Tendol Gyalzur — Wikipédia

Tendol Gyalzur
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Biographie
Naissance
Décès
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CoireVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

Tendol Gyalzur, contraction de Tenzin Dolkar Gyalzur (tibétain : བསྟན་འཛིན་སྒྲོལ་དཀར་རྒྱལ་ཟུར, Wylie : bstan 'dzin sgrol dkar rgyal zur, à Shigatsé au Tibet - Coire en Suisse) est une femme humanitaire tibéto-suisse, connue pour avoir fondé le premier orphelinat privé au Tibet.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gyalzur est née sous le nom de Tenzin Dolkar à Shigatsé au Tibet. Elle perd ses parents lors de l'annexion chinoise du Tibet et, enfant, traverse l'Himalaya à pied et à cheval pour fuir vers l'Inde. Elle est transférée dans l'orphelinat à Dharamsala dirigé par Tsering Dolma, la sœur du dalaï-lama[1], et est choisie pour faire partie d'une douzaine d'enfants envoyés en Allemagne par le gouvernement tibétain en exil en 1963. En Allemagne, elle obtient un diplôme d'infirmière, épouse un autre réfugié tibétain, Losang Tsultim Gyalzur, et déménage avec lui en Suisse[1],[2].

Lorsqu'elle revisite le Tibet à l'âge adulte, la vue de nombreux enfants des rues la motive à fonder le premier orphelinat privé du Tibet à Lhassa en 1993, en coopération avec une organisation à but non lucratif chinoise et des responsables chinois. Plus tard, elle fonde un autre orphelinat à Shangri-La et soutient une école pour les enfants des éleveurs nomades dans le Sichuan. En 2016, les restrictions chinoises sur le travail des organisations étrangères la forcent à céder le contrôle de ses établissements au gouvernement chinois[1]. Ils ferment en 2017 et 2018[3].

L'un de ses fils, Songtsen Gyalzur, est joueur professionnel de hockey sur glace et crée une brasserie à Shangri-La, Shangri-La Beer[3]. Gyalzur est décédé le 3 mai 2020 à Coire en Suisse, du Covid-19 lors de la pandémie de Covid-19 en Suisse[1].

Travaux sur Tendol Gyalzur[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en-US) Stephen Kurczy, « Tendol Gyalzur, Refugee Who Founded Orphanages in Tibet, Dies », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Veronica DeVore, « 50 years on, Tibet’s orphans face new world », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  3. a et b (en-US) Morris Tennyson, « Tibet’s ‘Orphan Super-Mother’ Lost to COVID-19 », sur The Diplomat, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]