Temple de Diane — Wikipédia

Temple de Diane
Salle voûtée, niches et frontons
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Ville de Nîmes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
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Le temple de Diane est un monument romain construit au Ier siècle et situé dans les Jardins de la Fontaine de Nîmes, dans le Gard.

Historique[modifier | modifier le code]

L'édifice s'inscrit dans le sanctuaire centré sur le nymphée et dédié à Auguste. Toutefois, sa fonction première est discutée. Son plan basilical exclut le fait qu'il s'agisse d'un temple romain et le terme « de Diane » ne s'appuie sur aucune donnée archéologique ou historique connue à ce jour[1]. On date l'édifice de l'époque d'Auguste, la façade ayant sans doute été réaménagée au cours du IIe siècle. Au Moyen Âge il abrite un monastère, ce qui explique sa conservation. Au XVIIIe siècle il inspire de nombreux romantiques, Hubert Robert notamment. Aujourd'hui, il est accessible depuis les jardins de la Fontaine. Le temple de Diane fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[2].

Structure[modifier | modifier le code]

Creusé en partie dans le flanc du mont Cavalier, l'édifice était à l'origine entouré de salles annexes et supportait un étage ou une terrasse. La façade principale, percée de trois grandes baies cintrées, a conservé deux niveaux.

Aujourd'hui, les vestiges consistent principalement en une salle voûtée d'une longueur de 14,52 m et d'une largeur de 9,55 m, flanquée de deux cages d'escalier qui permettaient d'accéder à des constructions mitoyennes disparues. Cette salle n'avait pour toute ouverture que la porte, dépourvue de système de fermeture, et la fenêtre qui la surmonte. Le mur latéral nord laisse apparaître une série de cinq niches rectangulaires surmontées en alternance de frontons triangulaires et semi-circulaires. Entre chaque niche s'élevait une colonne d'ordre composite adossée. Au fond, trois compartiments plus profonds présentent des plafonds ornés de caissons sculptés.

Lors des fouilles de 1745, on découvrit le sol antique, fait de « plaques de marbre de diverses couleurs » (décor en opus sectile) dont il reste le support de mortier.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Gros, La France gallo-romaine, 1991, Nathan, (ISBN 2092843761), pp. 39-40
  2. Notice no PA00103124, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Barjavel, « Au festival de Nîmes, Les Mouches se posent sur le temple de Diane », dans Paris-Presse-l'Intransigeant, 9-
  • Jules Canonge, Térentia, ou Le temple de Diane et les bains romains de Nîmes sous les empereurs, Giraud, 1843, 36 p.
  • Dominique Darde, Nîmes antique, Paris, Monum, Éditions du patrimoine, coll. « Guides archéologiques de la France », (réimpr. 2006), 128 p., broché avec rabats (ISBN 2-85822-797-7, présentation en ligne)
    152 illustrations, 4 restitutions 3D, 5 cartes et plans
  • François Durand, Les monuments antiques de Nîmes, Jo Fabre, 1925, p. 151
  • Victor Lassalle, « Le jardin de la Fontaine à Nîmes : Le sanctuaire antique », dans Congrès archéologique de France. 157e session. Gard. 1999, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 188-191.
  • Léon Ménard, « Dissertation III. Sur le temple de Diane », dans Histoire civile, ecclésiastique et littéraire de la ville de Nismes avec les preuves, t. 7, Paris, chez Hugues-Daniel Chaubert, (lire en ligne), p. 41-51
  • M. Ménard, Histoire des Antiquités de la ville de Nismes et de ses environs, Nismes, 1838 (7e éd.), p. 72-81
  • Jules Teissier-Rolland, Des bains et thermes chez les anciens, des bains romains de Nîmes et du Temple-de-Diane, Ballivet et Fabre, 1850, 262 p.

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