Taïfa de Séville — Wikipédia

Taïfa de Séville
(ar) طائفة أشبيليّة
(an/es) Taifa de Sevilla

10231091

Drapeau
Description de cette image, également commentée ci-après
Expansion maximale au XIe siècle.
Informations générales
Statut Taïfa
Capitale Séville
Langue(s) Arabe andalou
Religion Islam
Histoire et événements
1023 Fondation
1091 Destitution du dernier souverain par les Almoravides
Rois
1023-1042 Abbad Ier
1042-1068 Abbad II
1068-1091 Al Mutamid Ibn Abbad

Entités précédentes :

Entités suivantes :

La taïfa de Séville fut au Moyen Âge un royaume arabo-musulman (ou « taïfa ») de la péninsule ibérique, dont la capitale était Séville.

Description[modifier | modifier le code]

La taïfa s'étendait sur les provinces actuelles de Séville, Cadix et Huelva, ainsi que sur une partie de l'actuelle province de Malaga avec les villes de Teba, Cañete la Real, Archidona, Estepona, Ardales et Sierra de las Yeguas.

Après la conquête de la péninsule, Séville et Cordoue devinrent rapidement des villes très importantes.

Le nom de Séville est d'ailleurs d'origine arabe. Ils appelèrent la ville Ichbiliya (en arabe : ʾašbīlīya, أشبيليّة). Ce nom se transforma ensuite en Chbilya puis Sevilla.

La taïfa réussit à dominer toute l'Andalousie occidentale et Murcie. À la suite de nombreux tributs qu'ils durent verser au roi de Castille, son pouvoir s'affaiblit. Elle demanda finalement l'aide des Almoravides.

  • 1091 : Les Almoravides nommèrent un gouverneur et destituèrent le dernier roi abbadide, Al-Mu'tamid.

Au XIe siècle, Séville fut l'un des centres culturels les plus importants de Al-Andalus. Entre autres écrivains : Ibn al-Abbar de Almería, auteur de lettres; Abu Amir ibn Maslama; Abul Walid al-Himyari, antologiste de l'œuvre des deux précédents. L'émir Al-Mutadid était aussi poète. Lui et son fils Al-Mu`tamid furent initiés à cet art par le poète Abu Bakr ibn Ammar. Al-Mu`tamid fut l'ami intime de Abu Bakr ibn Ammar. La légende raconte que celui vainquit Alphonse VI aux échecs. Al-Mu`tamid fut l'amant de la future reine Itimad (Rumaykiyya). Il fut fait prisonnier et exilé au Maroc par ses propres alliés, les Almoravides.

Les enfants d'Al-Mu`tamid, Al-Rashid et Al-Radi se remarquèrent également par leurs écrits.

Durant le règne des Almohades, furent construits la Giralda, les Alcázares royaux et San Marcos.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]