Tardets-Sorholus — Wikipédia

Tardets-Sorholus
Tardets-Sorholus
La place centrale du village.
Blason de Tardets-Sorholus
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Maïté Pitrau
2020-2026
Code postal 64470
Code commune 64533
Démographie
Gentilé Atharraztar
Population
municipale
573 hab. (2021 en augmentation de 2,87 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 07′ 03″ nord, 0° 51′ 41″ ouest
Altitude Min. 209 m
Max. 793 m
Superficie 14,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Tardets-Sorholus
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Tardets-Sorholus

Tardets-Sorholus [taʁdɛts sɔʁɔlys] est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Atharraztar[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Tardets-Sorholus se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 63 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 30 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture, et à 16 km de Mauléon-Licharre[5], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Alos-Sibas-Abense (1,1 km), Trois-Villes (2,2 km), Laguinge-Restoue (2,6 km), Lichans-Sunhar (2,8 km), Ossas-Suhare (3,5 km), Camou-Cihigue (3,5 km), Montory (4,2 km), Sauguis-Saint-Étienne (4,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Tardets-Sorholus fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9],[10]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[11]. Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.

Communes limitrophes de Tardets-Sorholus[12]
Trois-Villes Barcus
Tardets-Sorholus
Alos-Sibas-Abense Laguinge-Restoue Montory

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Vallée de Tardets en 1843 par Eugène de Malbos.

Les terres de la commune sont traversées[13] par les affluents du gave d'Oloron suivants :

  • le ruisseau le Joos et ses tributaires :
    • le ruisseau Ibarra,
    • l'erreka Sustaris ;
  • le Saison et ses tributaires :
    • le ruisseau la Batasse (10,1 km),
    • le ruisseau d'Etcheberry et ses affluents :
      • le ruisseau d'Adacassé,
      • le ruisseau d'Erretzu,
      • le ruisseau de Goyhenlepoue,
    • le ruisseau Jaga,
    • le ruisseau de Laritolle et son affluent :
      • le ruisseau de Lauzibar.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et basque[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 409 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Licq-Athérey à 6 km à vol d'oiseau[17], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 528,1 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22],[Carte 1] :

  • « le Saison (cours d'eau) », d'une superficie de 2 200 ha, un cours d'eau de très bonne qualité à salmonidés[23] ;
  • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches[24] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[25],[Carte 2] : la « montagne d'Ahargou et mont Begousse » (3 233,01 ha), couvrant 6 communes du département[26] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[25],[Carte 3] :

  • le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du département[27] ;
  • le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[28].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Tardets-Sorholus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[29],[30],[31]. La commune est en outre hors attraction des villes[32],[33].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,4 %), prairies (29,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), zones urbanisées (2,8 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

Huit quartiers composent la commune de Tardets-Sorholus[35] :

  • Arrañe ;
  • Bukaua (Boucau sur les cartes IGN) ;
  • Erretzü ;
  • Kharrikartea (Carricart sur les cartes IGN) ;
  • Maidalenazerra ;
  • Sorholüze ;
  • Begiüthürri ;
  • Atharratze.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Tardets-Sorholus est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Saison, le Joz erreka et le ruisseau Aphanice. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2008, 2009 et 2021[38],[36].

Tardets-Sorholus est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[39]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[40],[41].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tardets-Sorholus.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[42]. 96,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[43].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval de barrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[45].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La mairie actuelle.
L'ancienne mairie.
Monument aux morts en forme de stèle discoïdale.
L'église Saint-Pierre.
Chœur avec retable.
Stèle discoïdale.
Le ruisseau de Laritolle.

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le toponyme Tardets apparaît sous les formes Tardedz (1249[46], notaires d'Oloron[47]), Tardetz (XIIIe siècle[46], collection Duchesne volume CXIV[48]), Tarzedz (1310[46], cartulaire de Bayonne[49]), Tardix (1692[46], règlement de la cour de Licharre).

Le toponyme Sorholus est mentionné en 1520[46] (coutume de Soule[50]).

Graphie basque[modifier | modifier le code]

Son nom basque actuel est Atharratze-Sorholüze[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1790, le canton de Tardets ne comprenait que 10 communes, à savoir Haux, Laguinge-Restoue, Larrau, Licq-Athérey, Montory, Sainte-Engrâce, Sauguis, Sorholus, Tardets et Trois-Villes[46].

Le [51], la commune de Tardets-Sorholus est formée par réunion des communes de Tardets et de Sorholus ainsi que d'une partie de la commune d'Abense-de-Haut (l'autre partie étant intégrée dans la commune d'Alos-Sibas-Abense).

À la suite de la réunion des deux communes de Tardets et de Sorholus, la décision de construire une nouvelle église est prise. L'église sera ouverte au culte en 1866. L'ancienne église de Tardets sera démolie en 1883.

Le eut lieu l'ouverture de la section Lanne-en-Barétous-Tardets de la ligne Oloron-Mauléon (compagnie du chemin de fer Pau-Oloron-Mauléon et du tramway de Bayonne à Biarritz).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Losangé d'or et de gueules.
Commentaires : Ces armoiries sont celles des vicomtes de Marsan dont la dynastie noble de Tardets est issue[52].[réf. nécessaire]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2008 Pierre Erbin PS[53]  
2008 2020 Arnaud Villeneuve DVG Conseiller Général (2011-2015)
2020 En cours Maite Pitrau    

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de huit structures intercommunales[54] :

  • la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;
  • le SIGOM ;
  • le SIVOM du canton de Tardets ;
  • le SIVU chargé du tourisme en Haute-Soule et Barétous ;
  • le syndicat AEP du pays de Soule ;
  • le syndicat d'assainissement du pays de Soule ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

Tardets-Sorholus accueille le siège du SIVOM du canton de Tardets ainsi que celui du SIVU chargé du tourisme en Haute-Soule et Barétous.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Le Journal[55] de Pierre Casalivetery, notaire à Mauléon, dénombre pour les années 1460-1481 7,5 feux à Tardets, et 47 pour les années 1540-1548, signe d'une démographie en forte croissance.

Avant 1859[modifier | modifier le code]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Tardets 413 329 451 491 505 526 503 592 506
Sorholus 473 484 452 399 627 616 638 659 614

Voir aussi : Abense-de-Haut

Évolution globale[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[57].

En 2021, la commune comptait 573 habitants[Note 10], en augmentation de 2,87 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
413329451491505526503592506
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0021 0501 0891 0041 0361 0499891 0241 102
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0801 1021 1911 1861 0461 0471 0471 0751 087
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 107915818787704656628613603
2015 2020 2021 - - - - - -
557566573------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une école élémentaire publique[60]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[61].

Économie[modifier | modifier le code]

L'activité est tournée essentiellement vers l'agriculture (élevage et pâturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

La commune a érigé en 2006 une stèle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'église de Tardets (église Sainte-Lucie) date[62] de la fin du XIXe siècle.

La chapelle de la Madeleine située sur le mont homonyme, point culminant du village (793 m) frontalier de Barcus, est le but d'un pèlerinage local fréquenté (dimanche de la Passion et ).

Événements sportifs[modifier | modifier le code]

La commune se situe sur le trajet de la 16e étape du Tour de France 2007 qui a eu lieu le . Le parcours de 218 kilomètres reliait Orthez à Gourette - col d'Aubisque.

Manifestations[modifier | modifier le code]

  • Tardets-Sorholus est un grand centre folklorique du pays de la Soule. Les manifestations les plus intéressantes ont lieu ordinairement les deux derniers dimanches d'août : tournoi de pelote, chants basques, bandas dans les rues sans oublier « le taureau de feu », et les traditionnelles danses souletines. Et il y a aussi le carnaval, en février. Depuis les années 1990, l'évènement a pris une tournure spectaculaire. Des figures de la mythologie basque, hautes de trois mètres, sont hissées sur des roulettes avant de rejoindre les pavés des étroites ruelles. Au rythme des trompettes et des clarinettes des petits orchestres locaux, plus de 1 000 personnes costumées sillonnent la localité une journée durant. Point d'orgue de cette procession bruyante : le jugement de Zanpantzar, à la nuit tombée. Ce vil personnage tout de noir vêtu est accusé de tous les malheurs de l'année. Il sera jeté au feu sous les clameurs.
  • La commune est sous la protection de sainte Madeleine. Il se murmure même que la bienheureuse aurait trouvé refuge ici au XIVe siècle. En haut de la colline éponyme, une chapelle lui a été dédiée. Elle offre le meilleur panorama sur la Soule et le pic d'Anie. La chapelle de la Madeleine est le but d'un pèlerinage local fréquenté (dimanche de la Passion et ).

Équipements[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une école primaire et d'un collège[63]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[44].
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Tardets-Sorholus », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. « ZNIEFF de type I sur la commune de Tardets-Sorholus », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Tardets-Sorholus », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. a b et c « Métadonnées de la commune de Tardets-Sorholus », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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  4. Stephan Georg, « Distance entre Tardets-Sorholus et Oloron-Sainte-Marie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Tardets-Sorholus et Mauléon-Licharre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Tardets-Sorholus », sur villorama.com (consulté le ).
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 23.
  8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  9. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  11. Frédéric Zégierman 1999, p. 23.
  12. Carte IGN sous Géoportail
  13. Fiche du Sandre sur Tardets-Sorholus
  14. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  16. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  20. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  22. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Tardets-Sorholus », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  62. Ministère de la culture, base Mérimée - Fiche sur l'église Saint-Pierre
  63. (collège Jaureguy)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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