Tristan Mendès France — Wikipédia

Tristan Mendès France
Tristan Mendès France en 2007.
Fonction
Secrétaire général
Institut Pierre-Mendès-France
jusqu'en
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (54 ans)
BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Mère
Joan Mendès France (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Pierre Mendès France (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Site web

Tristan Mendès France, né le à Bordeaux, est un enseignant, chroniqueur, essayiste et réalisateur français. Il intervient dans le domaine du numérique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Joan et Michel Mendès France, et petit-fils de Pierre Mendès France[1], Tristan Mendès France naît en 1970 à Bordeaux, en Gironde.

Il passe en 1995 une maîtrise de droit public à l'université Paris 1, puis s'oriente vers des études de science politique à la Sorbonne où il se spécialise en nouvelles technologies de la communication. Il passe un DEA de science politique en 1996 et commence une thèse (qu'il n'achève pas) sous la direction de Lucien Sfez, au Credap (Centre de recherches et d'études sur la décision administrative et politique ; anciennement hébergé par l'université de Paris I jusqu'à sa fermeture)[2].

Parcours politique et militant[modifier | modifier le code]

Dans sa jeunesse, il milite à Ras l'front, association d'extrême gauche créée dans les années 1990. Il pousse alors le sénateur socialiste Michel Dreyfus-Schmidt — pour qui il travaille comme assistant parlementaire — à interpeller le ministre de l'Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, pour expulser le mouvement catholique traditionaliste de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris, sans succès[3].

Il est administrateur de l'association Ensemble contre la peine de mort jusqu'en 2007[4], parraine l'association Anticor (fondée par le magistrat Éric Halphen, dont le but est de « lutter contre la corruption et rétablir l’éthique en politique »).

Membre du « comité scientifique » de la revue ProChoix, il est militant pro-avortement depuis 1998. Il est administrateur de l'Institut Pierre-Mendès-France, dont il a aussi été secrétaire général[5], jusqu'en .

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Il est l'assistant parlementaire du sénateur socialiste Michel Dreyfus-Schmidt[6] de 1998[7] à 2008[8].

Il est depuis fin 2008, intervenant à l'École des hautes études en sciences de l'information et de la communication - Celsa[9], où il délivre des cours aux master 1 et 2 sur les nouvelles cultures numériques. Il est maître de conférences associé à l'université Paris-Cité en master 1 depuis [10] et enseigne à la Sorbonne-Nouvelle depuis 2015 sur la même thématique et délivre des formations « web2 » à l’École des métiers de l'information[11] à Paris depuis 2009.

Activités médiatiques[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

Il participe à une série d'émissions radio sur la politique et l'histoire sur RCJ de 1996 à 2001[12] et a été chroniqueur pour le magazine TOC[13]. Il est aussi chroniqueur occasionnel sur France Culture dans l'émission Place de la toile de 2008 à 2009[14] et sur France Inter dans l'émission Instant M depuis 2016 [15]. Le 4 décembre 2020, il devient chroniqueur du 7/9 de France Inter le vendredi (rubrique « Antidote »)[16].

Web[modifier | modifier le code]

Tristan Mendès France et Quitterie Delmas lors des premières rencontres du 5e pouvoir organisé par AgoraVox à « L'Usine », à Saint-Denis le 24 mars 2007.

À partir de 2006, il développe, avec Alban Fischer, un vidéo-blog-reportage participatif sur des sujets tels que le génocide par les Khmers rouges au Cambodge, le génocide arménien en Turquie et, en , sur la question des réfugiés du Darfour, en partenariat avec l'Institut national de l'audiovisuel (Ina)[17]. Ce qui les a conduit à réaliser Une journée à Gaga : camp de réfugiés du Darfour[18], documentaire produit par l'Ina. Pour cette initiative de blogtrotters, ils obtiennent en 2007 le prix Michel Colonna d'Istria délivré par le Groupement des éditeurs de services en ligne (Geste)[19] et sont finalistes du Online Journalism Awards 2008[20].

Il lance avec Cinquième étage production[21], un web-documentaire satirique sur la dictature birmane : Happy World[22] pour la version en ligne prévue en et un documentaire diffusé sur la chaîne Planète+ en .

En 2019, il lance le projet « Stop hate money » dont l'objectif est de « responsabiliser les acteurs et les intermédiaires financiers qui facilitent (parfois sans le savoir) la propagation des discours de haine en ligne »[23].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Documentaires[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dominique Franche et Yves Léonard, Pierre Mendès France : le pouvoir et l’influence, Presses universitaires de Rennes, (présentation en ligne), avant-propos.
  2. « La revue scientifique Quaderni » Article scientifique publié : « Turing et son test : une alchimie contemporaine ? », Quaderni, 1996, n° 30-1.
  3. Saint-Nicolas-du-Chardonnet : avec foi mais sans loi, liberation.fr, 11 mai 2012
  4. Actes. 3e Congrès mondial contre la peine de mort, Paris, 2007, Ensemble contre la peine de mort, p. 201
  5. Bertrand Le Gendre, Pierre Mendès France en héritage, Le Monde, 17 février 2007
  6. « « Blogs en stock » » (version du sur Internet Archive), Union syndicale des collaborateurs parlementaires le 21 mars 2007.
  7. Biographie de Tristan Mendès France sur Bibliomonde.
  8. [Journal l'Alsace/Le Pays « http://interne.alsapresse.com/jdj/08/09/09/RP/5/article_27.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  9. «CELSA» Intervention mai 2009 au CELSA.
  10. « Tristan Mendès-France : biographie, actualités et émissions France Culture », sur France Culture (consulté le )
  11. « L'École des métiers de l'information » (version du sur Internet Archive), 2011
  12. « Mention RCJ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) Mention de son travail à RCJ
  13. « « TOC » » (version du sur Internet Archive) Chroniques régulières in fine.
  14. Chroniques de Tristan Mendès France dans Place de la Toile sur France Culture.
  15. Première chronique de Tristan Mendès France dans Instant M sur France Inter.
  16. « Antidote par Tristan Mendès France - France Inter », sur www.franceinter.fr (consulté le )
  17. BlogTrotters.
  18. Vidéo sur le site de l'INA
  19. Vidéo de la remise du prix.
  20. [1]
  21. « 5eme étage production » (version du sur Internet Archive)
  22. [2]
  23. Pierre Plottu, Après CNews, Valeurs actuelles est la nouvelle cible des Sleeping Giants, slate.fr, 2 décembre 2019
  24. [3]
  25. Zineb Dryef, « Mai 1920, quand la peste a frappé aux portes de Paris », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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