Théodore Bachelet — Wikipédia

Théodore Bachelet
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
RouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Jean Louis Théodore BacheletVoir et modifier les données sur Wikidata
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Vue de la sépulture.

Jean-Louis-Théodore Bachelet, né le à Pissy-Pôville et mort le à Rouen, est un historien et érudit français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Bachelet fit ses études aux lycées de Rouen et de Versailles. Entré, en 1840, à l’École normale, il fut reçu à l'agrégation d'histoire et géographie en 1846. Successivement professeur d’histoire aux collèges du Havre, de Chartres et de Saint-Quentin, aux lycées de Clermont-Ferrand et de Coutances, il est nommé, en 1854, professeur d'histoire au lycée de Rouen, où il enseigne jusqu'en 1873 et à l’École préparatoire à l’enseignement supérieur de cette ville. Également musicologue averti, il fit don de son importante collection de partitions du XVe au XVIIIe siècle à la bibliothèque municipale de Rouen dont il fut aussi conservateur après 1873.

Le , il est admis à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen.

Il est l'auteur, en collaboration avec Louis Charles Dezobry :

Il est l'auteur également d'ouvrages de simple vulgarisation, publiés, sous son nom ou sous les pseudonymes de « Bosquet » ou de « Mignan », par les éditions Mégard de Rouen : La Guerre de Cent ans (1852) ; Les Français en Italie au XVIe siècle (1853) ; Histoire de Napoléon Ier (1854) ; Les Grands Ministres français : Suger, Jacques Cœur, Sully, Richelieu, Mazarin, Colbert (1855) ; Saint-Louis roi de France (1863) ; François Ier et son siècle (1869) ; Les Hommes illustres de la France (1874). Les neuf ouvrages pour la jeunesse publiés par Mégard représentent un tirage de près de 200 000 exemplaires[1].

Il était domicilié no 10 rue Beffroi à Rouen.

Il meurt subitement d'apoplexie. Ses obsèques sont célébrées dans l'église Saint-Godard de Rouen et il est inhumé au cimetière monumental de Rouen (carré M2-11)[2].

Une école primaire de Rouen et de Saint-Ouen porte son nom.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Michel Manson, Rouen, le livre et l’enfant de 1700 à 1900 : la production rouennaise de manuels et de livres pour l’enfance et la jeunesse, Paris, Institut national de recherche pédagogique, 1993, 268 p., (ISBN 978-2-73420-359-9), p. 92-98.
  2. Jean-Pierre Chaline (dir.), Mémoire d'une ville, le Cimetière monumental de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, (ISBN 2-9509804-1-4).
  3. « Chronique locale », Journal de Rouen,‎ , p. 1 col. 6.
  4. « Cote LH/86/85 », base Léonore, ministère français de la Culture

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joann Élart, « De la musique en magasin : le patrimoine musical de la Bibliothèque municipale de Rouen », in Marie-Françoise Rose (dir.), La Bibliothèque municipale de Rouen. 200 ans d’histoire(s), Rouen, PURH, 2020, p. 317-321.
  • Joann Élart, « Les histoires d’un historien : l’œuvre de Théodore Bachelet », in Antony Kitts, Ludivine Bantigny, Pascal Dupuy, Olivier Feiertag, Jean-Yves Frétigné (dir.), De la pauvreté à la protection sociale : histoire et patrimoine. Mélanges offerts à Yannick Marec, Rouen, PURH, 2022, p. 507-534.

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]