Théâtre du Pacifique Sud-Ouest de la Seconde Guerre mondiale — Wikipédia

Le croiseur australien Canberra (centre gauche) protège trois navires de transport alliés (arrière-plan et centre droit) déchargeant des troupes et des vivres à Tulagi.
Les troupes australiennes dans la baie de Milne, en Nouvelle-Guinée. L'armée australienne fut la première à infliger une défaite à l'armée impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale lors de la bataille de la baie de Milne d'août à septembre 1942.
Les troupes japonaises embarquent sur un navire de guerre en vue d'un Tokyo Express dans le courant de 1942.
Un bombardier américain A-20G du 3e Groupe d'attaque bombarde un navire marchand japonais au large de la Nouvelle-Guinée pendant la bataille de la mer de Bismarck, en mars 1943.
Douglas MacArthur débarquant à Leyte (Philippines) lors de la bataille le 20 octobre 1944.
Des LVT américains acheminent des troupes australiennes pendant la bataille de Balikpapan, Bornéo, 1er juillet 1945.

Le théâtre du Pacifique Sud-Ouest pendant la Seconde Guerre mondiale, fut un théâtre militaire majeur de la guerre du Pacifique. La zone comprenait les Philippines, les Indes néerlandaises (à l'exception de Sumatra), Bornéo, l'Australie et une partie de Nouvelle-Guinée (dont l'archipel Bismarck) et la partie ouest des îles Salomon. Cette zone a été définie par le South West Pacific Area (SWPA) des puissances alliées.

Dans le théâtre du Pacifique Sud-Ouest, les forces japonaises ont combattu principalement contre les forces des États-Unis et l'Australie. La Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas (principalement les Indes néerlandaises), les Philippines, le Royaume-Uni ont également contribué à la lutte contre le Japon.

Le Pacifique Sud devint un théâtre majeur de la guerre après l'attaque japonaise sur Pearl Harbor en . Initialement, les plans de guerre américains prévoyaient une contre-offensive à travers le Pacifique central, mais cela a été perturbé par la perte des cuirassés à Pearl Harbor. Au cours de la première campagne du Pacifique Sud, les forces américaines ont cherché à établir un périmètre défensif contre de nouvelles attaques japonaises. Elle a été suivie de la deuxième campagne du Pacifique Sud, qui a commencé avec la bataille de Guadalcanal.

Commandement allié[modifier | modifier le code]

Le général américain Douglas MacArthur avait commandé les forces américaines aux Philippines dans ce qui allait devenir le théâtre du Pacifique Sud-Ouest, mais faisait alors partie d'un théâtre plus vaste qui englobait le Pacifique Sud-Ouest, le continent de l'Asie du Sud-Est (y compris l'Indochine et la Malaisie) et le nord de l'Australie, sous le commandement éphémère American-British-Dutch-Australian Command (ABDACOM). Peu de temps après l'effondrement de celui-ci, le commandement suprême du théâtre du Pacifique Sud-Ouest passa à MacArthur qui fut nommé commandant suprême de la zone du Pacifique Sud-Ouest le [1],[2]. L'autre grand commandement du théâtre du Pacifique, le Pacific Ocean Areas, était commandé par l'amiral américain Chester Nimitz, qui était également commandant en chef de la flotte du Pacifique. MacArthur et Nimitz étaient supervisés par les Joint Chiefs et l'état-major interallié.

Commandement japonais[modifier | modifier le code]

La plupart des forces japonaises sur le théâtre faisaient partie du Groupe d'armées expéditionnaire japonais du Sud, qui a été formée le , sous le commandement du général Hisaichi Terauchi. Celui-ci était responsable des unités terrestres et aériennes de l'Armée impériale japonaise (IJA) en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique Sud. La Flotte combinée de la marine impériale japonaise (IJN) était responsable des navires de guerre, unités d'aviation navale et unités d'infanterie de marine japonaises. L'IJN et l'IJA n'utilisaient pas formellement de personnel interarmées / combiné au niveau opérationnel, et leurs structures de commandement / zones géographiques d'opérations se chevauchaient entre elles et avec celles des Alliés.

Campagnes et batailles majeure[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cressman 2000, p. 84.
  2. Milner 1957, p. 22.
  3. Dull 1978, p. 61.
  4. a b et c Silverstone 1968.
  5. Dull 1978, p. 75.
  6. Dull 1978, p. 91.
  7. Potter et Nimitz 1960, p. 732.
  8. Potter et Nimitz 1960, p. 759.
  9. a b c et d Sulzberger 1966.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert J. Cressman, The Official Chronology of the U.S. Navy in World War II, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 1-55750-149-1, lire en ligne)
  • Paul S. Dull, A Battle History of the Imperial Japanese Navy (1941–1945), Annapolis, Maryland, Naval Institute Press,
  • E.B. Potter et Chester W. Nimitz, Sea Power, Prentice-Hall,
  • Paul H. Silverstone, U.S. Warships of World War II, Doubleday and Company,
  • C.L. Sulzberger, The American Heritage Picture History of World War II, Crown Publishers,
  • Edward J. Drea, In the Service of the Emperor : Essays on the Imperial Japanese Army, Nebraska, University of Nebraska Press, (ISBN 0-8032-1708-0)
  • Robert Eichelberger, Our Jungle Road to Tokyo, New York, Battery Press, (ISBN 0-89839-132-6)
  • (en) Thomas E., Jr. Griffith, MacArthur's airman : General George C. Kenney and the war in the southwest Pacific, Lawrence, Kansas, U.S.A., University Press of Kansas, , 338 p. (ISBN 0-7006-0909-1, lire en ligne)
  • Walter Krueger, From Down Under to Nippon : Story of the 6th Army in World War II, Zenger, (ISBN 0-89201-046-0)
  • United States Army Center of Military History, « Japanese Operations in the Southwest Pacific Area, Volume II – Part I », Reports of General MacArthur (consulté le )- Translation of the official record by the Japanese Demobilization Bureaux detailing the Imperial Japanese Army and Navy's participation in the Southwest Pacific area of the Guerre du Pacifique.