Tonneins — Wikipédia

Tonneins
Tonneins
L'hôtel de ville.
Blason de Tonneins
Blason
Tonneins
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Marmande
Intercommunalité Val de Garonne Agglomération
Maire
Mandat
Dante Rinaudo
2020-2026
Code postal 47400
Code commune 47310
Démographie
Gentilé Tonneinquais
Population
municipale
9 337 hab. (2021 en augmentation de 3,58 % par rapport à 2015)
Densité 268 hab./km2
Population
agglomération
10 196 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 23′ 26″ nord, 0° 18′ 33″ est
Altitude 39 m
Min. 21 m
Max. 166 m
Superficie 34,78 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Tonneins
(ville-centre)
Aire d'attraction Tonneins
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Tonneins
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Tonneins
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Tonneins
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Voir sur la carte topographique de Lot-et-Garonne
Tonneins
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Tonneins
Liens
Site web https://www.mairie-tonneins.fr/

Tonneins [tonɛ̃s] est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située entre Agen et Marmande sur la rive droite de la Garonne, sur un rocher élevé qui domine le fleuve et son autre rive.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune de Tonneins est située sur la rive droite de la Garonne à l'exception du lieu-dit Saint-Germain en rive gauche. Les communes de Monheurt, Villeton et Lagruère sont aussi sur la rive gauche.

Distances kilométriques avec villes françaises[modifier | modifier le code]

Ville Agen Toulouse Bordeaux Biarritz Paris Auch Pau Périgueux Montpellier Nantes
Distance

Orientation

40 km

(SE)

147 km

(SE)

100 km

(NO)

207 km

(SO)

590 km

(N-NE)

99 km

(S-SE)

159 km

(S-SO)

112 km

(N-NE)

375 km

(SE)

402 km

(N-NO)

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 769 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Verteuil-d'Agenais à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 821,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Tonneins est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tonneins, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes[12] et 10 196 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonneins, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,6 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), zones urbanisées (12,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), eaux continentales[Note 3] (3,3 %), forêts (1,7 %), cultures permanentes (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Traversée par la route départementale 813, ancienne route nationale 113, et au début de la route nationale 111.

Desservie par la SNCF gare de Tonneins sur la ligne de chemin de fer Bordeaux-Toulouse.

Les communications avec la rive gauche de la Garonne s'effectuaient jusqu'au début des années 1920 par un pont suspendu construit en 1835[18]. De 1919 à 1922 fut construit le pont en béton armé actuellement utilisé par la route départementale 120[19],[20]. Entre 1923 et 1933, ce pont fut également emprunté par le réseau de chemins de fer secondaires des voies ferrées départementales du Midi[21].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Tonneins est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tonneins et Marmande, regroupant 19 communes concernées par un risque de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[24]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1770, 1875, 1930 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2009, 2014, 2018, 2019 et 2021[26],[22].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tonneins.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[28]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[29].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut[30] : Curia France (notamment pour le stockage de liquides comburants et de produits de toxicité aiguë)[31].

La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 5]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[33].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Tonnencs en 1197[34] et Tonninge en 1253[35],[34].

Alphonse Lagarde, dans sa Note historique publiée en 1882 écrit : « Au Ve siècle, Tonnantius Ferreolus fut préfet des Gaules, et son fils Tonnantius Ferreolus II, sénateur des Gaules. De Tonnantius on a fait Tonnance puis Thonenx et enfin Tonneins. »[36]. Cette étymologie est aujourd'hui considérée comme fantaisiste.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur le nom de personne germanique Tunno[35],[34], suivi du suffixe germanique -ing[35] ou -ingos[34], dont la terminaison -os correspond à la fois à la désinence latine -ōs[34] de l'accusatif masculin pluriel et à celle gotique -ōs du nominatif masculin pluriel[37] (notée -𐍉𐍃).

Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire de Tonneins-la-Montagne[38].

Le français Tonneins (prononcée localement « Toninsse ») est une transposition de l'occitan Tonens (prononcé « Tounén » ou « Tounéns »). La forme occitane ancienne Tonencs a servi à former le gentilé Tonenqués qui a donné Tonneinquais en français.

Histoire[modifier | modifier le code]

Comme l'Agenais, Tonneins a fait partie de la Gaule celtique, puis du duché de Gascogne, et du comté de Toulouse (l'Agenais est disputé entre Toulouse (comté puis parlement) et Bordeaux/Gascogne).

Du XIIe siècle jusqu’en 1790, la ville fut partagée en deux seigneuries distinctes[39],[40],[41] séparées par « l’entre-deux-bourgs » : Tonneins-Dessus (le Petit-Tonneins, le bourg St-Pierre) en amont de la Garonne, et Tonneins-Dessous (le Grand-Tonneins, le bourg Notre-Dame) en aval. Chaque cité avait son seigneur, son château, son église, ses fortifications, ses coutumes, libertés et franchises et sa monnaie[42], mais la baronnie de Tonneins-Dessous était la plus importante, et Tonneins-Dessus en dépendait féodalement, lui devant foi et hommage.

  • Aux XIIIe et XIVe siècles, les Rovinha/Rovignan avaient Tonneins-Dessus[43],[44], qu'en 1261 Raimond-Bernard de Rovignan, aussi seigneur de Casteljaloux et de Caumont, dota d'une coutume. Vers 1352, Hugues de Rovignan était seigneur de Tonneins-Dessus. Ensuite, les Caumont-La Force en furent les maîtres depuis la mi-xve siècle.
  • Les Ferréol/Ferriol furent les seigneurs de Tonneins-Dessous (cf. Etienne ; aussi co-seigneurs de Gontaud) jusqu'à Isabelle Ferréol, aussi dame de Montastruc, qui vendit vers 1450 à Amanieu de Madaillan. Charles VII, finalement victorieux de la Guerre de Cent Ans, mit sous séquestre et donna en 1452 au maréchal Poton de Xaintrailles, vicomte de Bruilhois. Sa veuve héritière, Catherine Brachet de Vendôme[45], se remaria avec Jehan III de Stuer, issu d'une famille bretonne (Stuer en Porhoët). Puis le frère de Jehan, Guillaume de Stuer de St-Maigrin, époux de Catherine de Caussade, hérita. Vers 1576/1579, son descendant Louis de Stuer de Caussade (1554-1634), dernier fils de François de Stuer de Caussade, épousa Diane de Pérusse des Cars († 1611 ; voir des précisions et des références généalogiques à cet article), fille héritière de Jean d'Escars, comtesse de Lavauguyon et princesse de Carency. Leur postérité garda Tonneins-dessous, notamment les Quélen de Stuer de Caussade (autre famille bretonne) qui devinrent ducs de La Vauguyon (duché sis à Tonneins réunie, plus Calonges) en août 1758, avec pairie en 1759 : cf. les ducs Antoine (qui acquit Calonges et Tonneins-Dessus, sur le duc de La Force) puis son fils Paul-François.

Tonneins a souffert de la guerre de Cent Ans entre le roi d'Angleterre et le roi de France, ainsi que des guerres de religion. André Mélanchthon, recteur des écoles de Tonneins, prêcha la Réfome en Agenais dès 1541.

Tonneins, comme nombre de villes et bourgades voisines (Clairac, Lafitte, Monheurt, Casteljaloux, Nérac…), se convertit massivement au protestantisme, le seigneur de Tonneins-Dessus étant un huguenot (Jacques-Nompar de Caumont), alors que celui de Tonneins-Dessous (les de Stuer de Caussade) restait catholique..

Elle a été très disputée entre les protestants et l'armée royale, maintes fois envahie, pillée…, et fut rançonnée par Monluc.

Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[46].

Les consuls de Tonneins refusent leur demande de rétablir le culte catholique.

L'édit de Nantes (1598) fait de Tonneins une « place de mariage » puis, en 1606, une « place de sûreté » des protestants.

Tonneins, devenue un centre du protestantisme français, va souffrir des accrocs de plus en plus graves à la paix organisée par cet édit. En 1622 et 1623, elle est, deux fois de suite, rasée par l'armée royale, puis reconstruite par les Tonneinquais[47].

La révocation de l'édit de Nantes, en 1685, force les protestants à se convertir au catholicisme.

Ceux qui refusent, risquant l'exécution ou l'emprisonnement, tentent de s'exiler, principalement en Europe du Nord. Cet exil d'environ 10 % de la population affaiblit l'économie locale[47]. Pendant un siècle, jusqu'à ce que l'esprit des Lumières et la Révolution française instaurent la liberté religieuse, les protestants tentent de maintenir en secret leur pratique religieuse, malgré les persécutions royales.

Elle fut le chef-lieu de district de 1790 à 1795.

En l'an 2000, on comptait environ 300 familles protestantes à Tonneins[réf. nécessaire].

Comme La Réole, Marmande, Aiguillon, Port-Sainte-Marie, à Tonneins on a parlé jusqu'au début du XXe siècle le gascon garonnais.

La culture du chanvre puis celle du tabac, dans la campagne avoisinante, ont permis le développement d'une corderie et d'une manufacture de tabac. Cette dernière entreprise a duré jusqu'à la fin du XXe siècle. 20 % des emplois locaux, directement et indirectement, en dépendaient[48].

Le port sur la Garonne a été un moteur pour l'activité économique de Tonneins, jusqu'à ce qu'il soit concurrencé par le canal latéral à la Garonne, puis mis hors service par le chemin de fer.

Tonneins reste le lieu d'activités industrielles (menuiserie, outillage de levage) et un centre commercial actif, mais qui s'est largement délocalisé hors du centre-ville.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 mars 1965 Jean Boué Rad. Conseiller général (1959-1967)
mars 1965 mars 1977 Yves Ropars DVD Médecin
Conseiller général (1967-1973)
mars 1977 mars 2001 Jean-Pierre Ousty PS Architecte
Conseiller général (1973-2004)
mars 2001 mars 2014 Jean-Pierre Moga DVD Retraité de la SEITA
Conseiller général (2011-2015)
mars 2014 En cours Dante Rinaudo DVD Agriculteur
1er vice-président de Val de Garonne Agglomération
Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Résultats électoraux à Tonneins[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Tonneinquais.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[66].

En 2021, la commune comptait 9 337 habitants[Note 6], en augmentation de 3,58 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7 0026 0616 9736 5306 4947 0886 9737 1507 549
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 9497 9478 0078 2758 1998 0737 6437 0906 796
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 8026 6896 2306 5116 7466 9507 0446 9137 233
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 8348 4179 9269 8989 3349 0419 1418 8669 055
2021 - - - - - - - -
9 337--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Service public[modifier | modifier le code]

  • Poste de police, 3 avenue Charles-de-Gaulle ;
  • Mairie, place Zoppola.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Centre hospitalier intercommunal Marmande-Tonneins.

Cultes[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

La principale association sportive de la ville est le club de rugby à XIII, appelé Tonneins Lot et Garonne XIII et évoluant en Élite 2 pour la saison 2013/2014.

Tonneins bénéficie de nombreuses installations sportives :

  • 2 gymnases
  • 6 aires de grands jeux, dont le stade municipal "Jean-Bernège" (en l'honneur d'un ancien grand dirigeant de Tonneins XIII)
  • 1 piste de bi-cross
  • 1 piscine d'été
  • 5 boulodromes dont un couvert
  • 6 terrains de basket-ball
  • 2 terrains de handball
  • 2 plateaux de basket des rues
  • 1 mur naturel d'escalade
  • 1 pas de tir à l'arc en plein air
  • 1 piste d'athlétisme
  • 1 aire de jeux gazonnée
  • 1 skate-parc.
  • 6 courts de tennis dont 1 couvert

Par la Voie Verte et les différentes liaisons douces : cyclotourisme, VTC, VTT, marche, canoë-kayak…

Économie[modifier | modifier le code]

Les fermes d'exploitations agricoles sont au nombre de soixante-cinq sur cette commune.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Les églises[modifier | modifier le code]

Les quais sur le bord de Garonne et la maison de passeur en bord de Garonne.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2012, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[75].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Personnalités nées à Tonneins[modifier | modifier le code]

Personnalités décédées à Tonneins[modifier | modifier le code]

L'étrange polémique autour de la rue Paul Voivenel[modifier | modifier le code]

Fin des années 2010, un historien local, passionné de rugby à XIII, Alain Glayroux, porte à la connaissance du public le fait qu'il existe à Tonneins une rue Paul Voivenel.

Or il s'agit d'une personnalité controversée, puisque Paul Voivenel a fait preuve pendant la deuxième guerre mondiale d'un indéfectible pétainisme[76] et contribua à faire bannir le rugby à XIII par le régime de Vichy

L'historien demande alors à la municipalité de rebaptiser la rue, son combat ayant même un écho dans la presse britannique treiziste qui a en tête l'intediction du rugby à XIII par le régime de Vichy[77].

Néanmoins, la municipalité conservatrice décide d'assumer la décision prise dans les années 1960 de baptiser la rue ainsi indiquant que modifier la rue « créerait des problèmes administratifs pour les habitants de la rue »[78].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Tonneins Blason
Coupé : au premier de sinople au croissant d'or surmonté de trois étoiles mal ordonnées du même; au second d'azur aux deux tours d'or surmontées d'une fleur de lys du même.
Détails
En 1699, le Roi Soleil, Louis XIV, inventa un nouvel impôt sur les armoiries pour financer les nouvelles constructions du Château de Versailles. Les Tonneinquais ne pensaient pas payer cet impôt car ils n’avaient pas d’armoiries. Mais on leur en attribua d’office.

Tonneins-Dessous reçut un blason d’azur à trois tours d’or rangées sur une terrasse de sable et Tonneins-Dessus reçut un autre blason de couleur sable et à trois coquilles d’or. Mais les consuls des deux cités n’en voulurent point et en choisirent d’autres.
Tonneins-Dessous en choisit un de couleur azur à deux tours crénelées et ajourées surmontées d’une fleur de lys. Tonneins-Dessus choisit un blason de couleur verte au croissant d’argent surmonté de trois étoiles.
Le blason actuel est donc composé des deux blasons choisis par les Tonneinquais : 1 étoile pour le bourg de Fauillet, 1 pour celui d’Ayet et 1 pour Tonneins. Le croissant désigne la forme qu’affecte la Garonne devant Tonneins-Dessus. Une tour pour Tonneins-Dessous et l’autre pour Tonneins-Dessus et, entre les deux, un Lys symbole de la paix entre les deux cités.

  • Tonneins-Dessus : De sable à 3 coquilles d'or.
  • Tonneins-Dessous : D'azur à 3 tours d'or posées en fasce sur une terrasse de sable.[79]
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alphonse Lagarde, Commencement de reconstruction de la ville de Tonneins en 1622, p. 346-355, Revue de l'Agenais, année 1880, tome 7 (lire en ligne)
  • Jean-Pierre Capdeville, Alain Turq, A. Dautant, A. Reginato, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Tonneins, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1996, (ISBN 2-7159-1877-1) (lire en ligne)
  • Alain Glayroux, Les Élus de Tonneins de 1778 à 2021, La Mémoire du fleuve (Tonneins, Lot-et-Garonne), revue « La Mémoire du fleuve : bulletin d'étude et de recherche sur l'histoire de Tonneins et du Tonneinquais (no 65) », Tonneins, 2021

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[32].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Tonneins et Verteuil-d'Agenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Verteuil » (commune de Verteuil-d'Agenais) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Verteuil » (commune de Verteuil-d'Agenais) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Tonneins », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « Pont suspendu de Tonneins sur la Garonne », sur le site internet de la Région Aquitaine (consulté le ).
  19. « Pont en béton de Tonneins sur la Garonne », sur le site internet de la Région Aquitaine (consulté le ).
  20. « Pont de Tonneins », sur Structurae (consulté le ).
  21. Henri Domengie, Les petits Trains de jadis : Sud-Ouest de la France, Breil-sur-Roya, Éditions du Cabri, , 251 p. (ISBN 2-903310-48-3), p. 179.
  22. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Tonneins », sur Géorisques (consulté le ).
  23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  24. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Tonneins et Marmande », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  27. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  29. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
  31. « Sites classés Seveso seuil haut en Lot-et-Garonne », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  32. Article R214-112 du code de l’environnement
  33. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  34. a b c d et e Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume III, errata et addenda, Librairie Droz, Genève, 1998
  35. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 679a
  36. Alphonse Lagarde, Note historique sur la ville de Tonneins, Agen, Veuve Lamy, (lire en ligne).
  37. Frédéric de Gournay, « La toponymie germanique en Rouergue », Revue du Rouergue, no 33,‎ , p. 65-66.
  38. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. « En Guienne : Tonneins, p. 498-501 », sur Histoire des villes de France, t. II, par Aristide Guilbert, à Paris, 1845.
  40. « Tonneins, p. 38 sq. », sur Recherches historiques sur Tonneins, par Louis-Florimond Lagarde, chez Prosper Noubel, à Agen, 1833.
  41. « Tonneins, p. 461-474, par Alphonse Lagarde », sur Revue de l'Agenais, t. IX, 1882.
  42. Tonneins et son Histoire sur le site de la mairie, consulté le 24 avril 2015.
  43. « Famille de Rovignan », sur Geneawiki.
  44. « L'Agenais à l'âge féodal : Une grande famille féodale, les Rovignan (ou Rovinha), p. 16-17 », sur Archives départementales de Lot-et-Garonne, Service éducatif, n° 18, décembre 2017.
  45. « Famille Brachet de Pérusse , p. 721-722, notamment p. 722 : 2-Jean Brachet », sur Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, par Henri Bauchet-Filleau, Paul Bauchet-Filleau, Charles de Chergé et Maurice de Gouttepagnon, t. Ier, chez Oudin et Cie, à Poitiers, 1891.
  46. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 258.
  47. a et b Vers la tolérance… et la liberté, éditeur ville de Tonneins, 1999. (ISBN 29514338-0-8).
  48. Vincent Jolly, « Avec les gendarmes de Tonneins : chroniques de la violence ordinaire », Le Figaro Magazine,‎ , p. 52-60 (lire en ligne).
  49. Résultats du référendum de 1992
  50. Résultats du référendum de 2000
  51. Résultats de l'élection présidentielle 2002
  52. Résultats des législatives 2002
  53. Résultats des élections régionales 2004
  54. résultats des cantonales 2004
  55. Résultats des élections européennes 2004
  56. Résultats du référendum 2005
  57. Résultat de l'élection présidentielle 2007
  58. Résultats des élections législatives 2007
  59. Résultats des élections européennes 2009
  60. Résultats des élections régionales 2010
  61. Résultats des élections cantonales 2011
  62. Résultat de l'élection présidentielle 2012
  63. Résultats des élections législatives 2012
  64. Résultats des élections municipales 2014
  65. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  66. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  67. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  68. « AgroCampus 47 », sur educagri.fr (consulté le ).
  69. « Eglise Protestante Unie de Tonneins et Marmande ».
  70. « Assemblée chrétienne de Tonneins ».
  71. « Église paroissiale Saint-Pierre », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  72. « Église paroissiale Notre-Dame », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  73. « Église paroissiale Saint-Saturnin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  74. « Église paroissiale Saint-Germain », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  75. Site des Villes et Villages Fleuris, consulté le 21 février 2013.
  76. Paul Voivenel, L'âme de la France, nos trois couleurs, en relisant l'histoire de France. [Discours du maréchal Pétain pour l'inauguration du monument aux morts de Capoulet-Junac, le 17 novembre 1935], Toulouse, Ed. de L'Héraklès, , 138 p
  77. Amandine Gasparotto, « Lot-et-Garonne : un magazine de rugby relaie le combat d’Alain Glayroux », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
  78. Lucie Vigué, « Lot-et-Garonne. La rue Voivenel de Tonneins ne devrait pas changer de nom », sur actu.fr, (consulté le ).
  79. Cercle Héraldique Généalogique Historique du Lot-et-Garonne