Takinoo-jinja — Wikipédia

Takinoo-jinja
Photo couleur de deux bâtiments aux murs vermillon d'un sanctuaire. Un sol pavé au premier plan et une rangée d'arbres à l'arrière-plan.
Les deux bâtiments principaux du sanctuaire
Présentation
Nom local 滝尾神社
Culte Shintoïsme
Type Sanctuaire shinto
Site web Futarasan-jinja
Géographie
Pays Japon
Région Kantō
Préfecture Tochigi
Ville Nikkō
Coordonnées 36° 45′ 55″ nord, 139° 35′ 31″ est[1].
Géolocalisation sur la carte : préfecture de Tochigi
(Voir situation sur carte : préfecture de Tochigi)
Takinoo-jinja
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
Takinoo-jinja

Le sanctuaire Takinoo (滝尾神社, Taki-no-o-jinja?), ou sanctuaire Takio, est un sanctuaire shinto situé à Nikkō dans la préfecture de Tochigi au Japon. Il est affilié au sanctuaire Futarasan de la même ville, et fait partie des sanctuaires et temples de Nikkō inscrits au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1999.

Situation[modifier | modifier le code]

Le sanctuaire Takinoo est un lieu saint de la religion shintō situé à Nikkō, sur l'île Honshū, au nord de l'agglomération de Tokyo, au Japon. Environ 1 km au nord du sanctuaire Futarasan, ses bâtiments se dressent dans un forêt près du ruisseau Tengu[n 1], un affluent de la rivière Inari[n 2] qui vient grossir la rivière Daiya dans le centre-ville de Nikkō[1].

Description[modifier | modifier le code]

Le sanctuaire présente les éléments architecturaux habituels d'un sanctuaire shintō tels qu'un escalier de pierre menant à l'intérieur du sanctuaire, un portail d'entrée, torii, un bâtiment principal, le shinden, et un haiden, bâtiment du culte.

Entrée du sanctuaire[modifier | modifier le code]

Derrière le sanctuaire Futarasan, un chemin forestier pavé conduit à la cascade de Shiraito[n 3], une section du ruisseau Tengu haute de 10 m aussi connue sous le nom de cascade Takinoo[n 4],[2],[3]. Sur la rive gauche du ruisseau, une colonne en pierre, sur laquelle les sinogrammes formant le nom du sanctuaire sont gravés, annonce un escalier de plusieurs dizaines de marches faites de pavés. Au sommet de l'escalier, le chemin pavé se prolonge jusqu'au torii marquant l'entrée du domaine sacré du sanctuaire Takinoo.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le sanctuaire Takinoo a été construit en 820, à l'initiative de Kōbō-Daishi, moine bouddhiste fondateur de l'école Shingon[4].

En 1902, le passage d'un typhon provoque une crue importante de la rivière Inari dont les débris rocheux qu'elle charrie endommagent des habitations et des terres cultivées le long de son cours inférieur. Près d'une berge du ruisseau Tengu, le bâtiment principal du Takinoo-jinja est détruit[5]. Il est reconstruit par la suite, à bonne distance du cours d'eau.

Événements[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le ruisseau Tengu (天狗沢, Tengu-sawa?).
  2. La rivière Inari (稲荷川, Inari-gawa?).
  3. La cascade de Shiraito (白糸ノ滝, Shiraito no taki?).
  4. La cascade Takinoo (別名瀧尾瀑布, Takinoo bakufu?).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Institut d'études géographiques du Japon, « GSI Maps », sur www.gsi.go.jp, (consulté le ).
  2. (ja) KankouFan.com, « 白糸ノ滝 » [« La cascade de Shiraito »], sur kankoufan.com (consulté le ).
  3. JTB Corp. 1994, p. 90.
  4. JTB Corp. 1994, p. 92-93.
  5. (ja) Ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme, « 災害史(江戸~明治) » [« Histoire des catastrophes (Edo-Meiji) »],‎ (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Japan Travel Bureau, Inc., Must-See in Nikko, Tokyo, JTB, coll. « Japan in your Pocket » (no 6), , 4e éd. (1re éd. 1985), 191 p. (ISBN 4-533-00529-2).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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