Thérèse Toda y Juncosa — Wikipédia

Thérèse de Saint Joseph
Image illustrative de l’article Thérèse Toda y Juncosa
Vénérable, fondatrice
Naissance
Riudecanyes
Décès (à 71 ans) 
Barcelone
Nom de naissance Thérèse Toda y Juncosa
Autres noms Teresa Toda i Juncosa
Nationalité Espagnole
Ordre religieux carmélites Thérèsiennes de saint Joseph (fondatrice)
Fête 30 juillet

Thérèse Toda y Juncosa ((es) Teresa Toda i Juncosa, en religion Thérèse de saint Joseph), née le à Riudecanyes (Catalogne, Espagne) et morte le à Barcelone, est une épouse et mère de famille. Séparée de son mari, elle devient fondatrice avec sa fille des Carmélites Thérèsiennes de saint Joseph.

Elle est reconnue vénérable par l'Église catholique en 2013.

Biographie[modifier | modifier le code]

Thérèse Toda naît en 1826 dans une riche famille d'agriculteurs. Le , elle épouse un jeune homme de Riudecanyes, Antoine Guasch y Domènec, mais après trois mois de mariage, il commence à maltraiter sa femme et mène une vie de débauche. Le , Thérèse donne naissance à une fille, Thérèse Guasch y Toda[1], mais le comportement du père ne change pas. Thérèse prend alors une décision inhabituelle pour l'époque, elle demande une séparation de corps au tribunal ecclésiastique en invoquant les mauvais traitements et les injures continuelles de son époux[2]. Le , le tribunal accorde la séparation du domicile et la compagnie de son mari pour trois mois, pendant ce laps de temps, Antoine Guasch s'enrôle dans l'armée carliste et disparaît pendant la campagne sans que l'on sache s'il y était mort ou non[3].

Thérèse quitte Riudecanyes avec sa fille et part vivre à Tarragone où elle se consacre à sa fille et aux œuvres de charité sous la direction de Josep Caixal i Estradé , chanoine de la cathédrale de Tarragone et futur évêque d'Urgell. Elle décide de devenir religieuse afin d'accueillir et d'éduquer les enfants sans ressources, et dans cet objectif, pense à créer une congrégation religieuse[3]. Sa propre fille, Thérèse Guasch y Toda, désire faire partie du projet et en 1868[1], conseillées par Caixal, elles déménagent à Barcelone où elles forment une première communauté avec deux autres jeunes filles le . Là, elles fondent un asile scolaire pour les filles et les orphelins. Le , les premières constitutions religieuses sont approuvées, Thérèse prononce ses vœux religieux sous le nom de Thérèse de saint Joseph avec sa fille et trois autres jeunes femmes qui se sont jointes à elles. Âgée de 57 ans, elle devient la supérieure générale de cette nouvelle congrégation. En 1891, elle tombe gravement malade et reste pratiquement invalide. Elle meurt le [2],[3].

La congrégation des Carmélites Thérèsiennes de saint Joseph est officiellement rattachée à l'Ordre des Carmes déchaux le [4].

Procès de béatification[modifier | modifier le code]

À la demande des Carmélites Thérèsiennes de saint Joseph, l'archidiocèse de Barcelone ouvre le procès de béatification en 1996. L'enquête diocésaine débute en 1999 et en 2008, les documents recueillis sont envoyés à la congrégation pour les causes des saints. Le , le pape François la déclare vénérable[5].

Source[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « 1917 / TERESA GUASCH TODA (TERESA OF THE IMMACULATE HEART OF MARY) », sur Hagiography Circle, newsaints.faithweb.com (consulté le ).
  2. a et b « Vénérable Teresa Toda y Juncosa », sur Nominis, nominis.cef.fr (consulté le ).
  3. a b et c (es) « Madre Teresa Toda y Juncosa », sur Hermanas Carmelitas Teresas de San Jose, carmelitastsj.org (consulté le ).
  4. (es) « Religious Congregation (2) », sur Casa Generalizia dei Carmelitani Scalzi, ocd.pcn.net (consulté le ).
  5. (en) « 1898 / TERESA TODA JUNCOSA (TERESA OF SAINT JOSEPH) », sur Hagiography Circle, newsaints.faithweb.com (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]