Torerito (Rafael Bejarano Carrasco) — Wikipédia

Rafael Bejarano Carrasco
Présentation
Nom de naissance Rafael Bejarano Carrasco
Apodo Torerito
Naissance
Cordoue Andalousie
Décès (à 36 ans)
Cordoue
Nationalité Espagnol
Carrière
Alternative à Cordoue
Parrain, Lagartijo, témoin Frascuelo.
Fin de carrière 1899

Rafael Bejarano Carrasco dit « Torerito » (« petit torero ») né le à Cordoue (Espagne), mort le à Cordoue, est un matador espagnol.

Carrière[modifier | modifier le code]

Ses débuts d'enfant-torero se font dans les abattoirs de sa ville natale, en compagnie de « Guerrita ». Très jeune, il est enrôlé dans une cuadrilla d'enfants, avant d'être intégré comme banderillero dans les cuadrillas de matadors célèbres comme « Frascuelo » ou « Manuel Fuentes y Rodríguez » en 1883.

De 1884 à 1889, il est enrôlé dans la cuadrilla de « Lagartijo ». Quoique toujours banderillero cette année-là, « Lagartijo » l'autorise à tuer quelques têtes de bétail dans les tientas en vue de sa formation de matador.

Le , il prend l'alternative à Madrid avec pour parrain « Lagartijo » et pour témoin « Frascuelo », devant un toro de Anastasio Martín : Cocinero. Sa corrida d'alternative n'est pas une réussite avec une estocade ratée, ce qui relègue « Torerito » à un rang inférieur.

Toutefois, lors de sa réapparition à Madrid le , il remporte un franc succès avec des taureaux de la ganadería Veragua et reçoit plusieurs trophées. Sa carrière prend un nouvel essor de 1892 à 1898. Mais il se retire du ruedo après la corrida du à Oviedo[1].

Style[modifier | modifier le code]

Ce torero avait une bonne connaissance du taureau, mais il faiblissait à l'estocade, notamment le jour de son alternative, ce qui a été un grand handicap pour l'ensemble de sa courte carrière. Il était particulièrement doué pour le tercio de banderilles[1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Refilon, L'Évolution de la tauromachie du Cid Campeador à Luis Miguel Dominguín, Paris, Gründ, , p. 191 Introduction du Duc Levis de Mirepoix

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Refilon 1960, p. 191

Voir aussi[modifier | modifier le code]