Thiepval — Wikipédia

Thiepval
Thiepval
Le mémorial franco-britannique.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays du Coquelicot
Maire
Mandat
Max Potié
2020-2026
Code postal 80300
Code commune 80753
Démographie
Population
municipale
123 hab. (2021 en diminution de 6,11 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 03′ 19″ nord, 2° 41′ 23″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 154 m
Superficie 4,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Albert
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Thiepval
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Thiepval
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Thiepval
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Thiepval

Thiepval est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Thiepval est un village picard situé au nord d'Albert dans la Somme à la limite de la Picardie et de l'Artois.

Entrée du village.

Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]

Le sol est argilo-siliceux ou argilo-sablonneux sur environ les trois quarts du territoire communal. Il est calcaire aux environs de Saint-Pierre-Divion[1].

Relief, paysage, végétation[modifier | modifier le code]

Le village de Thiepval est situé sur une crête qui domine les alentours.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par l'Ancre, affluent de la rive droite de la Somme.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 826 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Méaulte à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Lieux-dits[modifier | modifier le code]

Thiepval, Saint-Pierre Divion.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Thiepval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,7 %), forêts (14,6 %), zones humides intérieures (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat[modifier | modifier le code]

Le village de Thiepval a été totalement détruit pendant la Grande Guerre. Il a été reconstruit durant l'entre-deux-guerres à l'ombre de l'imposant mémorial franco-britannique qui domine le paysage à des kilomètres à la ronde.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Thiebeval (1223) ; Tiebeval (1227) ; Tiempval (1564) ; Thieubal (1567) ; Thievald (1648) ; Thyepval (1633) ; Thieval (14..) ; Tiepval (1761) ; Thiepval (1619-1633) ; Thiebval (1728)[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

  • On a retrouvé, au XIXe siècle, au lieu-dit la Falaise, des vestiges d'un camp gallo-romain[1].
  • Dans les marais de Thiepval ont été retrouvés des objets datant de l'époque romaine[15].
  • Le camp romain appelé camp Bourdeau fut conservé par les rois francs[15].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

On ne trouve mention de Thiepval, dans les textes qu'au XIIIe siècle :

  • 1223, Baudouin de Lowencourt et son épouse, donnent à Jean de Thiebval, vingt-huit journaux de terres à Louvencourt contre sept sous de redevance et trois présences annuelles aux plaids de Baudouin.
  • 1225, Jean de Thiebval vend, aux templiers de Belle-Église à Arquèves, vingt journaux de terres à Louvencourt.
  • 1227, Pierre de Thiebval et son épouse vendent à Gautier, doyen d'Encre, deux gerbes de dîmes à Hamel pour fonder une prébende à la collégiale de Fouilloy[15].
  • 1420, Marguerite de Divion épouse Charles de Longueval.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

  • 1567, la coutume de Péronne cite les dépendances de Thiepval, aujourd'hui disparues : Lambourg, la Tour du Pré et Vaudricourt.
  • Au XVIIe siècle, Schidmann, seigneur de Thiepval, baron d'Authuille, major du régiment des Suisses, était protestant. En 1685, la tévocation de l'édit de Nantes, l'obligea à s'expatrier.
  • En 1726, N. de Linars, seigneur d'Aveluy, vend sa seigneurie de Thiepval à Charles Victor Pingré, capitaine de cavalerie au régiment de Lorge, chevalier de Saint Louis (1665-1732). Vers 1760, son fils, Charles Victor Pingré de Thiepval (1723-1790), également capitaine de cavalerie et chevalier de Saint Louis, y fait construire un château en brique et pierre, dont l'aspect est connu par des cartes postales anciennes. Au décès du fil de celui-ci, Jean Charles Augustin Pingré de Thiepval, sans enfant, en 1825, son château de Thiepval est vendu en 1826 à Etienne Claude Louis Cavé d'Haudicourt, qui le revend en 1827 à François Augusete Ildephonse Ernest de Wasservas (1783-1854). Le château se transmet à leur fille Cécile de Wasservas, mariée en 1849 avec Jean Léon Monnier de Savignac, puis à la fille de ces derniers, Jeanne Monnier de Savignac, mariée en 1873 avec le comte Jacques de Bréda. Il sera détruit par les combats de la Première Guerre mondiale[16].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Bataille de la Somme (1916)[modifier | modifier le code]

Thiepval a été l’un des principaux théâtres de la bataille de la Somme. La colline - ainsi que le village lui-même et le château aujourd'hui disparu - fut avec Hamel l'un des piliers de la défense allemande sur la partie nord du secteur britannique. Le site constituait en effet une forteresse naturelle protégée à sa base par les marécages de l'Ancre et par de nombreux et très profonds souterrains.

Elle constituait le saillant de Leipzig ou redoute Schwaben, qui pouvait recevoir cinq cents officiers et dix mille hommes de troupe, et était parcourue par vingt-cinq rues.

Thiepval fut, le , l'un des principaux champs de bataille de l'aile gauche britannique. Ayant perdu 58 000 soldats (dont 20 000 tués), la Grande-Bretagne y connut la plus grande tragédie militaire de son histoire. Les combats pour la prise de Thiepval, commencés le , se termineront le .

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? 1916 Comte
Jacques de Berg de Bréda
(1849-1916)
  Capitaine d'état-major
mars 2001 mars 2008 Geneviève Potié    
mars 2008[17] En cours
(au 31 mai 2020)
Max Potié EXG puis DVD Agriculteur
Réélu pour le mandat 2020-2026[18]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 123 habitants[Note 2], en diminution de 6,11 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
340352374413419414422441432
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
410430389359367345344315276
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2662302311643909789134
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
11111193105116989398121
2014 2019 2021 - - - - - -
130124123------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie locale[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Activités économiques et de services[modifier | modifier le code]

L'activité économique de la commune est dominée par l'agriculture d'une part et par le tourisme d'autre part. Ayant été un des hauts lieux de la bataille de la Somme, Thiepval est une étape importante sur le circuit du Souvenir.

Culture[modifier | modifier le code]

  • Le village est cité dans la chanson des Zombies, Butcher's Tale (Western Front 1914), présente sur l'album Odessey and Oracle.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Mémorial franco-britannique[modifier | modifier le code]

Le mémorial de Thiepval, inauguré en 1932, constitue le plus important des mémoriaux britanniques au monde. Cet imposant monument construit en brique et en pierre s’élève à 45 mètres de hauteur. Dans sa quasi-totalité, le mémorial de Thiepval est situé sur le territoire de la commune d'Authuille.

Il est visible à des kilomètres à la ronde. C'est l'œuvre de l'architecte Sir Edwin Lutyens[23]

  • Cimetière militaire franco-britannique : Il abrite les dépouilles de 300 militaires français et de 300 militaires britanniques et du Commonwealth. Sa construction fut décidée en 1932 afin de symboliser l’alliance de l’Empire britannique et de la République française[24]. Il fut inauguré en 1932 par le Prince de Galles, en présence du président de la République française, Albert Lebrun.
  • Centre d'accueil et d’interprétation de Thiepval : Inauguré , il est destiné à présenter la bataille de la Somme et la Première Guerre mondiale. Depuis le , un musée adjacent est ouvert au public.

Tour d'Ulster[modifier | modifier le code]

La tour d'Ulster.

Inaugurée en 1921, la tour d'Ulster, également appelée tour de Belfast ou Helen Tower, est la réplique d'une tour située dans le parc de Clandeboye, près de Belfast. La 36e division irlandaise perdit plus de 5 500 hommes en quelques heures le . La tour est le mémorial de tous les soldats des bataillons d'Ulster (Royal Irish Fusiliers, Inniskilling Fusiliers, Royal Irish Riflesqui) tués pendant la Première Guerre mondiale.

Une plaque indique « Mémorial dédié à la 36e Ulster Division ainsi qu'aux autres hommes de l'Ulster qui servirent pendant la Grande Guerre (1914-1918)[25]. »

En face se trouve le cimetière de Caunnaught, aménagé en 1916, où se trouvent les dépouilles de 1 286 soldats britanniques, 642 corps non identifiés et 425 appartenant à d'autres unités.

Cimetière militaire britannique de la route du moulin (Mill road cemetery)[modifier | modifier le code]

Le cimetière est situé à proximité de la Tour d'Ulster. Il est inscrit sur la liste des monuments historiques.

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin.
  • Église Saint-Martin[26].
  • Église moderne de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
  • Vallée de l'Ancre.
  • Chapelle de Saint-Pierre Divion. Une source jaillissait autrefois près du cimetière de ce hameau, à côté d'une chapelle avec campenard. Après destruction, une nouvelle chapelle est édifiée en 1930 puis restaurée en 1997[27].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • L'écrivain anglais H H « Saki » Munro a été tué le à Beaumont Hamel pendant la Première Guerre mondiale.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Paul Decagny, L'Arrondissement de Péronne ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, 1844 ; réédition, Albert et ses environs, Paris, 1999, Rassorts-Lorisse
  • Christophe Lépine et Philippe Mangot, Sites de la Bataille de la Somme, Punch Éditions, 2006
  • Jean-Pascal Soudagne, Le Circuit du Souvenir : La Somme dans la guerre de 14-18, Édition Ouest-France, 2005

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Notice géographique et historique sur la commune de Thiepval, rédigée par Monsieur Binet, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Thiepval et Méaulte », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 509 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  15. a b c et d Abbé Paul Decagny, L'Arrondissement de Péronne ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, 1844; réédition, Albert et ses environs, Paris, 1999, Rassorts-Lorisse
  16. Christian du Passage, Châteaux disparus dans la Somme, Amiens, CRDP, , p. 86, 87 et 138..
  17. [xls] « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  18. « Max Potié réélu », Courrier picard,‎ , p. 18.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. (fr + en + nl) « Le mémorial de Thiepval – Thiepval, France », Australian Government : Department of Veterans’ Affairs.
  24. (fr + en + nl) « À cet endroit précis, votre guide personnel : Le cimetière franco-britannique, Thiepval », Australian Government : Department of Veterans’ Affairs.
  25. Alain Pouteau, « Ulster Tower (Thiepval) », Picardie1418.com.
  26. clochers.org, « Église Saint-Martin » (consulté le ).
  27. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 229 (ASIN B000WR15W8).