000 km de lignes en voie large russe (1 524 mm), dont 9 752 km sont électrifiés. Le réseau est articulé autour de grands pôles comme Kiev et Kharkiv. Le réseau est le 14e plus grand réseau du monde, le 6e au niveau des passagers et le 7e au niveau du fret. Le parc de locomotives électriques en 2022 est de près de 1700 engins d'origine soviétique.

L'administration emploie environ 403 000 personnes en 2011, et 230 000 au déclenchement de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022[3]

Connexion avec les pays frontaliers[modifier | modifier le code]

La connexion avec les pays frontaliers existe.

Insignes de grade[modifier | modifier le code]

Administrateur général Administrateur général adjoint premier Administrateur général adjoint Catégorie A+
Catégorie A
Catégorie B Catégorie C Ouvrier

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (uk) « Informations actuelles sur JSC "UKRZALIZNYTSYA": adresse, code EDRPOU, propriétaires, directeur, décisions de justice », sur opendatabot.ua (consulté le )
  2. « Alstom modernisera les locomotives des Chemins de fer ukrainiens », sur Mobilité Magazine, (consulté le ).
  3. a et b Florence Aubenas, « Comment l’Ukraine mène la bataille du rail : « Nos chars entrent les premiers, nos trains ensuite » », sur Le Monde, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]