Tour du Juche — Wikipédia

Tour du Juche
주체사상탑
La tour du Juche.
Présentation
Type
Dédicataire
Matériau
Construction
Ouverture
15 Avril 1982
Hauteur
170 m
Localisation
Pays
Commune
Coordonnées
Carte

Tour du Juche
Hangeul 주체사상탑
Hanja 主體思想塔
Romanisation révisée Juche Sasangtap
McCune-Reischauer Chuch'e Sasangt'ap

La tour du Juche (en coréen : 주체사상탑), officiellement monument aux Idées du juche, est une tour haute de 170 mètres érigée à Pyongyang, sur les berges du Taedong, en l'honneur de l'idéologie autocratique[1] juche. Terminée en 1982, elle a été bâtie pour le 70e anniversaire du président nord-coréen Kim Il-sung.

Histoire[modifier | modifier le code]

La tour du Juche est formée d'une colonne sur laquelle est inscrit le mot « juche », surmontée d'une torche rouge haute de 20 mètres, à l'intérieur de laquelle un éclairage nocturne vise à donner l'impression du vacillement d'une flamme. La colonne mesure 17 mètres de large et les 25 550 blocs composant la structure représentent les jours de la vie de Kim Il-sung. Le haut bâtiment forme un axe avec la place Kim Il-sung, sur l'autre berge de la rivière Taedong. Devant la tour, une sculpture monumentale en bronze de 30 mètres de haut, inspirée par L'Ouvrier et la Kolkhozienne[2], représente un ouvrier, un paysan et un intellectuel tenant respectivement le marteau, la faucille et le pinceau, afin de symboliser l'alliance de ces trois classes sociales. Des plaques de félicitations, apportées par des délégations étrangères ou des particuliers étrangers connus, figurent dans une ouverture située à la base du monument.

Visites[modifier | modifier le code]

L'accès aux ascenseurs coûte cinq euros pour parvenir à la terrasse près de la torche, d'où l'on a un panorama sur tout Pyongyang.

Galerie[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

La tour du Juche apparaît régulièrement dans la bande dessinée Pyongyang de Guy Delisle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Corée du nord - Des sources et des solutions à la crise », sur Le Devoir, (consulté le )
  2. (en) Andreï Lankov, « North Korean Dialect as a Soviet Russian Translation », sur NK News, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Lien externe[modifier | modifier le code]