Traité de Saint-Julien — Wikipédia

Le traité de Saint-Julien, du nom de la localité savoyarde de Saint-Julien, est signé le entre le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie et la cité Genève, à la suite de la défaite du premier lors de la bataille de l'Escalade[1].

Portée du traité[modifier | modifier le code]

Le traité garantit aux Genevois la liberté du commerce, la restitution des terres occupées, la reconnaissance du protestantisme, l'interdiction de bâtir des forteresses à moins de 4 lieues de Genève, l'indépendance politique de Genève, le droit de travailler des deux côtés de la frontière et la liberté de circulation dans tous les états de Savoie tant pour les personnes que les marchandises. La ville de Saint-Genix-sur-Guiers est restituée à la Savoie.

Signataires du traité[modifier | modifier le code]

Pour la Savoie[modifier | modifier le code]

Pour Genève[modifier | modifier le code]

Les négociations sont placées sous la médiation des cantons suisses de Bâle, Schaffhouse, Soleure, Glaris et Appenzell.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • César Duval, Le troisième centenaire du traité de paix signé à Saint-Julien, le 11-21 juillet 1603, et la fête nationale à Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie), le 14 juillet 1903 : 1603-1903, Saint-Julien, Impr. de S. Mariat, , 24 p. (lire en ligne)
  • Catherine Santschi et al., Le traité de Saint-Julien - 1603-2003 : 400 ans de paix, Genève, La Salévienne, , 52 p. (ISBN 2-90592-218-4)
    co-édité avec la Société d’Histoire et d’Archéologie de Genève et l’Association pour l'étude de l'histoire régionale.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Un premier traité a été signé à Saint-Julien, le , entre le duc de Savoie Charles II (ou III) et Berne, Fribourg et Genève.

Liens externes[modifier | modifier le code]