T-72 — Wikipédia

T-72
Image illustrative de l’article T-72
T-72B3 de l’Armée de terre russe
Caractéristiques de service
Service (50 ans)
Utilisateurs 42 pays
Production
Concepteur bureau d'études de Kartsev-Venediktov
Année de conception 1967-1973
Constructeur Uralvagonzavod
Production plus de 25 000 exemplaires produits entre 1973 et 1990
Caractéristiques générales
Équipage 3 : chef de char, opérateur tourelle et pilote
Longueur de 6,86 m à 6,95 m (caisse)

9,53 m (avec le canon)

Largeur 3,59 m
Hauteur de 2,19 m à 2,23 m
Masse au combat T-72 Ural : 41 tonnes

T-72A : 41,5 tonnes
T-72B : 44,5 tonnes

Blindage (épaisseur/inclinaison)
Blindage T-72 Ural : tourelle moulée en acier avec une épaisseur allant de 350 à 475 mm, glacis en acier laminé incorporant une couche de plastique renforcée de fibres.

T-72A : tourelle moulée en acier incorporant une couche de silice, glacis en acier laminé incorporant une couche de fibres de verre.
T-72B : tourelle intégrant une succession de plaques accélérées par choc, glacis comprenant différentes couches d'acier.

Armement
Armement principal T-72 Ural : canon à âme lisse de 125 mm 2A26M2 (39 obus)

T-72A : canon à âme lisse de 125 mm 2A46 (44 obus)
T-72B : canon à âme lisse de 125 mm 2A46M (45 obus)

Armement secondaire une mitrailleuse PKT coaxiale de 7,62 mm (2 000 coups)

Une mitrailleuse lourde DShK de 12,7 mm sur le tourelleau du chef de char (300 coups)

Mobilité
Moteur T-72 Ural  : V-46 diesel V12 suralimenté de 780 ch (573 kW)

T-72A : V-46-6 diesel V12 suralimenté de 780 ch (573 kW) T-72B : V-84MS diesel V12 suralimenté 840 ch (617 kW)

Transmission manuelle à 7 rapports (7 av/1 ar)
Suspension barres de torsion
Vitesse sur route 60 km/h sur route, 4,18 km/h en marche-arrière
Puissance massique de 18 ch/tonne à 19 ch/tonne
Réservoir De 1 000L à 1 200L plus deux bidons supplémentaires de 200L largables
Autonomie 500 km
700 km avec deux bidons largables supplémentaires

Le T-72 est un char de combat conçu à l'origine comme une version simplifiée du T-64, moins chère tout en étant plus fiable et destinée à équiper massivement les armées du pacte de Varsovie. Plus de vingt cinq mille T-72 sont sortis des diverses chaînes de fabrication de la Communauté des États indépendants, d'Europe centrale, du Moyen-Orient et de l'Inde.

Historique[modifier | modifier le code]

Le T-72 a pour origine une compétition lancée entre deux usines et deux équipes d'ingénieurs en vue de remplacer le T-62 : d'un côté l'usine Morozov KB de Kharkiv en Ukraine avec à sa tête Alexandre Morozov, et de l’autre UralvagonZavod KB de Nijni Taguil dans l'Oblast de Sverdlovsk avec à sa tête Léonid Kartsev.

Les deux modèles et leur philosophie sont assez différentes.

À partir de 1960, du côté UralvagonZavod, Kartsev conçoit trois chars, Objet 165, Objet 166 et Objet 167 très proches des modèles déjà en service et en production. En , les Objet 165 et 166 entrent en production sous les noms respectifs de T-62A et T-62. Kartsev poursuit ses études sur l'Objet 167 mais celles-ci finissent par être définitivement refusées en malgré une nouvelle version, l'Objet 167A, équipée d'un système de chargement automatique.

Du côté de Morozov KB, un modèle au concept original est développé, l'Objet 434. Les dimensions de la caisse sont réduites au minimum. L'équipage passe de 4 à 3 hommes, le chargeur est supprimé et remplacé par un système de chargement automatique. En , le Conseil des ministres de l'Union soviétique ordonne la production de ce modèle sous le nom de T-64, mettant ainsi en péril la pérennité des projets de son concurrent.

Dès les premières séries, les problèmes du T-64 se font jour et Morozov est accusé d'avoir tué toute concurrence par son intense lobbying à Moscou. En effet, la taille réduite de l'Objet 434 implique la mise en place d'un groupe motopropulseur 5TDF de 700 cv très délicat, peu fiable, difficile à réparer et à la durée de vie équivalente à celle des engins de la Seconde Guerre mondiale.

Le T-64 entre quand même en service dans l'Armée soviétique en sous l'appellation T-64A, en dépit de ses défauts.

Pour répondre à ces problèmes, l'équipe de Kartsev travaille sur une synthèse des résultats de ses études sur l'Objet 167 et sur le T-62 avec un canon plus puissant constituant ainsi l'Objet 172 remotorisé avec l'indémodable diesel V-45. L'idée est de consolider le T-64 avec des solutions éprouvées sur les matériels précédents en limitant ses coûts prohibitifs et sans pour autant en modifier ses qualités d'avant-garde. Un premier prototype appelé "Ural" est terminé en et il est essayé pendant 3 ans. Après maints atermoiements, l'Objet 172 est autorisé à la production le sous le nom de T-72.

L'Objet 172 reprenait le châssis du T-64.

La production des T-72 commence en 1972 à Nijni Taguil sans que celle des T-64 ne soit interrompue à Kharkiv (Ukraine), traduisant en cela le compromis politique trouvé entre l'armée, satisfaite de mettre en service un char d'un coût raisonnable et donc appelé à être largement diffusé, et la direction principale de l'arme blindée, soucieuse de ne pas perdre la face. Alors que le T-64 n'est jamais exporté, le T-72 équipe toutes les armées du pacte de Varsovie et sa fabrication sous licence est accordée à presque tous les pays d'Europe centrale et à quelques non alignés tels que l'Inde[1].

Histoire opérationnelle[modifier | modifier le code]

À plusieurs reprises, il a été confronté aux modèles occidentaux avec des résultats plutôt mauvais, par exemple lors de l'invasion du Liban par l'armée israélienne en 1982 et la guerre du Golfe en 1991. Il faut relativiser cependant ces résultats par plusieurs facteurs :

  • comme toujours l'entraînement et la motivation des équipages[non neutre] ;
  • les modèles engagés étaient plutôt anciens, principalement des T-72M avec des blindages homogènes en acier, dépourvus souvent de blindage réactif explosif ou autres moyens de protection modernes comme ceux qui sont déployés sur les chars en service dans l'armée russe. Des rapports allemands et américains montrent qu'un T-72BM est impénétrable aux obus occidentaux en service au début des années 1990 (DM53 allemand et M829A1 américain), lorsqu'il est touché sur les parties couvertes par la protection Kontakt-5[2] ;
  • les munitions employées étaient moins qu'efficaces et âgées, généralement avec des pénétrateurs en acier. Les munitions russes 3BM42 avec un barreau en tungstène sont d'une autre facture car elles rivalisent avec leurs équivalentes occidentales et peuvent même perforer le blindage des chars de combat de la fin des années 1980 ;
  • le bon fonctionnement du système de chargement automatique dépend énormément de son état d'entretien et de vétusté. Il est probable que les unités de gardes de l'armée russe ont du matériel en bien meilleur état que les troupes irakiennes ou syriennes.

Il n'en reste pas moins que ce char souffre de nombreux défauts traditionnels aux chars russes :

  • incapacité de pointer le canon assez en site négatif pour tirer en position défilé à contre-pente ;
  • exiguïté du compartiment de combat et fatigue excessive des équipages ;
  • stockage des munitions dans la tourelle sans protection adéquate, provoquant la destruction de celle-ci et la mort de l'équipage en cas de pénétration.

Même si le T-90 a remédié partiellement à ces faiblesses, les concepteurs de blindés russes semblent s'acheminer vers une nouvelle révolution dans l'architecture interne des blindés, en regroupant l'équipage en caisse, laissant la tourelle inhabitée et les munitions bien à l'écart, ce qui devrait augmenter la survivabilité, sans entrer dans une inflation de la masse comme celle qui touche le char M1 Abrams américain. Le nouveau modèle, le T-14 Armata, présenté en 2015 pour la première fois, possède effectivement en grande partie ces caractéristiques.

T-72B3 lors de l'Offensive de Kiev, le 6 mars 2022.

Lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie de 2022, des variantes du T-72 sont données à l'Ukraine par la Pologne et la République tchèque.

Selon le Stockholm International Peace Research Institute International Arms Transfer Database, 7 400 ont été exportés par l'URSS jusqu'en 1991 tandis que l'armée soviétique en disposait de 8 300. Environ 500 ont été exportés par la fédération de Russie en date de 2021.

Spécifications techniques[modifier | modifier le code]

Armement/Canon[modifier | modifier le code]

2A26M2[modifier | modifier le code]

Les prototypes Objet 172 et Objet 172M ainsi que le premier modèle de T-72 produit en grande série ; et le T-72 Ural étaient armés d'un canon à âme lisse de 125 mm appelé 2A26M2 (appellation d'usine D-81T). Il est dérivé du canon 2A26 armant le T-64A. Le tube du canon du 2A26M2 a une longueur de 48 calibres (6 000 mm). Il comporte un extracteur de fumée concentrique aux 3/5 de sa longueur, mais ne dispose pas de manchon anti-arcure. Sa pression maximale admissible en chambre est de 400 MPa. La durée de vie du tube est de l’ordre de 600 coups à obus explosif ou à charge creuse.

Le remplacement du canon était une opération chronophage, car il était nécessaire de détoureller le T-72 à l'aide d'une grue afin de pivoter la tourelle et d'extraire le canon de son berceau, par le dessous. Le lien élastique comprenant un frein de tir comportait deux pistons accumulateurs disposés de manière asymétrique par rapport à l’axe du tube, comme précédemment sur le canon de 115 mm 2A20 Molot du T-62. Cet agencement avait tendance, lors du tir, à générer des oscillations durant le mouvement de la culasse vers l'arrière. Ceci entraînait une dispersion importante des tirs[3] et donc un manque de précision.

2A46-1[modifier | modifier le code]

Afin de rectifier les problèmes du canon 2A26, l'usine d'artillerie no 9 développa en 1970 une version améliorée appelée 2A46[4]. Elle se démarque de son prédécesseur par un nouveau tube, résistant mieux à l'usure, lui donnant une durée de vie de 900 à 1000 coups en employant des obus explosifs ou à charge creuse et de 200 à 250 coups avec des obus-flèches. Afin de garantir un effort de recul constant (dans le but de réduire la dispersion des tirs), les pistons accumulateurs du lien élastique possèdent un nouveau fluide de freinage, moins sensible aux variations de température et ne nécessitant plus de gaz pour contrer l'échauffement rapide du fluide de freinage[5]. Le tube du 2A46 est recouvert d'un manchon anti-arcure à partir de 1975. Le T-72 Ural-1 (1975) est le premier modèle de T-72 armé de ce canon 2A46-1.

2A46M[modifier | modifier le code]

De conception entièrement nouvelle, le 2A46M possède un nouveau bloc de culasse intégrant un lien élastique repensé, monté cette fois de manière symétrique. Le tube du canon, plus rigide, est désormais réalisé par autofrettage, son démontage est possible, sans avoir à détoureller le T-72. L'évacuateur de fumée est remplacé par un modèle plus robuste, mieux adapté à la pression générée lors du tir d'obus-flèches[6]. Sa pression maximale admissible en chambre passe à 500 Mpa. Le 2A46M commence à être monté sur les T-72A à partir de 1981.

2A46M-5[modifier | modifier le code]

Les T-72B3 sont armés du canon 2A46M-5 (appellation d'usine D-81TM-5), employé également par le T-90A. Les oscillations du tube sont réduites grâce à une sensible augmentation de l'épaisseur des parois, permettant un gain de rigidité de l'ordre de 10% par rapport à celui du 2A46M. De plus, il est chromé afin de limiter son usure. Sa pression maximale admissible en chambre est de 608 Mpa.

Chargement automatique[modifier | modifier le code]

Le chargement automatique (4) se situe en dessous du tireur (3), du chef de char (2) et derrière le conducteur (1). Les charges de propulsives sont en orange et les projectiles en jaune

Le fond de panier de la tourelle abrite un carrousel électromécanique AZ-172 d'une contenance de 22 munitions. Chaque munition de 125 mm est stockée en deux fardeaux (projectile et charge propulsive) dans une cassette amovible.

Le T-72B dispose d'une version améliorée du carrousel appelée AZ-184, capable de tourner dans le sens horaire ou anti-horaire. Afin de pouvoir utiliser des missiles antichar, ses cassettes sont modifiées avec des loquets afin d'empêcher que les ailettes du missile ne se déploient lors de leur chargement.

Blindage[modifier | modifier le code]

Un T-72B russe équipé du blindage réactif explosif Kontakt-1 le 2 juin 2020.

Tourelle[modifier | modifier le code]

La tourelle du T-72 Ural est faite en acier moulé et présente une épaisseur maximale de 475 mm[7].

Sur le T-72A, l'avant de la tourelle, toujours en acier massif, est épaissi afin d'accueillir deux cavités d'une épaisseur de 115 mm. Ces dernières sont remplies d'un composé à base de quartz, efficace contre les charges creuses. Cette configuration de blindage, dénommée sand bar est également partagée avec la tourelle du T-80B. Les services de renseignement américains surnomment la tourelle Dolly Parton en raison de ses formes.

La tourelle du T-72B, également en acier moulé est plus épaisse. L'axe frontal de la tourelle enferme deux poches dans lesquelles étaient fixés une vingtaine de sandwichs acier/caoutchouc/acier inclinés suivant un angle de 55° par rapport au tir frontal. Cette succession de sandwichs fonctionnait suivant l'effet Plaques Accélérées par Choc (PAC). Les services de renseignement américains surnomment la tourelle Super Dolly Parton en raison de ses formes plus prononcées.

Caisse[modifier | modifier le code]

Le glacis, présentant une inclinaison de 68°, est formé des deux couches d'acier (80 et 20 mm d'épaisseur) entre lesquelles se trouvent deux couches de plastique renforcé de fibres (2 x 53 mm) appelé textolite. À partir de 1982, une plaque de surblindage en acier haute dureté d'une épaisseur de 30 mm est soudée sur le glacis dans le cadre du programme Reflection-2 visant à renforcer le blindage du glacis.

Sur le T-72A, la configuration des couches demeure identique mais l'épaisseur de la plaque d'acier formant la partie externe du glacis est réduite à 60 mm tandis que la plaque interne, servant de support aux couches de fibres de verre voit son épaisseur passer à 50 mm.

À partir de , une plaque de surblindage en acier haute dureté d'une épaisseur de 16 mm est soudée sur le glacis dans le cadre du programme Reflection-2 lancé en urgence après avoir découvert en 1982 que le glacis du T-72A était vulnérable à l'obus flèche israélien de 105 mm M111 Hetz.

Dans le cadre du programme Reflection-1 visant à revaloriser le blindage du glacis pour contrer la menace représentée par les nouveaux obus flèche de 105 mm, les T-72A produits à partir de 1983 (alors appelés en Russe Совершенствование Т-72А, T-72A amélioré) reçurent un nouveau blindage composite. L'épaisseur de ce dernier demeure identique à celui du T-72A. Mais les deux couches superposées de fibres de verre renforcé sont remplacées par trois plaques d'acier de 15 mm d'épaisseur séparées par des lames d'air[8].

Le glacis du T-72B est un développement ultérieur du programme Reflection-1 ayant pour objectif de fournir une protection face aux obus flèche de 120 mm. L'espace entre la couche d'acier externe et interne est désormais occupé par quatre plaques d'acier haute dureté (deux de 10 mm d'épaisseur et deux de 20 mm).

Mobilité[modifier | modifier le code]

Motorisations[modifier | modifier le code]

Le moteur Tcheliabinsk V-46-6 présent sur le T-72A, le T-72M et T-72M1.

Le T-72 Ural possède un moteur diesel suralimenté CTZ V-46 comportant 12 cylindres disposés en V pour une cylindrée de 38,8 l.

Il développe une puissance nominale de 780 chevaux à un régime de 2 000 tr/min pour un couple maximal de 3 089 N m atteint à 1 400 tr/min. Il s'agit d'un moteur diesel à injection directe, la suralimentation est mécanique, le compresseur centrifuge étant entraîné par le moteur. Sa consommation spécifique de carburant est de 245 g/kWh.

Il a la particularité d'être monté transversalement dans le compartiment moteur afin de réduire la longueur du châssis.

Le T-72A reprend une version améliorée appelée V-46-6, son mode de fonctionnement et ses performances sont identiques au V-46 mais l'agencement de son système de lubrification ainsi que de son circuit de refroidissement sont différents.

Le T-72B étant plus lourd, possède un moteur V-84MS, plus puissant, développant 840 chevaux à 2 000 tr/min. Ce gain de puissance est obtenu grâce à une suralimentation à impulsions ; le compresseur centrifuge est toujours entraîné mécaniquement par le vilebrequin mais reçoit également la pression nécessaire des gaz d’échappement. Son couple maximal de 3 479 N m atteint à 1 400 tr/min pour une consommation spécifique de carburant de 247 g/kWh.

Boîte de mécanismes[modifier | modifier le code]

Le T-72 reprend les deux boîtes de vitesses latérales utilisées sur le T-64. Elles assurent l'entraînement des chenilles et la direction du char. Chacune des boîtes de vitesses comporte sept vitesses en marche avant et une en marche arrière, le passage des rapports s'effectue manuellement à l'aide d'un embrayage et d'un levier de vitesses. Deux leviers assurent la direction du char.

Train de roulement[modifier | modifier le code]

Les deux modèles de chenilles utilisés par les T-72 : à gauche les chenilles à axe secs RMSh, à droite les chenilles à connecteurs UMSh développées initialement pour le T-80.

La suspension, reprise de l'Objet 167, concurrent délaissé du T-64, comporte six galets de roulement en aluminium moulé sous pression d'un diamètre de 750 mm et trois rouleaux porteurs, un barbotin à l'arrière et une poulie tendeuse à l'avant. Le débattement vertical des bras de suspension varie selon la barre de torsion, il est compris entre 358 mm à 370 mm. Les premier, deuxième et sixième galets de roulement comportent chacun un amortisseur rotatif hydraulique.

Versions et variantes[modifier | modifier le code]

T-72 Ural[modifier | modifier le code]

Le modèle original du T-72, le T-72 Ural est reconnaissable par le prolongement de son télémètre optique sur le flanc droit du toit de sa tourelle ainsi que l'absence de lance-pots fumigènes.
  • Objet 172 : prototype, moteur V-45.
  • T-72 Ural (Objet 172M) : modèle original du T-72 produit en grande série à partir du mois d', il possède un télémètre optique à coïncidence TPD-2-49. Il possède les jupes de train de roulement relevables du T-64. Son phare infrarouge était positionné à gauche du canon (comme sur le T-64) jusqu'en 1974 où il fut repositionné à droite du canon pour une question de sécurité au niveau de la tête du conducteur.
  • Objet 173 : prototype basé sur l'Objet 172 mais ayant un compartiment de combat semblable à celui du T-64.
  • T-72K : char de commandement basé sur le T-72 Ural, deux variantes :
    • pour les compagnies avec deux radios R-123M ou R-173
    • pour les bataillons et les régiments avec une R-123M ou R-173 et une R-130M avec une antenne télescopique de 10 m.
  • T-72 Ural-1 obr[note 1]. 1978 (Objet 172M1) : version améliorée du Ural produite à partir de 1975, les jupes relevables héritées du T-64 sont remplacées par des jupes en caoutchouc plus conventionnelles, couvrant le train de roulement. Un télémètre laser TPD-K1 remplace le télémètre optique un manchon anti-arcure est installé sur le tube du canon 2A26M-2 de 125 mm.
  • T-72V : première version rééquipée avec des briques de blindage réactif explosif Kontakt-1.

T-72A[modifier | modifier le code]

Un T-72A à Patriot Park, en Russie.
  • T-72A obr. 1979 (Objet 172M-1) : modèle produit de 1979 à 1983, tourelle moulée plus épaisse comprenant un matériau composite "Kvartz", blindage du glacis refait, canon 2A46, télémètre laser TPD-K1 de série, lance-pots fumigènes 902A "Tucha" montés sur l'avant de la tourelle.
  • T-72AK : char de commandement basé sur le T-72A. Il se distingue du T-72A de série par du matériel de communication supplémentaire complété par deux antennes.
  • T-72AV : équipé de briques de surblindage réactif explosif 4S20 Kontakt-1.
  • T-72A obr. 1981 : T-72A armé du canon 2A46M.
  • T-72A obr. 1982 : T-72A équipé du viseur du tireur 1A40 intégrant dans sa conduite de tir un correcteur tachymétrique permettant le tir sur cible mobile. Le temps de refroidissement du télémètre laser entre deux mesures a également été réduit.
  • T-72A obr. 1983 : T-72A modèle 1979 dont le glacis est recouvert d'une plaque d'acier haute dureté supplémentaire. Il possède également un revêtement anti-radiations. Un coffre de rangement supplémentaire est installé sur l'arrière gauche de la tourelle précédemment occupé par une section du tube du schnorkel qui est déplacée sur le coffre arrière.
  • T-72A obr. 1984 : 50 T-72A équipé du viseur 1A40-1 du T-72B permettant le tir de missiles guidés antichar tirés par canon et du blindage réactif explosif Kontakt-1. Certains exemplaires possèdent également la tourelle du T-72B.

T-72B[modifier | modifier le code]

Un T-72B recouvert d'un blindage réactif explosif Kontakt-1.
  • T-72B obr. 1985 (Objet 184) : nouveau modèle fabriqué à partir de 1985 avec une nouvelle tourelle "Super Dolly Parton", moteur V-84-1, canon 2A46M, système de stabilisation du canon 2E42-2, capacité de tir du missile tiré par canon 9K119 « Svir », nouveau carrousel à munitions AZ-184. Appellation OTAN : SMT M1981/3.
  • T-72BK : char de commandement basé sur le T-72B.
  • T-72BV : appellation officieuse du T-72B lorsqu'il est recouvert d'un blindage réactif explosif Kontakt-1.
  • T-72B1 (Objet 184-1) : version simplifiée du T-72B, il ne possède pas la capacité à tirer un missile depuis son canon. Son système de chargement automatique conserve le carrousel AZ-172 du T-72 Ural. Le T-72B1 est produit à partir de 1985.
  • T72-B1K : char de commandement basé sur le T-72B1.
  • T72-B1V : appellation officieuse du T-72B1 lorsqu'il est recouvert d'un blindage réactif explosif Kontakt-1.
  • T-72B1 obr. 2023 : T-72B1 dont le viseur à amplification de lumière résiduelle TPN-3-49 a été remplacé par un viseur thermique 1PN96MT-02. Ce char est largement recouvert d'un blindage réactif explosif, notamment au niveau des lance-pots fumigène 902A Tucha (briques Kontakt-1) la nuque de la tourelle (blocs contenant les éléments réactifs 4S22 du Kontakt-5) et à l'arrière du compartiment moteur sur lequel sont attachées des tuiles réactives explosives[9].
  • T-72BA (Objet 184A) : T-72B revalorisé à la fin des années 90, possédant initialement le blindage réactif explosif Kontakt-1 remplacé ensuite par du Kontakt-5. Possède la version du moteur V-84 ; le V-84MS.
  • T-72B obr. 1989 : T-72B équipé en 1989 d'un blindage réactif explosif de deuxième génération 4S22 Kontakt-5, moteur V-84M. Appellation OTAN SMT M1990. Appelé autrefois T-72BM.
Un T-72B3 obr. 2016, lors d'un exercice en juin 2018.
  • T-72B3 obr. 2011 : T-72B rénové à partir de 2011, il est recouvert de blindage réactif explosif Kontakt-5, il possède un viseur jour/nuit stabilisé SOSNA-U intégrant entre autres une caméra thermique Thales Catherine FC ainsi qu'une sonde aérologique. 850 exemplaires livrés à l'armée russe entre 2012 et 2021.
  • T-72B3 obr. 2012 : identique au T-72B3 modèle 2011 à l'exception d'une tuile de blindage réactif supplémentaire à droite du canon de 125 mm.
  • T-72B3M : T-72B3 spécialement modifié en 2014 pour participer au biathlon de chars de combat. T-72B3M se distingue du T-72B3 par son viseur panoramique jour/nuit Hawkeye. Il utilise le moteur V-92S2F, plus puissant, de 1 130 ch, le passage de rapports se fait désormais de manière automatique grâce à un levier de vitesses robotisées APP-172.
  • T-72B3 obr. 2016 : T-72B3 équipé de pré-blindages latéraux intégrant le blindage réactif explosif Relikt et du moteur V-92S2F de 1 130 ch. Il est armé de la dernière version du canon 2A46, le 2A46M-5 et possède également le système de stabilisation 2E42-4 et la conduite de tir automatisée 1A40-4. Le conducteur dispose du levier de vitesses robotisées APP-172 et d'une caméra de recul.
  • T-72B3 obr. 2019 : modèle expérimental basé sur le T-72B3 modèle 2012, il intègre une version modifiée du viseur SOSNA-U.
  • T-72B3 obr. 2022 : T-72B3 modifié à la suite du retour d'expériences de l'invasion russe de l'Ukraine, les garde-boues au-dessus des poulies de tension intègrent du blindage réactif explosif Kontakt-5 ou Relikt. Deux briques de blindage réactif explosif Kontakt-1 sont accolées au masque du canon de 125 mm. Des briques sont également montées devant le tourelleau du chef de char. Une antenne pour le système de navigation par satellite GLONASS est montée à l'avant gauche de la tourelle, devant le viseur TPD-K1 du tireur. Le carénage et les volets blindés recouvrant le viseur SOSNA-U ont été revus.

Modèles proposés aux marchés étrangers[modifier | modifier le code]

T-72 Ural[modifier | modifier le code]

  • T-72 (Objet 172M-E) : première variante exportée à partir de 1976 dans les pays du Pacte de Varsovie et produite sous licence en Pologne et Tchécoslovaquie à partir de 1982. Il utilise le système de protection NBC PRKhP et FTP-100M[10].
  • T-72 (Objet 172M-E1) : variante exportée à partir de 1978 dans les pays du tiers-monde et ensuite fabriquée sous licence et . Il utilise un système de filtration simplifié, fonctionnant à l'aide d'un turbo-séparateur.

T-72A[modifier | modifier le code]

Un T-72M de la nouvelle armée irakienne en 2006. 77 de ces engins ont été donnés par la Hongrie après remise en état de fonctionnement en 2005[11]
  • T-72M (Objet 172M-E2) : développé entre 1978 et 1980 et produit sous licence en Pologne et Tchécoslovaquie à partir de 1985. Il reprend le châssis et le viseur du tireur TPD-K1 du T-72A mais reprend la tourelle intégralement en acier du T-72 Ural, il est donc considéré comme un modèle hybride. Il possède un nouveau système de freinage pneumatique, son canon 2A46 est dépourvu de manchon anti-arcure et sa dotation en munitions ne comporte que 39 obus de 125 mm.
  • T-72M (Objet 172M-1-E3) : Objet 172M-E2 amélioré commercialisé en 1980, il possède un manchon anti-arcure, un nouveau viseur TNP-1-49-23 pour le tir de nuit, des jupes latérales en caoutchouc et douze lance-pots fumigènes 902A Tucha montés à l'avant de la tourelle. Il embarque désormais un total de 44 obus de 125 mm[12].
  • T-72M (Objet 172M-1-E4) : Objet 172M-E3 commercialisé en 1982 pour être vendu dans les pays du tiers-monde. Il se différencie du 172M-1-E3 par son système de filtration simplifié, fonctionnant à l'aide d'un turbo-séparateur.
  • T-72M1 (Objet 172M-1-E5) : variante exportée à partir de 1983 dans les pays du pacte de Varsovie et produit sous licence en Pologne et Tchécoslovaquie à partir de 1986. Le T-72M1 possède la tourelle moulée "Dolly Parton" du T-72A, de nouveaux amortisseurs, le volet du conducteur est amélioré et le glacis est renforcé par une plaque d'acier haute dureté de 16 mm.
  • T-72M1 (Objet 172M-1-E6) : T-72M1 fabriqué pour être vendu dans les pays du tiers-monde. Il utilise un système de filtration simplifié, fonctionnant à l'aide d'un turbo-séparateur.

T-72B[modifier | modifier le code]

  • T-72S : versions d'export du T-72B, le nombre de briques réactives Kontakt-1 réduit à 155.
  • T72-S1 : versions d'export du T-72B1, le nombre de briques réactives Kontakt-1 réduit à 155.
  • T-72M1M ( Objet 172M-1-E7) : version exportée et fabriquée sous licence dans les pays du Pacte de Varsovie.

Dérivés[modifier | modifier le code]

  • MTU-72 : char poseur de pont.
  • BREM-1 : véhicule de dépannage dérivé du T-72B, avec une grue de 12 tonnes et un treuil capable de tracter 100 t.
  • BREM-2 : véhicule de dépannage avec une grue de 13 tonnes et un treuil capable d'en tracter 110.
  • IMR-2 : véhicule de combat du génie, avec une grue et une lame de bulldozer.
  • IMR-2 : version améliorée.
  • TOS-1 : lance-roquettes multiples du système « Smerch », 30 tubes de 220 mm[13].
  • TZM-T : véhicule de rechargement du précédent.
  • BMO-1 : véhicule de transport de section de missiles antichars, deux hommes d'équipage et fantassins.
  • BMR-3 : véhicule d'escorte de convoi avec système antimines KMT-7.
  • BMR-3M : véhicule d'escorte de convoi avec système antimines KMT-7, blindage réactif explosif Kontakt-1.
  • BMPT : véhicule d'escorte armé de canons mitrailleurs de 30 mm 2A42, de missiles antichars Ataka et de deux lance-grenades automatiques de 30 mm AGS-17D.
  • 2S19 : canon d'artillerie automoteur armé d'un canon d'artillerie 2A65 de calibre 152 mm.

Variantes locales[modifier | modifier le code]

RDA / Allemagne[modifier | modifier le code]

Des T-72 de la Nationale Volksarmee en 1988.
  • T-72G : variante est-allemande du T-72.
  • T-72GM : variante est-allemande du T-72M.
  • T-72GM1 : T-72G amélioré aux standards T-72M
  • T-72TK : véhicule de dépannage basé sur le BREM-1

Irak[modifier | modifier le code]

  • Asad Babil (Lion de Babylone) : T-72M1 assemblé localement en 1989 à l'aide de la firme polonaise Bumar-Labedy, baptisé "Asad Babil" (Lion de Babylone). Ces T-72M1 avaient été achetés en nécessaire en pièces détachées. Selon les Polonais, aucun Asad Babil n'a été assemblé. De plus, l'usine de Taji, devant être modernisée afin de pouvoir assembler les futurs Asad Babil a été détruite en 1991.
  • Saddam : modifications apportées sur le terrain aux T-72M et T-72M1 par l'armée irakienne, elles se résument à l'ajout d'un brouilleur électro-optique chinois au xénon (pour leurrer les missiles antichars) et le retrait de certains amortisseurs (jugés vulnérables à l'ensablement).

Pologne[modifier | modifier le code]

  • Goryl : prototype avec une tourelle aux formes anguleuses.
  • Wilk : premier projet de modernisation en 1986, abandonné au profit du Twardy.
  • PT-91 Twardy : revalorisation polonaise développée à partir du T72-M1, blindage réactif explosif ERAWA-1, détecteurs d'alerte laser, conduite de tir numérique, moteur de 850 ch.
  • PT-91A Twardy : prototype en 1997 avec une nouvelle conduite de tir SAGEM SAVAN-15.
  • PT-91Z Twardy (PT-91M, T-72M1Z) : version destinée à l'exportation avec une conduite de tir SAGEM SAVAN-15 et un bloc d'alimentation SESM ESM350-M de 1000cv. 48 vendus à la Malaisie.
  • PT-91-120 : version armée d'un canon Rh-120 allemand de 120 mm.
  • PMC-90 : pont de 20 m sur châssis de PT-91.
  • WZT-3 : véhicule de dépannage, dérivé du T72-M1, avec une grue de 15 tonnes et deux treuils.
  • WZT-3M : véhicule de dépannage amélioré, intégrant des éléments du PT-91.
  • MID : « Maszyna Inżynieryjno-Drogowa » véhicule de combat du génie permettant la construction de routes sous le feu adverse.
  • SJ-09 : version d'entraînement des conducteurs, avec une cabine vitrée où prennent place l'instructeur et un deuxième pilote et un canon factice.
  • Jaguar : simulateur statique de conduite.
  • Beskid : simulateur statique de conduite.
  • BLP-72 : char poseur de pont.

Roumanie[modifier | modifier le code]

  • TR-125 : version roumaine, train de roulement rallongé à sept galets, moteur de 880 chevaux, masse de 48 tonnes.

Slovaquie[modifier | modifier le code]

  • T72M2 Moderna : revalorisation slovaque du T72M2 en rajoutant des briques de surblindage réactif explosif DYNAS ainsi qu'un canon-mitrailleur de 30 mm.

Ukraine[modifier | modifier le code]

  • T-72AM Banan : revalorisation du T-72A proposée en 1992 avec un moteur 6TD-1 ou 6TD-2 et un plus grand nombre de briques réactives Kontakt-1.
  • BMT-72 : prototype de véhicule de combat d'infanterie lourd conçu par le bureau de conception de Morozov. Il possède un compartiment pour transporter cinq fantassins situé entre le compartiment de combat et le compartiment moteur.
  • T-72AG : T-72A revalorisé en reprenant les composants du T-80UD tels que le moteur 6TD-1.
  • T-72MP :
  • T-72-120 :
  • T-72UA1 :
  • T-72E :
  • T-72AMT :
  • T-72EA :
  • BTS-5B : version ukrainienne du BREM-1.

Yougoslavie[modifier | modifier le code]

  • M-84 : version yougoslave.
  • M-84A : deuxième version yougoslave, moteur de 1 000 ch et une protection améliorée.

Utilisateurs[modifier | modifier le code]

Contrairement aux T-64 et aux T-80, il fut largement exporté et fabriqué sous licence, bien avant l'écroulement de l'URSS. Les T-72 seraient en service dans de nombreux pays :

Anecdote[modifier | modifier le code]

Le , un navire ukrainien, le Faina, transportant quelque 33 T-72 officiellement destinés au Kenya est pris en otage par des pirates somaliens. Après une remise de rançon, les chars parvinrent au Soudan du Sud.

Culture populaire[modifier | modifier le code]

Le T-72 apparaît dans de nombreux films et jeux vidéo.

War Thunder: Le T-72 est jouable sous différentes versions: T-72A[17], T-72B[18], T-72B(1989)[19], T-72B3[20]

T-72AV (TURMS-T), T-72M1, T-72M2 Moderna[21],[22],[23]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Obr. est l'abréviation du mot russe Obrazets : spécimen.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Marc Chassillan, « Le T72 un char « planétaire » », Raids Hors-Série N°8,‎ date inconnue, p. 18
  2. Jane's International Defence Review, 7/1997, pg. 15: Impenetrable russian Tank armour strands up to examination.
  3. (en) « T-72: Part 1 », sur thesovietarmourblog.blogspot.com, (consulté le )
  4. Pierre Petit, « Le T-72: Historique et développement d’un succès soviétique – 1re partie », DSI (Défense et Sécurité Internationale), no 89,‎ , p. 88–93 (ISSN 1772-788X, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « T-72: Part 1 », sur thesovietarmourblog.blogspot.com, (consulté le )
  6. (en) « T-72: Part 1 », sur thesovietarmourblog.blogspot.com, (consulté le )
  7. (en) « The armor protection of the T-72 tank », sur Below The Turret Ring, (consulté le )
  8. (en) Iron Drapes, « T-72: Part 2 », sur thesovietarmourblog.blogspot.com, (consulté le )
  9. (en) David Axe, « Russia Is Refitting Old T-72 Tanks For The War In Ukraine. But It’s Running Out Of Optics. » Accès libre, sur forbes.com, (consulté le )
  10. (en) Steven J. Zaloga, M1 Abrams vs T-72 Ural: Operation Desert Storm 1991 (Duel Book 18), Osprey Publishing, , 80 p. (ASIN B01DPPQ0XC)
  11. (en) Rebuilt T-72 Tanks for the Iraqi Army, Defense industry daily, 20 mai 2005.
  12. (en) « T-72 monkey models », sur m.m., (consulté le )
  13. « Le lance-flammes lourd TOS-1 "Buratino" », RIA Novosti, (consulté le ).
  14. (en) Morocco — Middle East Military Balance - INSS Israel, 2 septembre 2007.
  15. « Non, le Maroc n’offre pas ses chars de conception soviétique à l’Ukraine », sur Le Desk (consulté le )
  16. Jean-Philippe Rémy, « WikiLeaks : la folle saga des T-72 ukrainiens destinés au Soudan sud », Le Monde, .
  17. « T-72A - War Thunder Wiki », sur wiki.warthunder.com (consulté le )
  18. « T-72B - War Thunder Wiki », sur wiki.warthunder.com (consulté le )
  19. « T-72B (1989) - War Thunder Wiki », sur wiki.warthunder.com (consulté le )
  20. « T-72B3 - War Thunder Wiki », sur wiki.warthunder.com (consulté le )
  21. « T-72M2 Moderna - War Thunder Wiki », sur wiki.warthunder.com (consulté le )
  22. « T-72M1 (Germany) - War Thunder Wiki », sur wiki.warthunder.com (consulté le )
  23. « T-72AV (TURMS-T) - War Thunder Wiki », sur wiki.warthunder.com (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Vincent Bernard, « T-72 contre Merkava 1, le désert consacre le chariot. », Guerres & Histoire Hors série n°10,‎ , p. 74 (ISSN 2115-967X).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]