Taygète (montagnes) — Wikipédia

Taygète
Carte du Sud du Péloponnèse avec le Taygète au centre.
Carte du Sud du Péloponnèse avec le Taygète au centre.
Géographie
Altitude 2 404 m, Taléton
Longueur 50 km
Largeur 20 km
Administration
Pays Drapeau de la Grèce Grèce
Périphérie Péloponnèse
Districts régionaux Laconie, Arcadie, Messénie

Le Taygète (en grec ancien et en grec moderne Ταΰγετος / Taÿgetos) est une chaîne de montagnes grecque située dans le Péloponnèse.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Le massif du Taygète sépare la Laconie de la Messénie.

Topographie[modifier | modifier le code]

Le sommet Profitis Ilias du Taygète.

Son principal sommet, culminant à 2 404 m, est le Taléton (Ταλετόν / Taletón) ou Profitis Ilias « Prophète Élie », il s'y trouvait un sanctuaire du Soleil. Une chapelle orthodoxe a remplacé le sanctuaire.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Au pied du Taygète coule l'Eurotas, le fleuve aux lauriers-roses. Dans la mythologie grecque, Zeus séduit Léda sur ses rives.

Géologie[modifier | modifier le code]

Le Taygète est un massif calcaire relevé par la subduction hellénique.

Végétation[modifier | modifier le code]

Flancs boisés du Taygète : vue depuis le château de Mistra.

Les flancs du massif étaient initialement boisés de pins de Céphalonie (Abies cephalonica) et de pins noirs (Pinus nigra). Les incendies de 2007 ont ravagé le flanc ouest, détruisant la moitié de la surface boisée.

Histoire[modifier | modifier le code]

Vue du Taygète depuis la plaine de Sparte.

Le Taygète était réputé dans l'Antiquité pour sa hauteur et son caractère majestueux : Homère le qualifie de « très grand » (περιμήκετος / perimếketos). Il domine la ville de Sparte. C'est sur les hauteurs du Taygète que les enfants spartiates malformés ou trop faibles étaient abandonnés[1], bien qu'il semble ne s'agir que d'un mythe[réf. nécessaire]. Les auteurs byzantins l'appellent la « montagne aux cinq doigts » (Πεντεδάκτυλον / Pentedáctylon).

Des tribus slaves, les Ézérites et les Mélinges, s'y établirent au Moyen Âge.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Georges Barraud, La puériculture et l'eugénisme chez les Grecs, Bulletin de l'Association Guillaume Budé, vol. 1, no 1, 1954, pages 70-76

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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