Terminator — Wikipédia

Terminator
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Logo du film.
Titre original The Terminator
Réalisation James Cameron
Scénario James Cameron
Gale Anne Hurd
Musique Brad Fiedel
Acteurs principaux
Sociétés de production Hemdale Film Corporation
Pacific Western Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Science-fiction, action
Durée 107 minutes
Sortie 1984

Série Terminator

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Terminator (The Terminator) est un film de science-fiction américain réalisé par James Cameron et sorti en 1984. Il met en scène Arnold Schwarzenegger, Michael Biehn et Linda Hamilton dans les rôles principaux.

Traitant du voyage dans le temps et de la menace que pourraient faire naitre des robots créés par une superintelligence issue de la singularité technologique, Terminator est devenu l'un des classiques du cinéma d'action et d’anticipation des années 1980. Si son succès commercial ou critique est resté incertain jusqu'à sa sortie en salles, le film fut néanmoins en tête du boxoffice américain pendant deux semaines. Il a aidé à lancer la carrière cinématographique de Cameron et à consolider celle de Schwarzenegger, confortant son statut de vedette de films d'action acquis en 1982 avec Conan le Barbare.

Le succès du film a conduit à la création d'une franchise avec, notamment, une série de films, une série télévisée, ainsi que plusieurs jeux vidéos.

En 2008, le film est sélectionné par le National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès américain pour conservation, en raison de son intérêt « culturellement, historiquement ou esthétiquement important ».

Synopsis[modifier | modifier le code]

Intrigue[modifier | modifier le code]

En 2029, une guerre oppose ce qui reste de l'humanité — décimée par un holocauste nucléaire — aux machines dirigées par Skynet, un système informatique contrôlé par une intelligence artificielle et qui a pour objectif la suprématie des machines sur les hommes.

La résistance humaine, menée par John Connor, étant sur le point de triompher en 2029, Skynet envoie dans le passé, en 1984, un Terminator, un assassin cybernétique à l'apparence humaine, afin de tuer la mère de John, Sarah Connor, et ainsi d'empêcher la naissance de John, « effaçant » de manière rétroactive son existence et ses actes futurs. En réaction, John envoie à la même époque Kyle Reese, un résistant humain, afin de protéger sa mère.

Résumé[modifier | modifier le code]

Arrivant en 1984 à Los Angeles entièrement nus après leur voyage temporel, les deux antagonistes du futur récupèrent chacun de leur côté des vêtements et des armes. Après avoir agressé trois punks pour leur dérober leurs vêtements, le robot Terminator se rend dans une armurerie où il tue l'armurier avant d'emporter avec lui plusieurs armes à feu, puis vole une voiture. De son côté, Kyle Reese, le résistant humain envoyé par John Connor, est poursuivi par la police dès son arrivée. Se cachant dans un magasin de vêtements, il s'y habille puis s'empare d'un fusil à pompe dans la voiture de police de ses poursuivants, réussissant finalement à leur échapper.

Les deux individus se lancent ensuite à la recherche de Sarah Connor. À l'époque, la jeune femme travaille comme serveuse dans un restaurant de Los Angeles. Elle est cependant alertée lorsqu'une homonyme, une autre Sarah Connor, est assassinée par le Terminator à son domicile. L'information étant relayée à la télévision, cela ne manque pas de l'inquiéter.

Statue de cire du visage du Terminator T-800.
Musée Madame Tussauds de Londres.

Kyle Reese est le premier à retrouver Sarah. L'ayant repérée, il la suit un soir en ville et entre après elle dans une boîte de nuit nommée Tech noir où Sarah s'était réfugiée, se sentant suivie (ayant repéré l'attitude bizarre de Reese dans la rue). Sarah téléphone alors chez elle, laissant un message sur son répondeur pour Ginger, sa colocataire qui se trouve avec son petit ami Matt. Sarah appelle ensuite la police et, suivant les conseils du commissaire Traxler, attend leur arrivée. Reese, dissimulé parmi les clients de la boîte, reste sur ses gardes, surveillant Sarah tout en se préparant à l'arrivée éventuelle du Terminator.

Après être passé au domicile de Sarah (où il a tué Ginger et Matt, puis entendu l'appel téléphonique de Sarah), le Terminator arrive sur les lieux (écrasant au passage la main du videur qui l'empêchait d’entrer). Il met un certain temps à reconnaître Sarah mais, alors qu'il l'aperçoit et s'apprête à la tuer, Reese dévoile son arme et l'immobilise pendant quelques secondes grâce à un tir nourri de fusil à pompe. Mais le Terminator se relève et entame avec Reese un échange de coups de feu. Dans l’intervalle, Sarah tente de s'enfuir, mais est bloquée par le cadavre d'une personne, tuée par le Terminator, qui s'est abattu sur elle. Alors que le Terminator s'approche d'elle, rechargeant son pistolet-mitrailleur Uzi pour l'abattre, Reese lui tire dessus à plusieurs reprises, le projetant à travers la vitre de l'établissement. Pendant que le Terminator, sous les yeux effarés de Sarah, se relève lentement, Reese en profite pour s'enfuir avec elle, lui disant notamment la phrase « Viens avec moi si tu veux vivre[a] » pour la faire réagir.

À l'issue d'une course-poursuite avec le Terminator, Kyle et Sarah parviennent à s'enfuir en voiture, puis se mettent à l'abri dans un stationnement souterrain. Reese lui explique alors que, dans le futur d'où il vient, un système informatique doté d'une intelligence artificielle (« le réseau des ordinateurs de Défense ») fait la guerre à l'humanité pour l'éradiquer et assurer la suprématie des machines (« ... pour montrer leur science, une nouvelle forme d'intelligence qui ne pouvait tolérer l'existence d'une décision humaine. Et notre sort a été scellé en une microseconde : extermination ! »). Il lui explique aussi que le Terminator est une créature robotisée, un cyborg doté d'un « endosquelette de métal mû par des microprocesseurs » et recouvert d'une couche de tissu charnel humain, et qu'il est programmé pour la tuer. Après quelques instants d'incertitude où Sarah doute de la véracité des propos de Kyle et tente même de s'échapper, elle accepte finalement de le suivre quand Reese lui certifie que le Terminator est programmé pour l'éliminer, qu'il ne connaît pas la pitié ou les remords et qu'il ne s’arrêtera pas avant de l'avoir retrouvée. Reese lui apprend également que John Connor, le fils que Sarah doit bientôt mettre au monde, ralliera dans le futur les survivants de la guerre nucléaire et dirigera la résistance contre les machines.

Peu après, Kyle et Sarah sont à nouveau pris en chasse par le Terminator qui les a retrouvés dans le stationnement souterrain, celui-ci étant maintenant au volant d'une voiture de police volée. La course poursuite, émaillée d'échanges de coups de feu, reprend, mais se termine quelque temps plus tard avec les deux voitures accidentées sur une portion d'autoroute. La police arrive sur les lieux ; elle arrête Connor et Reese, tandis que le Terminator (qui a réussi à s'échapper) est introuvable. Au commissariat, le commissaire Traxler et le détective Vukovich prennent en charge Sarah et l'informent du meurtre de Ginger et de son petit ami Matt. Kyle est interrogé ; un psychologue, le docteur Silberman, écoute son histoire futuriste avec intérêt, mais conclut qu'il est fou. Restant dormir au commissariat pour la nuit, Sarah est brutalement réveillée : le Terminator, ayant retrouvé sa trace, attaque le commissariat et assassine froidement la trentaine de policiers qui s'y trouvent.

Sarah et Reese s'échappent à nouveau de justesse et, après avoir abandonné leur voiture, se réfugient sous un pont proche de la route pendant la nuit. Le lendemain, ils partent se cacher dans un motel. Là, Reese explique à Sarah les raisons qui l'ont poussé à se porter volontaire pour sa mission, notamment son attirance pour Sarah quand il l'a vue sur la photo donnée par John Connor pour la reconnaître ; les deux fugitifs font ensuite l'amour. Cependant, le Terminator retrouve rapidement leur trace, se faisant passer au téléphone pour la mère de Sarah (qu'il vient de tuer chez elle peu avant) et arrive bientôt sur les lieux. Prévenus in extremis de son arrivée par l'aboiement du chien de l'hôtel (en 2029, les chiens sont utilisés par les résistants humains pour détecter les unités Terminator infiltrées), Kyle et Sarah s'enfuient dans un pickup volé, immédiatement poursuivis par le Terminator à moto.

Reese essaye alors de semer le robot en lui lançant des bombes tuyaux qu'il a confectionnées à l'hôtel. Malheureusement, le Terminator parvient à lui tirer dessus, le blessant sérieusement. Sarah, qui a pris les commandes du pick-up, réussit à heurter le Terminator avec la voiture mais, ce faisant, perd le contrôle du véhicule qui se retourne. Tombé de moto, le Terminator est alors percuté à grande vitesse par un camion-citerne, n'ayant pu l'éviter. Bien qu'endommagé à la jambe, il survit au choc et tue le conducteur du camion, puis prend le contrôle du véhicule. Il fonce ensuite sur la voiture des deux fuyards pour les écraser. Kyle, mal en point, s'extrait du véhicule aidé par Sarah, et parvient peu après à faire exploser le camion-citerne avec une de ses bombes. Mais, alors que Kyle et Sarah croient avoir enfin vaincu la machine, le Terminator surgit des flammes du camion détruit, son corps carbonisé laissant place à son endosquelette mécanique, maintenant parfaitement visible.

S'enfuyant de nouveau, Kyle et Sarah trouvent refuge non loin de là, forçant l'entrée d'une usine déserte[b]. Cependant, le Terminator, bien que ralenti par les dommages qu'il a subis, finit par les rattraper. Reese n'a alors d'autre choix que d'affronter la machine mais, malgré sa vaillance, il finit par être frappé mortellement par le Terminator. Dans un ultime acte de bravoure, Reese insère une bombe-tuyau dans la cage thoracique du Terminator, ce qui le fait exploser en mille morceaux, tuant Kyle sur le coup et blessant Sarah à la cuisse. L'explosion emporte les jambes du Terminator, ainsi qu'une partie de son abdomen et un bras.

Alors que Sarah est penchée en pleurs sur le cadavre de Kyle, le Terminator, toujours fonctionnel bien que fortement endommagé, tente de l'agripper. Sarah s'enfuit en rampant, poursuivie par la machine. Affaiblie par sa blessure, elle parvient à ramper à l'extrémité d'un tunnel formé par une presse hydraulique et, refermant la grille de sécurité, réussit finalement à broyer ce qu'il reste du Terminator alors que celui-ci essaye de l'agripper à travers la grille. Les autorités arrivent peu après ; le corps de Reese est emporté par des ambulanciers pendant que Sarah est évacuée sur une civière.

Quelque temps plus tard, Sarah, maintenant enceinte de plusieurs mois, roule au volant d'une Jeep sur une route du Mexique. Enregistrant une cassette audio sur un magnétophone, elle s'adresse à son fils John, lui racontant tout ce qui s'est passé tout en se demandant si elle doit lui révéler l'identité de son père, Kyle. Arrivée à une station-service pour faire le plein d'essence, un jeune garçon mexicain la prend en photo et lui vend le cliché : il s'agit de la photo que John Connor donnera à Reese dans le futur pour reconnaître Sarah. Le garçonnet la prévient ensuite qu'une « tempête arrive » (« Viene una tormenta ! »), ce à quoi elle répond, l'air triste, « Je sais... », avant de se diriger vers celle-ci au volant de sa voiture.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Sources : version française (VF) sur VoxoFilm[2] et AlloDoublage[3] :

Production[modifier | modifier le code]

Développement[modifier | modifier le code]

À Rome, au moment de la sortie du film Piranha 2 : Les Tueurs volants, le réalisateur James Cameron tombe malade et rêve d'un « torse métallique se traînant hors d'une explosion, tenant des couteaux de cuisine »[4]. Quand il retourne à Pomona en Californie, il séjourne chez Randall Frakes — avec qui il a écrit et réalisé le court métrage Xenogenesis — où il écrit un brouillon de Terminator[5]. Cameron précisa par la suite que ses inspirations pendant la rédaction du scénario étaient des films de science fiction des années 1950, des épisodes de la série Au-delà du réel ainsi que des films contemporains tels que Driver, Assaut et Mad Max 2 : Le Défi[6],[7],[8]. En fait, Cameron avait déjà en lui cette idée depuis plusieurs années. En 1978, dans son court métrage Xenogenesis, il met en scène un héros mi-homme mi-machine qui possède un bras cybernétique[8].

Pour passer de ce premier brouillon de scénario au script proprement dit, James Cameron engage son ami Bill Wisher qui avait une approche similaire concernant la manière de raconter une histoire. Cameron donna à Bill Wisher les premières scènes impliquant le personnage de Sarah Connor, ainsi que les scènes à écrire pour la séquence au commissariat. Comme Wisher résidait assez loin de chez lui, les deux se communiquaient des idées de script en enregistrant des cassettes audio, qui compilaient ce qu'ils avaient écrit pendant leurs conversations téléphoniques. L'agent artistique de James Cameron détestait l'idée de Terminator et lui conseilla de travailler sur autre chose ; Cameron le renvoya peu après[9].

La première esquisse du script du film impliquait deux robots Terminators envoyés dans le passé. Le premier était similaire au Terminator du film, tandis que le second était un cyborg composé de métal liquide qui ne pouvait pas être détruit avec un armement conventionnel. James Cameron n'arrivait pas à trouver une bonne manière de représenter ce robot, déclarant qu'il « visualisait des choses dans sa tête qui ne pouvaient pas être faites avec la technologie existante »[d],[10],[11]. Finalement, l'idée de deux cyborgs fut réduite à un seul robot[11]. L'idée du Terminator en métal liquide sera reprise avec le personnage du T-1000 dans la suite de 1991, Terminator 2 : Le Jugement dernier[8].

La productrice Gale Anne Hurd et le réalisateur James Cameron en 1986 lors de la promotion d'Aliens, le retour.

Gale Anne Hurd, qui avait travaillé chez New World Pictures en tant qu'assistante de Roger Corman, montra un intérêt pour le projet[9]. James Cameron lui vendit les droits de Terminator pour un dollar symbolique, avec la promesse qu'elle pourrait le produire uniquement si James Cameron le réalisait. En tant que productrice, Gale Anne Hurd suggère des changements dans le script et obtient son nom dans les crédits du générique du film en tant que scénariste. Cameron déclara par la suite qu'elle « n'avait fait aucune écriture réelle »[12].

James Cameron et Gale Ann Hurd ont à l'époque des amis communs ayant travaillé précédemment avec Roger Corman, et qui collaborent désormais chez le studio Orion Pictures. Celui-ci accepte de distribuer le film si Cameron parvient à trouver un financement autre part. Le script est ensuite repris par le producteur John Daly de chez Hemdale Pictures (en). Lors de sa présentation devant John Daly, Cameron fait apparaître son ami Lance Henriksen au début de la réunion, habillé, grimé et jouant le Terminator ; Henriksen, vêtu d'une veste de cuir, les dents recouvertes de feuilles d'or et le visage parsemé de coupures factices, déboule dans le bureau en enfonçant la porte avant de s'asseoir sur une chaise. Cameron arrive peu après et rassure l'assistance sur la performance d'Henriksen. Lors de la présentation du script, Daly est impressionné par le scénario, les croquis du jeune réalisateur et la passion de Cameron pour le film[13]. Fin 1982, le producteur accepte de financer le film avec l'aide de HBO et d'Orion[14]. Le budget initial de Terminator, fixé à 4 millions de dollars, est augmenté ensuite à 6,5 millions de dollars[15],[8].

Préproduction et choix des interprètes[modifier | modifier le code]

Arnold Schwarzenegger en 1984.

Une des premières tâches du réalisateur James Cameron est de trouver un acteur pour interpréter le rôle du héros du film, Kyle Reese, la société de production Orion Pictures souhaitant une star américaine montante, ce qui plairait également à l'étranger. Le cofondateur d'Orion Pictures, Mike Medavoy, avait déjà rencontré Arnold Schwarzenegger et envoyé le scénario du film à son agent[14].

Engager Arnold Schwarzenegger comme notre Terminator, d'autre part, n'aurait pas dû fonctionner. Ce type est censé être une unité d'infiltration, et il n'y a aucun moyen de ne pas pouvoir repérer instantanément un Terminator dans une foule s'ils ressemblaient tous à Arnold. Ça n'a pas de sens. Mais la beauté des films est qu'ils ne doivent pas être logiques. Ils ont juste besoin d'avoir l'air plausible. S'il y a une chose qui se passe de manière viscéralement cinématographique et que le public aime, alors celui-ci ne s'en soucie pas même si ça va à l'encontre de ce qui est probable[e],[16].

— Déclaration de James Cameron sur le fait d'avoir engagé Arnold Schwarzenegger pour le rôle du Terminator.

James Cameron n'était pas convaincu par le choix d'Arnold Schwarzenegger en Reese, estimant qu'il devrait trouver quelqu'un d'encore plus impressionnant physiquement pour interpréter le Terminator. Le studio propose alors l'acteur O. J. Simpson pour le rôle du Terminator[8], mais le réalisateur-scénariste est réticent, ne le trouvant pas crédible dans le rôle d'un tueur[17]. Cameron propose alors Lance Henriksen pour incarner le Terminator[8]. Mel Gibson se voit également proposer le rôle mais le refuse, tout comme Sylvester Stallone qui, plus tard, incarnera (involontairement) l'image du Terminator au cinéma[f].

James Cameron accepte tout de même de rencontrer Arnold Schwarzenegger pour le film, mais prépare une « parade » pour s'embrouiller avec lui et dire à Hemdale qu'il n'est pas fait pour le rôle. Lors de la rencontre, Cameron est cependant impressionné par l'acteur autrichien qui lui explique comment doit être interprété le personnage du Terminator. Cameron se met alors à dessiner le visage de Schwarzenegger sur un bloc-notes tout en lui demandant de ne pas bouger[18]. Après l'entretien, Cameron annonce à John Daly que Schwarzenegger ne jouera finalement pas le rôle de Reese, mais celui du Terminator[19].

Dans son autobiographie intitulée Total Recall, Arnold Schwarzenegger raconta plus tard qu'il avait d'abord hésité à incarner le Terminator, mais pensait que jouer un robot dans un film contemporain serait un changement de style après Conan le Barbare et que le film avait un statut suffisamment faible pour ne pas occasionner de risques pour sa carrière si celui-ci était infructueux. Il admet aussi qu'il lui fallut un certain temps « pour comprendre que Jim [Cameron] était une vraie affaire », aussi talentueux que Spielberg, Hitchcock ou Coppola[réf. souhaitée]. Pour préparer le rôle, Schwarzenegger s'entraîne pendant trois mois avec des armes à feu, afin de les manier correctement et se sentir à l'aise avec elles[19]. Au début du projet, l'acteur n'est pas très enthousiaste pour le film : lors d'une interview sur le tournage de Conan le Barbare, et alors qu'on l'interroge sur ses chaussures (qui étaient pour Terminator), Schwarzenegger répond : « Oh, juste un film de merde que je fais, ça prendra quelques semaines[g],[20]. »

Pour le rôle de Kyle Reese, plusieurs suggestions sont faites dont le musicien Sting. Finalement, James Cameron choisit l'acteur Michael Biehn. Au début, ce dernier demeure sceptique, estimant que le film est stupide, mais change d'avis après une rencontre avec Cameron[21].

Pour interpréter l'héroïne Sarah Connor, l'actrice idéale est difficile à trouver. La productrice Gale Anne Hurd explique que les prétendantes pour le rôle étaient trop dures, ce qui rendrait peu crédible l'histoire d'amour entre les personnages de Sarah et Kyle[22]. L'actrice Linda Hamilton, qui venait de terminer le tournage des Démons du maïs, est finalement choisie. Dans les premières pages du scénario, le personnage de Sarah Connor est décrit ainsi : « Dix-neuf ans, petite aux traits délicats. Jolie bien qu'accessible. Elle n'interrompt pas la fête quand elle arrive, mais on aimerait tout de même la connaître. Son aspect vulnérable cache une force dont elle n'est elle-même pas consciente[h]. »

James Cameron confie le rôle de l'inspecteur Hal Vukovich à Lance Henriksen, étant donné qu'il a été essentiel pour trouver les financements du film[23].

Pour les effets spéciaux, le réalisateur souhaite Dick Smith, qui avait déjà travaillé pour Le Parrain et Taxi Driver. Smith refusa l'offre, mais conseilla son ami Stan Winston à la place[24].

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage de Terminator doit débuter en 1983 à Toronto, mais le producteur Dino De Laurentiis applique une option dans le contrat d'Arnold Schwarzenegger, ce qui le rend inaccessible pendant neuf mois alors qu'il tourne Conan le Destructeur[25]. Pendant cette période d'attente, James Cameron est engagé pour écrire le scénario de Rambo 2 : La Mission. Il utilise également ce temps pour améliorer certaines scènes de Terminator et pour rencontrer les producteurs David Giler et Walter Hill afin de discuter d'une suite d'Alien, le huitième passager[23],[26].

Orion Pictures fait peu d'ingérence dans la production du film, hormis pour demander la présence d'un chien cyborg avec le personnage de Reese (ce que Cameron refuse), et de renforcer la romance entre Sarah et Reese (ce que Cameron accepte)[27]. Pour l'aspect physique du Terminator, Stan Winston et James Cameron s'échangent leurs dessins. Ils choisissent finalement un design presque identique à l'original que le réalisateur avait dessiné à Rome[24],[28].

Pour créer la marionnette du Terminator, Stan Winston travaille avec une équipe de sept artistes pendant six mois. La marionnette est d'abord moulée en argile, puis renforcée de plâtre avec des nervures d'acier. Ces pièces sont ensuite poncées, peintes et couvertes de plaques chromées. Stan Winston sculpte plusieurs reproductions du visage d'Arnold Schwarzenegger avec du silicone, de l'argile et du plâtre[28]. Les scènes se déroulant en 2029 et celles en animation en volume sont créées par Fantasy II, une agence d'effets spéciaux dirigée par Gene Warren Junior[29]. Une sculpture du Terminator squelettique est utilisée pour plusieurs scènes d'animation en volume. James Cameron souhaite convaincre le spectateur que la sculpture est capable de faire tout ce qu'ils ont vu Arnold Schwarzenegger faire. Ainsi, une scène est filmée dans laquelle l'acteur, blessé, boite. Ceci rendra plus facile l'imitation de Schwarzenegger avec la sculpture, que les marionnettistes font boiter également[30].

Un des pistolets du Terminator, qui apparaît dans le film et sur son affiche, est un AMT Hardballer Longslide, modifié par Ed Reynolds de SureFire pour y inclure une visée laser. Deux modèles sont créés, l'un fonctionnel et l'autre non. À cause du budget limité, les visées laser utilisent une alimentation externe, que Schwarzenegger doit activer manuellement durant les scènes. Ed Reynolds précisa par la suite que son unique contrepartie pour son action dans le projet fut du matériel de promotion du film[31].

Le tournage débute en à Los Angeles[28],[32]. James Cameron estime que la présence d'Arnold Schwarzenegger sur le plateau contribua au changement de style du film[33]. La plupart des scènes d'action sont tournées de nuit, ce qui conduit à un contrôle serré des horaires de tournage avant le lever du soleil. Une semaine avant le début du tournage, Linda Hamilton se foule la cheville, ce qui oblige à un changement du planning de sorte que les scènes où elle est censée courir soient filmées le plus tard possible. La cheville de Linda Hamilton est bandée chaque jour et celle-ci tourne la majorité de ses scènes dans la douleur[34].

À la fin du tournage du film, quelques plans de postproduction sont nécessaires[35], dont les scènes avec le Terminator à l'extérieur de l'appartement de Sarah Connor, le cadavre de Kyle Reese recouvert d'un sac mortuaire, et la tête du Terminator se faisant écraser par la presse hydraulique[17],[32],[35].

Bande originale[modifier | modifier le code]

The Terminator

Bande originale de Brad Fiedel
Sortie 1984
1994 (réédition)
Durée 35:32
72:05 (réédition)
Genre rock, musique de film, musique électronique
Producteur Brad Fiedel
Label Edel AG, Enigma
Critique

AllMusic (1984) 2,5/5 étoiles[36]

Bandes originales de Terminator

La bande originale du film, sortie en 1984[37], est composée par Brad Fiedel sur un synthétiseur[37]. Le compositeur explique que la musique parlait d'un homme mécanique et son battement de cœur[38]. Presque toute la musique est jouée en live[9],[38]. Le thème musical principal du Terminator est joué pendant les crédits du début du film et à divers moments du film, en une version plus rapide. Une version plus lente est jouée lorsque Reese meurt, ainsi qu'une version au piano pendant la scène d'amour[39]. Brad Fiedel a également composé une musique « héroïque », lorsque Reese et Connor s'échappent du commissariat, mais James Cameron la refuse, estimant qu'elle perdra l'excitation des spectateurs[38].

L'album de la bande originale parait en 1984. En 1994, une version longue Remasterisée est commercialisée.

Liste des titres (première édition)
No Titre Durée
1. The Terminator Theme 4:30
2. Terminator Arrival 3:00
3. Tunnel Chase 2:50
4. Love Scene 1:15
5. Future Remembered 2:40
6. Factory Chase 3:50
7. You Can't Do That (interprété par Tahnee Cain & Tryanglz) 3:25
8. Burnin' in the Third Degree (interprété par Tahnee Cain & Tryanglz) 3:38
9. Pictures of You (interprété par Jay Ferguson & 16mm) 3:58
10. Photoplay (interprété par Tahnee Cain & Tryanglz) 3:30
11. Intimacy (interprété par Lin Van Hek) 3:40
35:32

Accueil[modifier | modifier le code]

Accusation de plagiat[modifier | modifier le code]

À la sortie du film, l'écrivain et scénariste Harlan Ellison encensa le film, même s'il estima que le scénario plagiait certains de ses épisodes de la série télévisée Au-delà du réel, notamment « Le Soldat » ou « La Main de verre ». Finalement, Orion Pictures le dédommage financièrement, et son nom est ajouté dans les crédits du film[40],[41],[42],[43].

James Cameron est contre cette décision, mais le studio lui répond que s'il n'accepte pas cet accord, il devra payer de sa poche tous les dommages et intérêts en cas de procès perdu contre Ellison. James Cameron répondra plus tard : « Je n'avais d'autres choix que de consentir à l'accord. Bien sûr, on m'a aussi dit de la fermer, alors je ne pouvais pas raconter l'histoire, mais maintenant je m'en fiche. C'est la vérité. Harlan Ellison est un parasite qui peut me lécher le cul[i],[41],[44]. »

Critique[modifier | modifier le code]

Terminator
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 84/100[45]
Rotten Tomatoes 100 %[46]
AlloCiné 4 étoiles sur 5[47]
Compilation des critiques
PériodiqueNote

Terminator rencontre un accueil critique majoritairement positif.

Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient un score de 100 % d'avis favorables, sur la base de 64 critiques collectées et une note moyenne de 8,80/10 ; le consensus du site indique : « Avec ses séquences d'action impressionnantes, sa direction d'acteurs à l'économie [et] tendue et son rythme sans relâche, on comprend pourquoi Terminator continue d'influencer la science-fiction et les films d'action »[46]. Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 84 sur 100, sur la base de 21 critiques collectées ; le consensus du site indique : « Acclamation générale » (Universal Acclaim)[45].

En France, le site Allociné donne au film une note moyenne de 4 sur 5, sur la base de 5 critiques de presse collectées[47].

Dans l'ensemble, les critiques ont apprécié les scènes d'action retentissantes ainsi que le rythme rapide et stressant du film.

Box-office[modifier | modifier le code]

Orion Pictures ne pensait pas que Terminator serait un succès au box-office et craignait un accueil critique négatif[48]. Lors d'une avant-première du film, les agents des acteurs insistent auprès des producteurs pour qu'une séance soit prévue pour les critiques[17]. Orion n'en organise qu'une seule pour la presse[48].

Le film sort aux États-Unis le . Durant la première semaine d'exploitation, Terminator est diffusé dans 1 005 salles. Il termine la semaine à la première place du box-office, engrangeant un total de 4 020 663 dollars. Il reste numéro un à sa seconde semaine, mais perd cette place à sa troisième semaine en faveur du film Oh, God! You Devil[49],[50].

James Cameron note que Terminator est un succès « par rapport à son marché, qui se situe entre les blockbusters de l'été et ceux de Noël. Mais c'est plus facile d'être un gros poisson dans un petit étang que l'inverse »[j],[51].

À l'étranger, le film cumule une recette de 78 371 200 dollars (49 % aux États-Unis avec 38 371 200 dollars et 51 % à l'étranger avec 40 000 000 dollars) pour un budget de production de 6 400 000 dollars[52].

En France, le film sort en salles le [53], où il est interdit aux moins de 13 ans. Il reste en tête du box-office parisien pendant trois semaines avec 492 489 entrées[54]. Finalement, le film totalise 654 452 entrées à Paris. En province, il enregistre 2,4 millions d'entrées supplémentaires, portant le total à 3 055 355 entrées sur le territoire français[54]. C'est le plus grand succès d'Arnold Schwarzenegger en France dans les années 1980.

Pays Box-office Nbre de sem. Classement TLT[k]
Box-office Paris 654 452 entrées 37 sem. -
Box-office Drapeau de la France France 3 055 355 entrées 37 sem. -
Box-office Drapeau des États-Unis États-Unis 38 371 200 $ ? sem. 1.238e
Box-office Monde Mondial 78 371 200 $ - 841e

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses et nominations[modifier | modifier le code]

En 1985, Terminator est nommé dans sept catégories aux Saturn Awards 1985, une cérémonie qui récompense les films et programmes télévisés de science-fiction, de fantasy et d'horreur. Le film obtient trois prix : meilleur maquillage (Stan Winston), meilleur film de science-fiction et meilleur scénario (James Cameron et Gale Anne Hurd). Il est aussi nommé dans les catégories du meilleur acteur (Arnold Schwarzenegger), meilleure actrice (Linda Hamilton), meilleure réalisation (James Cameron) et meilleure musique (Brad Fiedel)[55].

Par ailleurs, le film remporte le Grand prix du Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1985[55].

Hommages[modifier | modifier le code]

En 2003, l'American Film Institute classe le personnage du Terminator comme le 22e plus grand méchant de tous les temps. Parallèlement, le Terminator T-800 de Terminator 2 : Le Jugement dernier sera classé comme le 48e plus grand héros[56].

Terminator fait également partie du « Top 250 » du site Internet Movie Database, classant les 250 meilleurs films de tous les temps, se positionnant à la 218e place[57].

Conservation[modifier | modifier le code]

En 2008, le film est sélectionné par le National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès américain pour y être conservé, du fait de son caractère « culturellement, historiquement ou esthétiquement important »[58],[59].

La saga Terminator et héritages[modifier | modifier le code]

Films[modifier | modifier le code]

Le succès critique et commercial du film donne lieu à une suite, également réalisée par James Cameron, Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991), qui reçoit un accueil positif similaire.

Quatre autres films sont sortis par la suite, et ont rencontré un accueil critique plus mitigé : Terminator 3 : Le Soulèvement des machines (2003), Terminator Renaissance (2009), Terminator: Genisys (2015)[60] et Terminator: Dark Fate (2019).

Série télévisée[modifier | modifier le code]

Le film est aussi à l'origine d'une série télévisée, Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor, diffusée de 2008 à 2009 sur le réseau américain FOX.

La série est censée se situer chronologiquement après Terminator 2, mais en faisant l'impasse sur Terminator 3, les producteurs expliquant qu'il s'agit de leur propre vision de la franchise. La série est arrêtée en à cause d'une chute des audiences tout au long de la diffusion de la seconde saison[61].

Jeux[modifier | modifier le code]

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « The Terminator » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Come with me if you want to live. » Dans le doublage français, la phrase est traduite en « Suis-moi si tu ne veux pas mourir. »
  2. Dans une scène du film coupée au montage final, on voit à cette occasion le nom de l'usine distinctement, il s'agit de l'entreprise « Cyberdyne », qui jouera un rôle majeur dans le film suivant, Terminator 2 : Le Jugement dernier.
  3. Lors de sa sortie en salles, le film est interdit aux moins de 13 ans (voir l'affiche française du film), mais a vu sa classification réévaluée en « Tous publics » par la suite. Pour sa sortie en DVD, le film est classé « Accord parental ». Pour sa diffusion télévisée, le film est déconseillé aux moins de 10 ans.
  4. (en) « He was seeing things in his head that couldn't be done with existing technology ».
  5. Traduction libre de : (en) « Casting Arnold Schwarzenegger as our Terminator, on the other hand, shouldn't have worked. The guy is supposed to be an infiltration unit, and there's no way you wouldn't spot a Terminator in a crowd instantly if they all looked like Arnold. It made no sense whatsoever. But the beauty of movies is that they don't have to be logical. They just have to have plausibility. If there's a visceral, cinematic thing happening that the audience likes, they don't care if it goes against what's likely. »
  6. Sylvester Stallone figurera dans le film Last Action Hero de John McTiernan, avec Arnold Schwarzenegger dans le rôle principal, sur une fausse affiche du film Terminator vue dans la scène du vidéo-club.
  7. (en) « Oh, some shit movie I'm doing, take a couple weeks. »
  8. (en) « 19, small and delicate features. Pretty in a flawed, accessible way. She doesn't stop the party when she walks in, but you'd like to get to know her. Her vulnerable quality masks a strength even she doesn't know exists ».
  9. (en) « I had no choice but to agree with the settlement. Of course there was a gag order as well, so I couldn't tell this story, but now I frankly don't care. It's the truth. Harlan Ellison is a parasite who can kiss my ass ».
  10. (en) « relative to its market, which is between the summer and the Christmas blockbusters. But it's better to be a big fish in a small pond than the other way around ».
  11. Tous les temps - All Time.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Terminator : Visa & Classification », sur CNC.fr (consulté le ).
  2. « Fiche de doublage v.f. - Terminator », sur voxofilm.free.fr (consulté le ).
  3. « Terminator Films - AlloDoublage.com, le site référence du doublage français. », sur allodoublage.com (consulté le ).
  4. Keegan 2009, p. 34.
  5. Keegan 2009, p. 35.
  6. French 1996, p. 15.
  7. French 1996, p. 20.
  8. a b c d e et f « Terminator : l'histoire secrète du film de James Cameron », Jérôme Lachasse, Le Figaro.fr, 29 août 2015.
  9. a b et c Keegan 2009, p. 36.
  10. Keegan 2009, p. 110.
  11. a et b Keegan 2009, p. 111.
  12. Keegan 2009, p. 37.
  13. Keegan 2009, p. 38.
  14. a et b Keegan 2009, p. 39.
  15. French 1996, p. 6.
  16. Steve Daly, « Creator James Cameron on Terminator's Origins, Arnold as Robot, Machine Wars », sur Wired, (consulté le )
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  18. Keegan 2009, p. 40.
  19. a et b Keegan 2009, p. 41.
  20. Andrews 2003, p. 120-121.
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  25. « Secrets de tournage », sur Allociné.fr, .
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  30. French 1996, p. 25-26.
  31. (en) Ben Kuchera, « True Story: The Making of the Terminator's Laser-sighted .45 pistol », sur Ars Technica.com, .
  32. a et b  Other Voices Documentary [The Terminator Special Edition DVD], William Wisher (MGM.
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  51. (en) « The Terminator Surprises the Critics; Is a Top Grosser »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Tri City Herald, (consulté le ).
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  54. a et b « The Terminator (1984) - JPBox-Office », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  55. a et b « Awards for The Terminator » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database
  56. (en) « AFI's 100 years… 100 heroes and villains », sur American Film Institute (consulté le ).
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  58. (en) « 2008 Entries to National Film Registry Announced », Bibliothèque du Congrès, consulté le 31 juillet 2011.
  59. (en) « Terminator Joins Movie Archive », BBC, consulté le 31 juillet 2011.
  60. « Terminator Genisys : titre officiel confirmé par Arnold Schwarzenegger », sur actucine.com, .
  61. (en) Robert Seidman, « Nielsen Ratings for Terminator: The Sarah Connor Chronicles », sur TV by the Numbers, (version du sur Internet Archive).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Sean French, The Terminator, British Film Institute, coll. « BFI Film Classics », , 72 p. (ISBN 0-85170-553-7).
  • (en) Rebecca Winters Keegan, The Futurist : The Life and Films of James Cameron, New York, Crown Publishers, , 273 p. (ISBN 978-0-307-46031-8).
  • (en) Nigel Andrews, True Myths : The Life and Times of Arnold Schwarzenegger, Carol Publishers, , 287 p. (ISBN 1-55972-364-5, lire en ligne).
  • (en) Philip Hayward, Off the planet : music, sound and science fiction cinema, Londres, Indiana University Press, , 214 p. (ISBN 0-86196-644-9).
  • (en) Christopher Heard, Dreaming Aloud : The Life and Films of James Cameron, Toronto, Canada, Doubleday Canada, , 260 p. (ISBN 0-385-25680-9).
  • (en) Donald Palumbo, « The Monomyth in James Cameron's The Terminator : Sarah as Monomythic Heroine », The Journal of Popular Culture, Blackwell Publishing, vol. 41, no 3,‎ , p. 413–427 (lire en ligne).
  • David Fakrikian, James Cameron, L'Odyssée d'un Cinéaste, Paris, France, Fantask, , 337 p. (ISBN 978-2-37494-014-4).
  • Sean French, Terminator, Talence, Akileos, coll. « BFI : Les Classiques du cinéma », , 72 p. (ISBN 978-2-35574-447-1), traduction en français de l'ouvrage de 1996
  • « Dans la machine Terminator », Rockyrama, no 30,‎ , p. 8-47.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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